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3 février 2005

Le discours de Bush suscite diverses réactions

Le discours annuel du president americain, George W. Bush, sur l'état de l'Union prononcé mercredi soir (heure de Washington), a suscité diverses réactions de par le monde. Aux Etats-Unis, les Démocrates ont sévèrement critiqué le discours dans lequel le président américain n'a pas donné un plan clair en ce qui concerne l'avenir de l'occupation américaine en Irak.

Commentant le discours, le leader de la minorité démocrate à la chambre des Représentants, Nancy Pelosi, a indiqué n'être pas informée par l'administration américaine d'un plan clair déterminant la fin de la présence américaine en Irak. Elle a ajouté que les Démocrates estimaient que tout plan crédible visant à retirer les forces américaines de l'Irak et à réaliser la stabilité devait comporter trois élements, à savoir : Passer la responsabilité sécuritaire aux Irakiens; accélerer le processus du développement économique en Irak et intensifier les efforts diplomatiques américains dans la région.
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Dans son discours, le président americain a refusé de fournir "un calendrier artificiel" pour le retrait des troupes américaines de l'Irak. Il a estimé que ce pays constituait "un front vital dans la guerre contre le terrorisme". "Nous défendons la liberté de nos amis irakiens. La liberté en Irak rendra, en retour, l'Amerique plus sure pour les générations à venir", a-t-il déclaré devant le Congres. "Nous ne fixerons pas un calendrier artificiel pour quitter l'Irak car cela pourrait enhardir les terroristes et leur faire croire qu'ils peuvent attendre que nous partions". Il a rappelé que les Etats-Unis se trouvaient en Irak pour obtenir un résultat : "Un pays démocratique, représentatif de son peuple, en paix avec ses voisins, et capable de se défendre". "Lorsque ce résultat sera obtenu, nos hommes et femmes servant en Irak rentreront à la maison avec les honneurs qu'ils ont mérités", a-t-il declaré.

En Irak, selon la chaîne de télévision américaine "CNN", des citoyens irakiens ont critiqué le fait que le chef de l'Executif américain n'avait pas annoncé un calendrier bien déterminé pour le retrait des forces américaines de l'Irak. Dans ce contexte, un Irakien a indiqué que l'absence d'un tel calendrier donnerait la légitimité aux groupes armes irakiens pour mener des attaques. La CNN a souligné que l'opinion publique irakienne pensait que la présence des Americains mènerait a davantage d'infiltration des combattants etrangers pour se joindre aux actes de résistance.
   
Quant à l'Iran, M. Bush a lancé un clair avertissement à ce pays. Il a estimé qu'il "restait le principal Etat dans le monde à soutenir le terrorisme". Le président américain a accusé Teheran de "vouloir se doter d'armes nucleaires tout en privant son peuple de la liberté qu'il recherche et qu'il merite".

Face a ces accusations, l'Iran a souligné qu'il s'agissait d'allégations denuées de tout fondement et que Washington ne cesse de repéter. L'agence de presse iranienne "IRNA", citant le porte-parole du ministere iranien des affaires étrangères, Hamid Reza Asefi, a souligné que le président américain avait oublié que 26 ans auparavant, l'Iran, par la révolution islamique, avait mis fin à l'hégémonie américaine.

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Concernant la Syrie, M. Bush a declaré qu'il "attendait du gouvernement syrien qu'il cesse tout soutien au terrorisme et ouvre la porte à la liberté". Il a accusé Damas "de continuer de permettre que son territoire, et certaines parties du Liban, soient utilisées par des terroristes qui cherchent à détruire toute chance de paix dans la région".

Commentant ces propos, le ministre syrien de l'Information, Mahdi Dakhlallah, a souligné que les menaces américaines à Damas n'apportaient rien de nouveau. Dans des déclarations faites a la chaine satellitaire "al-Jazeera", M. Dakhlallah a appelé "les raisonnables" dans l'administration americaine à adopter la voie du dialogue au lieu de celle des menaces.
   

En ce qui concerne le conflit israelo-palestinien, M. Bush a indiqué que "le but de deux Etats démocratiques, Israel et la Palestine, vivant côte-a-côte en paix est à porteé de main et l'Amerique les aidera à atteindre cet objectif". Il a egalement annoncé une aide de 350 millions de dollars aux Palestiniens.Le chef de l'Executif americain a noté que l'argent débloqué par Washington servirait à procéder à des réformes politiques, économiques et sociales pour les Palestiniens.

Initiative saluée par le ministre palestinien des Affaires des négociations, Saeb Orayqat, qui s'est felicité des propos de M. Bush concernant l'etablissement de l'Etat palestinien. Dans des declarations faites à la MENA, M. Orayqat a exprimé l'espoir de voir M. Bush réaliser sa vision quant à l'établissement de l'Etat palestinien indépendant avec la fin de 2005. Il a également souhaité que M. Bush élimine les obstacles israéliens entravant l'tablissement de l'Etat palestinien comme la colonisation, la confiscation des terrains et le mur de séparation.

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