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1 décembre 2005

Grain de star : Ahmed Mamdouh...Attention Talent !

"Il représente l’espoir de l’attaque d’al-Ahly. Lors du tournoi amical des moins de quinze ans, en 2004, aux émirats arabes unis, il a impressionné les adversaires à tel point que les responsables de l’équipe brésilienne de Sao Paolo ont demandé de l’acheter." Pour el-Hamry Farouq, membre du conseil d’administration d’al-Ahly, Ahmed Mamdouh est un joueur plus que prometteur.

Ahmed_Mamdouh Attaquant exceptionnel, sélectionné six fois dans l’équipe nationale des moins de 17 ans, Ahmed Mamdouh semble avoir tout pour réussir. Né le 3 mars 1988, ce joueur d’un mètre soixante-quinze pèse entre 69 et 70 kilos. Il a trois soeurs et ne cache pas qu’il a une bonne place dans la famille : "En tant que garçon, je suis gâté à la maison, mais dans la tradition égyptienne". Fils d’un millionaire égyptien, élève à l’école américaine internationale au Caire, Ahmed jongle entre les études, les entraînements, sa famille et ses copains.

Entraînement préparatoire à une rencontre avec Zamalek, dans le cadre du championnat d’Egypte des moins de 17 ans. L’équipe s’entraîne déjà depuis une vingtaine de minutes. Le joueur arrive en courant sur le terrain, crampons pas encore lacés. "J’ai la permission d’être en retard parce que je sors de cours. Dans la vie quotidienne, je dois mieux m’organiser, parce qu’il y des moments où je me concentre trop sur les études et je ne donne pas au foot, et vis-versa".

Une autorisation exceptionnelle accordée à un joueur d’exception par Diaa el-Sayed, l’entraîneur des moins de 17 ans à al-Ahly. "Malgré l’argent de son père, il conserve un train de vie normal. Ce qui l’intéresse, c’est le sport. Il joue au foot pour le foot. Il n’est pas nerveux sur le terrain, il est proche de ses coéquipiers. Il est rapide, combatif. Il a une très bonne mentalité sur le terrain. Bref c’est un attaquant hors pair".

Même écho du côté de ses coéquipiers. Omar Rabea, arrière gauche, ne cache pas son admiration pour son meilleur ami. "Il marque au moins un but par match ! Il est essentiel pour l’équipe, même s’il a un an de moins que les autres. C’est un attaquant exceptionnel, il n’y en a pas deux comme lui. Je me sens soulagé quand il est sur le terrain. Car il m’aide à oublier un peu mon rôle d’attaquant : j’ai confiance en lui. On est copains depuis qu’il est arrivé au club, dans les camps d’entraînement, on partage toujours la même chambre. Je l’aime bien parce qu’il est honnête, mais il juge les gens trop vite. Il s’énerve rarement, mais dans ces cas-là, mieux vaut s’en éloigner...".

Même opinion chez Islam Adel, milieu attaquant : "Nous sommes plus que frères ! C’est un très bon joueur, il a un bon esprit de football. Sa présence sur le terrain nous aide à nous charger d’autres tâches. J’estime qu’il aura un avenir brillant en Egypte et sur le plan international".

Défaut principal du joueur : trop personnel sur le terrain. Un travers que Diaa el-Sayed cherche à cooriger. "Il est trop impulsif. Pendant les matchs, il a tendance à plus compter sur lui-même que sur le jeu en équipe. Comme il est rapide et combatif, il recourt aux solutions". Son copain Islam Adel est d’accord, mais au fond il n’y voit rien d’exceptionnel : "C’est un caractère commun à tous les attaquants". "J’ai confiance dans ma capacité à dépasser la défense adverse, répond Ahmed Mamdouh. Quand je suis au milieu  du terrain, je me dis que si je prends le ballon et que je me dirige vers les cages, ça va aider l’équipe, même l’entraîneur le sait bien. Mon défaut, je crois que c’est surtout le manque de concentration devant le but. Je n’ai jamais peur avant un match, sauf quand j’adhère à un nouveau groupe".

Ahmed Mamdouh a été repéré il y a trois ans par Fathy Mabrouk, entraîneur à al-Ahly. "Il m’a proposé de passer les tests techniques au club et j’ai réussi. J’ai joué pour la première fois quand j’avais 14 ans et je suis devenu titulaire des moins de 15 ans. Je me souviens de mon premier match. Il y avait un but partout. J’ai remplacé un joueur, j’ai marqué deux buts et nous avons gagné".

Depuis, Ahmed est resté fidèle à son club. Son avenir ? "Si je quitte al-Ahly, c’est pour partir à l’étranger ou bien c’est que j’arrête le foot. Je joue pour le foot et pour al-Ahly".

Article écrit pour le numero 17 de la revue Foot Africa decembre 2005 (Grand merci à Guillaume De Dieuleveult)

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8 avril 2011

L’Egypte au cœur de la révolution libyenne

Libye_EgypteA chaque fois qu’un Egyptien rencontre des révolutionnaires libyen, ils le reçoivent avec une grande joie en lui souhaitant la bienvenue.

