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30 juin 2007

IPhone affronte une concurrence féroce sur le marché des téléphones mobiles

Au moment où le groupe americain "Apple" lance son téléphone mobile "IPhone" sur le marché américain, une concurrence féroce a commencé entre les fabricants de téléphones mobiles qui combinent les avantages de téléphone et de radios mobiles reliés à Internet.

Apple espère que son téléphone mobile, qui inclura la possibilité de surfer l'internet, connaîtra le même succès que son produit "IPod". Mais les experts dans le domaine des communications pensent qu'"Apple" doit s'imposer sur le marché afin que le groupe puisse réaliser ses objectifs.

Selon les experts, la concurrence dans le domaine de la téléphonie mobile ne sera pas facile, comme ce fut le cas de "IPod", parce que les fabricants comme "Nokia", "Sony Ericsson" et "LG" ont commencé, depuis un moment, à produire des téléphones permettant, eux aussi, l'écoute de la musique.

Afin de commercialiser le "IPhone", Apple a décidé de le vendre exclusivement dans ses 162 magasins déployés à travers les Etats-Unis, et dans les magasins appartenant à "ATT", premier fournisseur des services de télécommunications aux Etats-Unis. Ceux qui veulent acheter le "IPhone" aux Etats-Unis doivent s'abonner pour deux ans à "ATT" afin qu'ils puissent l'utiliser.

Toutefois, David Kerr, analyste économique à "Strategy analytics", a estimé que cette mesure ne garantit pas à "Apple" le contrôle du marché. Il souligne que les concurrents de "ATT", comme "Sprint Nquestel Corp" et "Version Wireless", fruit d'un partenariat entre "Version Communications" et "Vodafone", ne vont pas rester les bras croisés. "Ils s'efforceront de fournir le même service par d'autres producteurs de téléphones mobiles.

Bien que les experts aient salué le nouveau téléphone, notamment au niveau de la taille, de son écran, de sa technique, le dilemme auquel le "Iphone" fait face est son prix. Il varie entre 500 et 600 dollars, selon la capacité de stockage (entre 4 et 8 GO). Ce prix élevé limiterait fortement la clientèle. Les études font remarquer que 85% des Américains ne dépensent pas plus d'une centaine de dollars pour acheter un téléphone mobile.

Kerr estime que si "Apple" a lancé le "IPhone" à un prix de 150 dollars, elle aurait réalisé un coup mortel à ces rivaux. Il souligne que "LG", "Samsung", "Nokia" et "Sony Ericsson" seront davantage attractifs après la baisse de leur prix.

Pour sa part, Avi Jerinjart, analyste économique à "Corenth Analysis", estime que "IPhone" ne devrait pas affronter pas une telle concurrence, étant donné qu'il s'agit d'une innovation. "Au lieu du clavier traditionnel, IPhone est tactile...En plus, les acheteurs veulent toujours posséder tout ce qui est moderne et à la mode", a-t-il dit.

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29 juin 2007

La cyber piraterie peut se transformer a une sorte de terrorisme?

L'attaque informatique qu'a dû récemment affronter l'Estonie a mis la lumière sur les risques potentiels de ce qu'on nomme les "attaques virtuelles" sur les pays technologiquement avancés. Un débat abordé lors de la première session du Forum de Genève de la sécurité.

Les attaques menées contre les installations publiques ou privées en Estonie en mai dernier par certains "cyberpirates" russes, ce qui a engendré la perturbation des systèmes informatiques (TI), ont poussé des experts à les appeler "la première guerre virtuelle" .. Cet événement a suscité des craintes que de telles attaques soient transformées en opérations terroristes.hackers_skeleton

Dans ce contexte, Miko Hiponnen, expert finlandais en matière de la sécurité de l'information, dit que la plupart des ministères de la défense étudient actuellement les moyens optimaux d'éviter ce genre d'attaques .. Il explique que le département américain à la Défense "Pentagone" a récemment publié un rapport dans lequel il a fait remarquer que certaines armées dans le monde, comme la Chine, avaient crée des unités spécialisées dans la réalisation des attaques virtuelles.

Pour sa part, George Jovi, un experts en matière d'anti-cyberpiratage, affirme l'importance du sujet qui n'était pas encore pris au sérieux... L'expert, qui a travaillé auparavant pour le "Royal Institute of International Affairs" à Londres, donne l'exemple de la guerre qui a eu lieu entre Israël et le Liban au cours de l'été 2006, qui a coïncidé avec une bataille "virtuelle" entre les militants des deux côtés.

De son côté, Alison Niles, directrice de l'Institut international de recherche pour la paix à Stockholm, voit que l'informatique pourrait être transformée en une arme pour les pays pauvres ou des groupes armés.. Faisant remarquer que l'informatique est une arme de la "guerre asymétrique" contre les riches et les pays technologiquement avancés.

Mais Hiponnen ne croit pas à la transformation de la cyberpiraterie en un terrorisme virtuel. "Les groupes terroristes veulent la destruction matérielle et la perte en vie humaine pour provoquer la terreur, alors que les attaques virtuelles ne font que paralyser les fournisseurs de services Internet (serveur)", a-t-il ajouté. D'autre part, Hiponnen constate que les crises et les conflits culturels et idéologiques offrent une atmosphère tout à fait appropriée pour les attaques virtuelles.

Il fait rappeller de la crise des "bandes dessinées" du Prophete Mahomet qui etait suivie par des attaques contre les sites internet de plusieurs médias danois. Toutefois, ce phénomène est encore à ses débuts jusqu'ici. Mais les sociétés caractérisées par le développement de l'internet sont devenues des cibles faciles à ce genre d'attaques.

Dans ce contexte, Carlos Moreira, Président de la société suisse spécialisée dans la sécurité de l'information "WiseKey", qui organise le Forum de Genève de la sécurité, explique que cette course à posséder des armes des informations pourrait causer d'énormes pertes économiques.hacker

De son côte, Ritz Rudy, responsable du "centrale d'enregistrement et d'analyse de la sécurité de l'information", organisme qui coordonne les mesures de protection de l'information en Suisse, a déclaré qu'à l'heure actuelle, il est impossible de prévenir ce genre d'attaques, visant à perturber les "serveurs" d'une entreprise ou d'une institution, parce que l'entreprise ne peut distinguer entre une visite légitime et d'autres hostiles à son site Internet.

Il precise que le seul moyen pour eviter ces attaques est l'augmentation du nombre de prestataires de services et d'accroître les capacités techniques et de la communication des pouvoirs aux pays qui pourrait être cibles par l'attaque. "La coopération internationale permet également de faciliter le processus d'identification des ordinateurs qui sont les sources de ce type d'attaques", dit-t-il.

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