La révolution égyptienne a encouragé, moralement, le peuple libyen à lutter contre son régime tyran. En même temps, les Libyens profitent aussi des aides humanitaires offertes aux insurgés par l’Egypte ainsi que de l’ouverture des frontières aux réfugiés libyens, même ceux qui n’ont pas des cartes d’identité, et l’ouverture des hôpitaux égyptiens aux blessés libyens.

Dans ce contexte, le cheikh Mohammed Boussedra affirme que l'Egypte avait offert tout sauf des armes aux insurgés libyens. Selon lui, beaucoup de ses amis égyptiens vivant en Libye depuis longtemps ont refusé de quitter le pays en cette période difficile. "Il y a même des beaucoup d’entre eux qui ont rejoint les insurgés sur le front", dit-il.

La révolution libyenne est fortement influencée par ce que les jeunes égyptiens ont fait pendant la révolution égyptienne. Au début, Les Libyens sont sortis le 17 février, comme les Egyptiens le 25 janvier, pour demander des réformes sociales et politiques avant que les ambitions ne s’élèvent jusqu'à demander le départ du régime.

Libye_Egypte2La révolution libyenne a elle aussi commencé pacifiquement, et les Libyens ont tenté de maintenir ce mouvement sans le recours aux armes, comme l’ont fait les Egyptiens, jusqu'à ce que Kadhafi et ses mercenaires aient recours aux armes lourdes, ce qui les a poussés à se défendre.

Les insurgés libyens se sont beaucoup inspirés de la révolution égyptienne, ils ont même donné le nom de la "Place Tahrir" à la  partie de la Corniche de Benghazi, située face au tribunal du nord Benghazi. Ils ont aussi chanté les slogans répétés pendant la révolution égyptienne avec quelques modifications pour donner la couleur locale. Même l’idée de former des comités populaires pour protéger les quartiers a été appliquée.

Après que le calme a regné à Benghazi, les Libyens ont commencé à former des groupes de jeunes pour nettoyer leur "Place Tahrir". Un acte que les Egyptiens ont inventé au lendemain du départ de Moubarak et qui a surpris tout le monde.

Selon les Libyens, le succès des révolutions tunisienne et égyptienne a sauvé leur révolution de la répression. Pour eux, les deux révolutions sont comme les ailes qui ont permis à leur mouvement d’aller plus loin. Mais la révolution égyptienne avait plus d’influence  sur les Libyens car des milliers d’entre eux sont mariés avec des Egyptiens.

Egypte_Libya4En plus, les Libyens n’oublieront jamais que l'Egypte, et la Tunisie, avaient fortement soutenu leur lutte contre le colonialisme italien. L'Égypte avait accueilli l’ex-roi de Libye Idris el-Senoussi et était le siège de la direction politique de la résistance libyenne contre les Italiens.

Zuhair al-Barassy, un jeune libyen, se souvient, qu’il suivait avec ses amis la révolution en Egypte et qu’ils pleuraient à chaque fois qu’ils recevaient des nouvelles sur les victimes de la révolution. Ils étaient même pris de panique le 2 février, lors de la bataille du chameau, de peur que la révolution égyptienne soit réprimée.

De son coté, Hisham, un jeune révolutionnaire libyen, se rappelle que les Libyens avaient peur qu’ils atteignent le 17 février, date qu’ils avaient fixée pour lancer leur mouvement de protestation, avant la réussite de la révolution égyptienne, ce qui signifie l’avortement de leur mouvement, car ils étaient surs que le régime de Moubarak aurait aidé Qadhafi.

imagesPour sa part, Iman Bugaighis, une dentiste, activiste politique et l'ex-porte-parole du Conseil National  Transitoire (CNT) blâme le gouvernement égyptien de ne pas prendre une position ferme contre Qadhafi. "L’Egypte est la grande sœur pour tous les Arabes et  le gouvernement égyptien, choisi par le peuple égyptien, doit exprimer les sentiments de ce peuple…C’est les peuples qui vont régner à partir de maintenant", affirme-t-elle.

Mais Bugaighis reconnait aussi que le gouvernement égyptien est préoccupé par de nombreux dossiers épineux sur la scène intérieure, ce qui l’éloigne pour le moment des affaires étrangères. "Mais, il faut savoir que la Libye est l'une des affaires intérieures égyptiennes", précise-t-elle.

Et Iman de confirmer que la main-d'œuvre égyptienne sera toujours la bienvenue dans la nouvelle Libye libre et démocratique. Selon elle, les Egyptiens vont bénéficier des mêmes droits que les Libyens à l'inverse de ce qui se passait à l'époque de Qadhafi.

4 décembre 2013

Egypte : Quotidien difficile des réfugiés syriens

Les réfugiés syriens seraient près de 250 000 en Egypte. Leur quotidien est difficile, beaucoup ne peuvent pas travailler faute de visa. Discriminés en Egypte, ils cherchent à émigrer clandestinement en Europe au risque de périr au large de la Méditerranée. Rencontre avec des rescapés de ce voyage périlleux. Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la RTS.

23 avril 2007

Les Résultats du premier tour de la course pour l'Elysée confirment les constantes de la vie politique française

Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises, qui a eu lieu hier, donnent l'impression que les électeurs français ont voté automatiquement pour le candidat du parti à qui ils appartiennent, que ce soit son programme électoral.

Mais, ces résultats reflètent l'attachement de l'électeur français aux constantes de la vie politique française, à savoir : la forte concurrence qui conduit à un second tour ainsi que la division de la France en deux régions géographiques.sarkozy

Le 1er tour de ces élections, où 12 personnalités avaient déposé leurs candidatures, a témoigné du taux le plus haut de vote depuis la Cinquième République française en 1958. Ce taux s'est élevé a 87%. Le candidat de l'Union pour un mouvement populaire "UMP" (droite), Nicolas Sarkozy, a obtenu 31,18% des voix, alors que la candidate du Parti socialiste "PS" Ségolène Royale occupe la seconde place avec 25,87%. Tous les deux vont s'affronter au 2me tour qui aura lieu le 6 Mai prochain où sera alors élu le nouveau président français. Cela représente une des constantes des élections françaises : Depuis les élections de 1988, aucun candidat n'a pas été en mesure d'arriver à l'Elysée dès le premier tour.

La 2me constante réside dans la forme de la carte électorale : la France a été divisée en deux parties, l'Ouest, qui a largement voté en faveur de Royale, et l'Est, qui a voté pour la droite.

Aussi, le premier tour a témoigné du retour au PS à la concurrence face à la droite après le revers que le parti avait subi lors de la présidentielle de 2002, lorsque Lionel Jospin avait échoué à franchir le premier tour, laissant la scène politique française à la droite et à l'extrème-droite.

Lors du premier tour, la majorité des femmes a voté pour Sarkozy, allant à l'encontre des prévisions selon lesquelles elles auraient voté pour Royale. La candidate du PS a attiré plus de jeunes que les autres candidats, alors que Sarkozy a remporté le soutien des électeurs agés de soixante ans et plus.

Le candidat du Front national "FN" (extrême droite), Jean-Marie le Pen, a gagné les voix des ouvriers, ce qui reflète les craintes de cette communauté vis-a-vis des résultats de la politique d'une "Europe unie" et de l'ouverture du marché à la main-d'oeuvre provenant des nouveaux membres de l'Union européenne. Selon eux, elle mènerait à la perte de leur emploi et à la hausse du taux de chômage.

Dans le milieu des chômeurs, Royale a obtenu le pourcentage le plus élevé de voix grâce à ses politiques sociales visant à augmenter le minimum des salaires et des pensions, alors que Sarkozy a attiré les voix des patrons et des électeurs ayant des hauts revenus.Royale

Il semble que les clés de l'Elysée seront dans les mains du candidat qui arrivera à s'attirer les votes de l'"Union démocratique" de François Bayrou (centre), qui a obtenu 18,57% des voix et de Le Pen (10,44%).

Mais, cela sera très difficile pour la candidate du PS, qui a commencé à établir des contacts avec ses partisans normaux : les Verts et le Parti communiste, au moment où les voix de l'extrême-droite sont en faveur de Sarkozy en raison de la convergence intellectuelle avec Jean-Marie le Pen en ce qui concerne les politiques de sécurité et la migration.

En ce qui concerne le camp du centre, la situation est plus compliquée : malgré l'appel, avant le 1er tour, à une coalition entre le centre et le PS contre la droite, une idée dont Bayrou s'est félicité, deux choses menacent ce projet. D'un côté, les sièges remportés par le centre lors des législatives de 2002 étaient le fruit d'une coalition avec la droite, ce qui rend difficile pour Bayrou de convaincre les deputés de son camp de changer cette coalition, notamment avec avec l'approche des législatives prévues en juin prochain.

De l'autre côté, Ségolène Royale elle-même et le chef du PS François Hollande ont rejeté l'idée de former une coalition avec le Centre. Selon eux, une telle alliance causerait un "manque de respect de la part des électeurs à l'égard du parti".

Pour sa part, la droite a commencé à prendre contact avec le parti du centre. Dans une tentative pour attirer les partisans de Bayrou, le ministre français du Travail, Jean-Louis Borloo, qui soutient Sarkozy, a affirme la nécessité de l'adhésion de plusieurs figures du centre au prochain gouvernement français.

En même temps, le directeur de la campagne électorale de Royale, Jean-Louis Bianco, a souligné que Royale vise a améliorer le fonctionnement du gouvernement et introduire des changements à la constitution pour assurer une représentation plus équitable au sein du Parlement. "Ces plans sont proches des idées de Bayrou", a-t-il dit en référence à la possibilité d'obtenir les voix du centre sans avoir une alliance.

Face à ces tentatives et pour donner au candidat du centre suffisamment de temps pour vérifier ses options, la directrice de la campagne électorale de Bayrou a declaré que les voix du centre ne sont pas à vendre. Elle a dit que les résultats du 1er tour ont confirmé que les Français veulent un changement de la configuration de la vie politique.

Il semble que la France va vivre un état d'excitation jusqu'à mercredi prochain, où il est prévu que Bayrou devoile le camp qu'il soutiendra au cours du 2me tour

3 février 2005

Le discours de Bush suscite diverses réactions

Le discours annuel du president americain, George W. Bush, sur l'état de l'Union prononcé mercredi soir (heure de Washington), a suscité diverses réactions de par le monde. Aux Etats-Unis, les Démocrates ont sévèrement critiqué le discours dans lequel le président américain n'a pas donné un plan clair en ce qui concerne l'avenir de l'occupation américaine en Irak.

Commentant le discours, le leader de la minorité démocrate à la chambre des Représentants, Nancy Pelosi, a indiqué n'être pas informée par l'administration américaine d'un plan clair déterminant la fin de la présence américaine en Irak. Elle a ajouté que les Démocrates estimaient que tout plan crédible visant à retirer les forces américaines de l'Irak et à réaliser la stabilité devait comporter trois élements, à savoir : Passer la responsabilité sécuritaire aux Irakiens; accélerer le processus du développement économique en Irak et intensifier les efforts diplomatiques américains dans la région.
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Dans son discours, le président americain a refusé de fournir "un calendrier artificiel" pour le retrait des troupes américaines de l'Irak. Il a estimé que ce pays constituait "un front vital dans la guerre contre le terrorisme". "Nous défendons la liberté de nos amis irakiens. La liberté en Irak rendra, en retour, l'Amerique plus sure pour les générations à venir", a-t-il déclaré devant le Congres. "Nous ne fixerons pas un calendrier artificiel pour quitter l'Irak car cela pourrait enhardir les terroristes et leur faire croire qu'ils peuvent attendre que nous partions". Il a rappelé que les Etats-Unis se trouvaient en Irak pour obtenir un résultat : "Un pays démocratique, représentatif de son peuple, en paix avec ses voisins, et capable de se défendre". "Lorsque ce résultat sera obtenu, nos hommes et femmes servant en Irak rentreront à la maison avec les honneurs qu'ils ont mérités", a-t-il declaré.

En Irak, selon la chaîne de télévision américaine "CNN", des citoyens irakiens ont critiqué le fait que le chef de l'Executif américain n'avait pas annoncé un calendrier bien déterminé pour le retrait des forces américaines de l'Irak. Dans ce contexte, un Irakien a indiqué que l'absence d'un tel calendrier donnerait la légitimité aux groupes armes irakiens pour mener des attaques. La CNN a souligné que l'opinion publique irakienne pensait que la présence des Americains mènerait a davantage d'infiltration des combattants etrangers pour se joindre aux actes de résistance.
   
Quant à l'Iran, M. Bush a lancé un clair avertissement à ce pays. Il a estimé qu'il "restait le principal Etat dans le monde à soutenir le terrorisme". Le président américain a accusé Teheran de "vouloir se doter d'armes nucleaires tout en privant son peuple de la liberté qu'il recherche et qu'il merite".

Face a ces accusations, l'Iran a souligné qu'il s'agissait d'allégations denuées de tout fondement et que Washington ne cesse de repéter. L'agence de presse iranienne "IRNA", citant le porte-parole du ministere iranien des affaires étrangères, Hamid Reza Asefi, a souligné que le président américain avait oublié que 26 ans auparavant, l'Iran, par la révolution islamique, avait mis fin à l'hégémonie américaine.

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Concernant la Syrie, M. Bush a declaré qu'il "attendait du gouvernement syrien qu'il cesse tout soutien au terrorisme et ouvre la porte à la liberté". Il a accusé Damas "de continuer de permettre que son territoire, et certaines parties du Liban, soient utilisées par des terroristes qui cherchent à détruire toute chance de paix dans la région".

Commentant ces propos, le ministre syrien de l'Information, Mahdi Dakhlallah, a souligné que les menaces américaines à Damas n'apportaient rien de nouveau. Dans des déclarations faites a la chaine satellitaire "al-Jazeera", M. Dakhlallah a appelé "les raisonnables" dans l'administration americaine à adopter la voie du dialogue au lieu de celle des menaces.
   

En ce qui concerne le conflit israelo-palestinien, M. Bush a indiqué que "le but de deux Etats démocratiques, Israel et la Palestine, vivant côte-a-côte en paix est à porteé de main et l'Amerique les aidera à atteindre cet objectif". Il a egalement annoncé une aide de 350 millions de dollars aux Palestiniens.Le chef de l'Executif americain a noté que l'argent débloqué par Washington servirait à procéder à des réformes politiques, économiques et sociales pour les Palestiniens.

Initiative saluée par le ministre palestinien des Affaires des négociations, Saeb Orayqat, qui s'est felicité des propos de M. Bush concernant l'etablissement de l'Etat palestinien. Dans des declarations faites à la MENA, M. Orayqat a exprimé l'espoir de voir M. Bush réaliser sa vision quant à l'établissement de l'Etat palestinien indépendant avec la fin de 2005. Il a également souhaité que M. Bush élimine les obstacles israéliens entravant l'tablissement de l'Etat palestinien comme la colonisation, la confiscation des terrains et le mur de séparation.

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24 mars 2013

Juifs d'Egypte : un sujet tabou

Depuis quelques semaines, le documentaire ''Jews of Egypt'' (''Juifs d'Egypte''), réalisé par Amir Ramses, défraie la chronique. Si sa projection en avant première, l'automne dernier, a été un succès, sa sortie officielle en salle, mercredi 27 mars, fait déjà débat, car le film a bien failli être interdit par les autorités égyptiennes.

''Jews of Egypt'' retrace l'histoire de la communauté juive égyptienne, forcée de quitter le pays après la déclaration d'indépendance en 1948 et suite à la crise du Canal de Suez avec Israël en 1956. Le réalisateur s'est entretenu avec des juifs égyptiens exilés en Europe ainsi que les rares représentants de la communauté restés en Égypte. L'objectif était notamment de montrer qu'avant l'indépendance, la société égyptienne était beaucoup plus tolérante qu'actuellement où le mot juif à tendance à être systématiquement associé à ''sioniste'' ou ''ennemi''. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour ARTE Journal.

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Nadia et Magda Haroun comptent parmi les dernières juives d'Egypte. Au Caire, elles ne sont plus que vingt femmes. Ces deux soeurs n'ont jamais eu l'intention de s'exiler aux États-Unis ou en Europe où se trouve une grande partie de leur famille. Elles travaillent comme avocates au Caire et se battent pour la survie de leur communauté, en particulier la préservation du patrimoine juif qui comprend notamment plus d'une vingtaine de synagogues, rien que dans la capitale égyptienne. Témoignage.

15 juin 2012

Le résultat de la présidentielle 2012 en Egypte va-t-il influencer le tourisme ?

Un an et demi après la révolution, l'activité touristique peine à redémarrer. Sur les bords de la Mer rouge, le taux de remplissage des hôtels est de 30 à 40%. Et le fait qu’un islamiste soit au second tour de la présidentielle n'est pas pour rassurer les hôteliers. Quel avenir pour le tourisme balnéaire - qui représente 92% de l’activité touristique ? Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la RTS

27 novembre 2012

Les Egyptiens se soulèvent-ils de nouveau?

Les Egyptiens sont retournés dans la rue mardi soir. Des dizaines de milliers de manifestants ont envahi la célèbre place Tahrir. Ils protestent contre leur président Mohamed Morsi qui a mis le feu en poudre en s'arrogeant des pouvoirs qui le mettent hors d'atteinte de la justice. Dans la rue essentiellement des laïcs, alors que les Frères musulmans, parti dont est issu le président, ont annulé leur manifestation. Ce soir, l'Egypte est profondément divisée. Comme le montre le reportage sur place de nos correspondants, Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

14 décembre 2012

Les Egyptiens s'apprêtent à voter sur le projet de constitution très contesté

Demain les Egyptiens s’apprêtent à voter sur le projet de constitution très contesté et qui divise l’Egypte. Les libéraux et les chrétiens accusent les islamistes d’avoir terminé à la hâte et entre eux la future constitution. Une grande majorité des juges a refusent de superviser le référendum ce qui a poussé Mohamed Morsi a organisé le vote sur deux jours au lieu d’un. Reportage Marion TOUBOUL et Ahmed Hassan SAMI pour la RTS.

4 juillet 2013

Egypte : les femmes et la révolution

Parmi les plusieurs milliers de manifestants de la place Tahrir, beaucoup de femmes étaient présentes ces derniers jours pour contester le pouvoir de Morsi. Ces militantes n'ont pas hésité à donner de la voix et ce malgré les risques d'agression sexuelle qui planent sur elles. Près d'une centaine d'entre elles ont été victimes de viol ces derniers jours. La chute de Morsi reste pour elles l'occasion de revendiquer encore un peu plus leur droit dans ce pays d'Afrique du nord. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

 

14 janvier 2014

Egypte : Les islamistes et la Constitution

Le référendum sur le projet de constitution en Egypte divise les partis islamistes. Alors que les Frères Musulmans, dont le chef Mohammed Morsi a été éjecté du pouvoir par l'armée, ont choisi de boycotter le scrutin, certains partis salafistes, qui pronent un islam à tendance rigoriste, notamment le parti Al Nour, ont quant à eux, préféré participer au scrutin et voter en faveur d'une constitution qui limite pourtant la place accordée à la religion. Le reportage de Marion Touboul, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami.

13 janvier 2014

A la veille du référendum : Les enjeux de l’Egypte de demain

Ahmed Ban est politologue au centre égyptien El Nil d’études stratégiques et économiques. A la veille du référendum il en analyse les enjeux, ainsi que le rôle de l’armée dans l’Egypte de demain. Propos recueillis par Marion Touboul, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami pour Arte.

L'Etat, les médias gouvernementaux font ouvertement campagne pour le "oui" à la constitution avec une très vaste campagne d'affichage dans les rues du pays. Cela vous surprend-il ?

Cette constitution inscrit-elle l'Egypte sur le chemin de la démocratie ?

 

Les Egyptiens, fatigués de trois ans de crise économique et d'instabilité, semblent vouloir s'en remettre pleinement à l'armée. Comment expliquez-vous cette confiance entre le peuple et les militaires ?

21 mai 2014

Portrait de l’Egyptien Sabahi, candidat rival du général al-Sissi

En Egypte, l'élection présidentielle se tiendra les 26 et 27 mai prochain. L'ex général al-Sissi est donné favori mais son seul rival, le leader de gauche Hamdine Sabahi, s'accroche. Opposant historique au régime Moubarak, il s’est lancé dans une campagne qui semble perdue d'avance. Marion Touboul et Ahmed Sami l'ont rencontré.

 

 

 

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Quel est votre but en présentant à la présidentielle face à Abdel Fattah al-Sissi ?

L'Egypte a besoin d'un véritable changement dans la façon de gouverner. Il faut qu'il y ait un changement dans les politiques surtout celles qui touchent les couches sociales défavorisées. Pour y parvenir, la révolution doit accéder au pouvoir lors de la présidentielle à travers un candidat qui sorte de ses rangs. Mon but c'est donc de réaliser les demandes de la révolution du 25 janvier 2011. La révolution doit parvenir au pouvoir à travers les urnes, par la voie démocratique, c'est devenu mon devoir national alors qu'on a échoué jusqu'à présent.

Pensez-vous rencontrer des difficultés dans votre campagne ?

Je ne pense pas que les organes de l'Etat vont m'empêcher de faire des meetings mais ils vont prendre des raisons sécuritaires comme prétexte. J'attends de voir jusqu'à quel point ils vont utiliser cet argument sécuritaire pour empêcher ma campagne. Pendant la collecte des signatures, les jeunes de ma campagne ont affronté beaucoup de difficultés, ils ont été harcelés dans la rue. Le problème, c'est que le régime actuel prend parti pour un candidat (ndrl : al-Sissi) dans ces élections. Or pour moi, il n'y aura pas de vraie démocratie en Egypte tant que l'Etat ne sera pas impartial. C'est pour cela que je suis candidat à la présidentielle. Je crois en la force du peuple et je pense qu'on peut arriver à freiner le taux de fraude électorale en Egypte. Je m'attends aussi à rencontrer des difficultés économiques car tous les hommes d'affaires sont derrière le candidat choisi par l'Etat et ils veulent protéger leurs intérêts.

Depuis la chute de Morsi, on assiste à une répression féroce de la part de police contre les opposants au régime transitoire, vous attendiez-vous à cette évolution de la situation au lendemain du 30 juin ?

Je n'aurais jamais imaginé que les autorités auraient de nouveau recouru à la répression après le 30 juin. Cette violence de la part du régime est une grave erreur. Les autorités actuelles ont divisé les Egyptiens qui sont sortis manifester contre Morsi le 30 juin. Elles ont recouru à la violence contre des manifestants pacifiques qui, pour beaucoup, ont participé à la révolution de 2011. C'est absurde que les hommes de Moubarak soient aujourd'hui sur le devant de la scène politique et les révolutionnaires soient en prison. Je pense que si Moubarak est tombé, son régime est toujours là. Les politiques appliquées sont les mêmes, elles n'ont pas changé depuis la révolution. Donc la question est la suivante : est ce que ces politiques vont continuer ou non ? Je vois que l'Egypte ne vivra pas de changement politique si al-Sissi est président. Il est le fils du régime de Moubarak et une grande partie de ceux qui le soutiennent sont les hommes d'affaires et des hommes politiques qui ont intérêt à ce que l'ancien régime perdure. Comme al-Sissi bénéficie de leur soutien, il va devoir leur rendre des comptes s'il parvient au pouvoir.

Etes-vous pour la réconciliation avec les Frères musulmans ?

Je ne pense pas que les Frères musulmans, en tant que confrérie ou en tant de parti politique, aient une chance de retourner sur la scène politique. C'est leur punition pour avoir recouru aux armes et au terrorisme soit directement soit indirectement à travers leurs alliés. On ne peut pas construire l'avenir du pays en présence de la confrérie. Ils ont eu leur change, ils ont échoué et ils ont fait l'erreur de recourir à la violence. Mais les Frères musulmans en tant que citoyens doivent avoir les mêmes droits que tous les égyptiens dans un pays qui respecte la suprématie de la loi. Si je suis président, il n'y aura aucun distinction entre les Egyptiens en raison de leurs idées politiques. C'est exactement comme dans plusieurs pays européens qui interdisent les partis nazis. L'expérience avec les Frères musulmans a été douloureuse pour le pays et pour le bien de l'Egypte il ne faut pas redonner du crédit à la confrérie.

http://info.arte.tv/fr/portrait-de-legyptien-sabahi-candidat-rival-du-general-al-sissi

19 avril 2013

Les musulmans contre les frères musulmans

En Egypte, le président Mohamed Morsi est dans une situation critique. Il perd chaque jour des électeurs à cause de la crise économique qui ronge le pays en raison notamment de l'effondrement du secteur du tourisme. Même au sein de la prestigieuse institution d'Al Azhar, symbole de l'islam sunnite à travers le monde, on hausse le ton contre les Frères musulmans. Certains des imams sortis de l'université d'Al Azhar osent critiquer haut et fort le président, issu des frères musulmans. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

31 mars 2012

Le Sinaï, après la révolution

En Egypte, dans le Nord Sinaï, la révolution a changé la donne : la police, qui tenait la région d'une main de fer, a été chassée par la population. Dans ce chaos, les Bédouins se livrent, sans peur, à tous les trafics et notamment à celui des marchandises et des armes qui passent dans la bande de Gaza via des tunnels de la contrebande. Des groupes islamistes se sont même installés au Sinaï. Ils remettent en cause les accords de paix de Camp David avec Israël et font exploser régulièrement le gazoduc qui relie l'Egypte à Israël.

De Marion Touboul, Ahmed Hassan Sami et Wissam Charaf - ARTE GEIE / Solas Films – Grande Bretagne 2012

12 mars 2012

Le courage d'une activiste syrienne

 

Cette jeune femme a connu les geôles syriennes pendant cinquante-deux jours pour avoir participé aux manifestations dans le Nord du pays et avoir secouru des révolutionnaires blessés. A l'occasion du sommet de l'ONU pour les droits de l'homme et de la démocratie, elle racontera le calvaire qu'elle a vécu dans son pays. Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la TSR.

9 avril 2014

Égypte : la résistance des étudiants islamistes

En Égypte, les universités comptent parmi les derniers bastions des islamistes chassés du pouvoir par les militaires. Des étudiants sympathisants de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi se sont regroupés et manifestent quotidiennement contre les militaires. Des affrontements qui ont déjà fait plus de 20 étudiants morts. Le reportage au Caire de Marion Touboul et d’Ahmed Hassan Sami.

14 septembre 2010

Égypte : les Bédouins acculés à la contrebande ?

Les Bédouins tirent-ils d'importants profits grâce aux tunnels qui relient l'Égypte à la Bande de Gaza ? Ont-ils d'autres moyens de contribuer au développement économique du Sinaï ? Pour répondre à ces questions, Marion Touboul, correspondante d'ARTE Journal en Égypte, s'est adressée à l'écrivain Massaad Abou Fagr. Originaire de Rafah, cet écrivain s'inspire de la vie des Bédouins pour ses romans. Il est aussi un farouche opposant au président égyptien Hosni Moubarak. Le régime égyptien actuellement au pouvoir est, selon lui, à l'origine des problèmes des Bédouins et notamment de leur recours à la contrebande. Une interview réalisée par Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour ARTE Journal.

Rafah tunnels, bonus interview on Arte.tv
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21 juin 2012

Égypte-présidentielle : d'où vient Mohamed Morsi ?

Alors que l'incertitude règne toujours sur l'état de santé de l'ex-président Moubarak, le résultat de l'élection présidentielle se fait attendre, dans un climat de grande tension. Les deux candidats en lice, l'islamiste Mohamed Morsi et l'ex-Premier ministre de Moubarak Ahmad Chafiq, revendiquent tous deux la victoire. Les avocats des deux candidats viennent de déposer des recours concernant des violations supposées des règles encadrant la campagne et le décompte des votes. L'islamiste Mohamed Morsi, 62 ans, membre des Frères musulmans fait toutefois figure de favori, au grand dam des militaires qui assurent la transition depuis le départ de Moubarak. Selon les derniers sondages, Morsi l'emporterait sur Chafiq avec 52% des suffrages. Qui est l'homme qui pourrait être le premier président démocratiquement élu d’Égypte ? Pour répondre à cette question, Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami, correspondants d'ARTE Journal en Égypte s'est rendue El Adwa, à 100km au nord du Caire, c'est là que Mohamed Morsi a grandi. Reportage

30 octobre 2012

Ces Egyptiens qui partent pour le djihad en Syrie

560 morts, c'est le bilan des 4 jours qui se sont écoulés en Syrie : 4 jours censés être une trêve dans les combats pour la fête de l'Aïd El Adha. Pour la première fois, l'armée de Bachar Al Assad a bombardé Damas aujourd'hui.

Ces violences incessantes contre le peuple syrien poussent de plus de volontaires de pays de la région à venir prêter main forte à l'armée syrienne libre. C'est le cas de certains égyptiens, recrutés et acheminés dans le plus grands secret. Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami ont pu en rencontrer quelques uns au Caire, des hommes qui veulent s'engager et qui parfois ont été destabilisés par ce qu'ils ont trouvé sur place.

 

5 juillet 2013

Egypte : Les frères musulmans en ligne de mire

Depuis le 26 juin dernier, les heurts ont fait plus de 80 morts dans le pays, et la situation est loin d'être stable. Les islamistes ont eu beau insister sur le caractère "pacifiste" de leur mobilisation, des habitants de plusieurs quartiers du Caire ont vu leurs partisans armés de sabres, de bâtons ou encore d'armes automatiques. Le Guide suprême Mohamed Badie, et son numéro 2 Khairat-al-Chater, ont été arrêté. Le procureur général a annoncé que des poursuites seraient engagées contre certains dirigeants – M. Badie – dans le cadre d'une enquête pour "incitation au meurtre" de manifestants. Difficile pour les Frères musulmans et leurs partisans d'accepter que leur président élu démocratiquement soit ainsi chassé par l'armée. Les pro-Morsi se sont donc regroupés au sein du «Front national de défense de la légitimité»et ils dénoncent à présent «la terreur de l'Etat policier». Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami auprès de ces militants en colère.

3 avril 2010

L'Immeuble Yacoubian : l'Egypte d'Alaa El Aswany

"La dictature élève des barrières, alors je ne suis pas content, c'est pour cela que j'écris",
explique Alaa El Aswany.

Avec son premier roman, "l'Immeuble Yacoubian", fresque sur le Caire contemporain, cet auteur égyptien a mis en branle une véritable insurrection intellectuelle dans son pays.

"L’Immeuble Yacoubian" se décline en livre, en film et en série télévisée. L’œuvre fait scandale depuis le milieu des années 2000 car elle présente une image critique de l'Egypte de Moubarak.

A un an de l’élection présidentielle, qui sera un moment clé dans l'histoire de l'Egypte, El Aswany ne se prive pas de défier le régime vieillissant d'un président Hosni Moubarak âgé de 81 ans, dont la santé est de plus en plus fragile.

Le roman dresse le portrait des habitants d'un bâtiment du centre du Caire, avec un thème à chaque étage : pauvreté, montée de l'islamisme, homosexualité taboue, liberté d'expression bafouée, violence du régime.
Ces sujets font la une des quotidiens égyptiens en cette période préélectorale.
Hosni Moubarak se représentera-t-il à la présidentielle après trois décennies au pouvoir ou tentera t il d'imposer son fils Gamal?

Nos reporters ont interrogé Alaa El Aswany sur son engagement intellectuel et politique. Ils l’ont suivi à l'aéroport lorsqu'il va accueillir en héros le plus crédible des candidats potentiels contre la dynastie Moubarak: Mohammed El-Baradei, prix Nobel de la paix et ancien patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Notre équipe a filmé le Caire avec le regard d'Alaa El-Aswany. Elle est allée à la rencontre des "vrais personnages" de l'Immeuble Yacoubian. Parmi eux, un ancien ministre nostalgique, un télécoraniste radical, un terroriste reconverti, des journalistes en lutte avec la liberté d'expression - l'un d'entre eux a même été torturé en prison pour ses idées - et un auteur, spécialiste du Caire "gay", quartier de la capitale égyptienne qui est supposé ne pas exister.

L'Immeuble Yacoubian diffusé sur Arte-Reportage : Marion Touboul, Ahmed Hassan Sami, Hervé Amoric, Nicolas Hénin
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5 décembre 2011

La vague islamiste

Lors du premier tour des législatives en Egypte, les islamistes ont récolté 65 % des voix la semaine dernière, toutes tendances confondues. Les Frères musulmans se sont taillés la part du lion devant les salafistes dont le score est sans doute la très grosse surprise du scrutin. Qui sont ces radicaux fondamentalistes ? Reportage Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

25 janvier 2012

Égypte : des projections pour dénoncer les crimes de l'armée

Un an après la révolution, le climat est des plus moroses en Égypte. Nombreux sont ceux qui estiment s'être faits confisquer la révolution et tout particulièrement les jeunes militants pro-démocratie. Le pays est toujours régi par un conseil militaire dont les troupes s'illustrent en matière de violation des Droits de l'Homme. Les images montrant comment les militaires usent d'une grande violence à l'encontre des militants qui continuent à manifester place Tharir, ont fait le tour du monde. Le mois dernier, le cas d'une jeune femme tabassée et traînée à terre par les forces de sécurité au cours d'une manifestation réclamant la fin de la transition militaire, avait ému la communauté internationale.

Le mouvement "Askar Kazeboon" sous haute surveillance...Seulement voilà, en Égypte, ces images ne sont pas diffusées par la télévision officielle. Des activistes ont donc créé le mouvement, "Askar Kazeboon", littéralement militaires menteurs". Objectif : organiser des projections sauvages, notamment dans les quartiers populaires, pour montrer le vrai visage de l'armée à la population. Le matériel vidéo utilisé est composé d'une multitude de petites vidéos filmées par téléphone portable. Le mouvement s'est aussi lancé dans la vente de DVD, sous le manteau. Un militantisme qui peut s'avérer dangereux : un organisateur du mouvement a récemment été assassiné et d'autres craignent désormais pour leur vie. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami, correspondants d'ARTE Journal au Caire.

1 avril 2012

La culture et les islamistes

Après l’écrasante victoire des islamistes lors des législatives, l'Egypte commence à ressentir l’influence de ces religieux. Dans leur ligne de mire, les artistes. En novembre dernier, un salafiste déclarait par exemple que les romans de Naguib Mahfouz devaient être interdits car ils faisaient l’apologie de la drogue et de la prostitution.
Ces menaces envers le milieu culturel sont-elles sérieuses ? Comment les artistes y font-ils face ?
Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour Arte Journal :

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