Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Points de Vue
Points de Vue
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 112 072
26 février 2008

La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux : Un problème structurel

La hausse, sans précédent, des prix des produits agricoles sur le marché international constitue un phénomène mondial qui a pour raisons la hausse du pouvoir d'achat dans les pays émergents comme la Chine et le développement de la recherche en matière d'énergie propre, au moment ou les spéculations sur les matières premières vont bon train.

L'indice de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture "FAO", qui détermine les prix des denrées alimentaires dans le monde, a témoigne d'une hausse de 40% au cours de l'an dernier.biocarburant


En tête des denrées alimentaires dont le prix a augmenté figure le blé qui a enregistré, lundi, une hausse de prix de 2,2%, après que le Département americain à l'agriculture ait annoncé que les réserves americaines du blé utilisées dans la fabrication du pain et des gâteaux baisseraient de 25% cette année par rapport à l'année. En même temps, l'Institut canadien des statistiques a declaré que les stocks de blé canadien ont chuté de 30% par rapport à l'année dernière.

Thierry Le Francois, analyste à Natixis et spécialiste dans les affaires des matières premières, dit que le prix du blé a augmenté sur les marchés mondiaux depuis Janvier 2006 de 287%, tandis que les prix du maïs ont augmenté de 149%, le soja (129%) le riz (60%), le café (139 %) et le jus de fruits (23%). Dans ce contexte, Chris Leboly, un expert stratégique dans les affaires de l'inflation à la banque suisse "UBS" dit que ce phénomène a commencé il y a deux ans et s'est accéléré en 2007.

Les experts expliquent que l'évolution de la structure de la vie dans les pays émergents est à l'origine de ce phénomène. Par exemple, les Chinois dépendent d'un système alimentaire fondé de plus en plus sur la viande, ce qui exige l'élevage de plus de bétail et, par conséquent, d'accroître la demande sur le maïs, le blé et le soja comme alimentation, ce qui conduit à une augmentation des zones cultivées de telles cultures.

Ils estiment que les changements climatiques dont temoignait le monde au cours des deux ou trois dernieres années ont eu un impact significatif sur la pénurie de l'offre de ces cultures, notamment la sécheresse et la mauvaise production de blé en Australie. Thierry Francois fait remarquer que la "politique agricole commune" menée par l'Union européenne a conduit à la réduction des superficies cultivées. Il voit que les autorités européennes ont parié sur une baisse de la demande. Un calcul, selon lui, erroné.

Pour les experts, une des raisons de la hausse des prix des matières premières est la forte tendance en Europe et aux Etats-Unis de se dirigier vers l'énergie propre. Ces pays oeuvrent pour la production de biocarburants à partir des céréales et de l'huile, ce qui cause une pression sur les prix en raison de la forte demande. Cette tendance est devenue une concurrence pour la consommation alimentaires.

Selon les économistes, les risques d'un ralentissement économique mondial en raison de la crise des prêts hypothécaires à haut risque "Subprime", qui a frappé le secteur bancaire l'été dernier, a contribué au problème. Les matières premières, y compris les denrées alimentaires constituent un abri sur pour les investissements en période d'incertitude économique. Leboly dit que la tendance à la hausse des prix des cultures pose un "problème structurel" que puisse se poursuivre. Un avis que partage Thierry Francois, qui estime que, pour baisser les prix, il faut augmenter les zones agricoles ou retourner à un système alimentaire traditionnellement fondée sur la consommation du riz.biocarbu08

Certains experts voient que la réalisation de ces solutions ne sera pas possible tant que les pays émergents continuent à réaliser des taux élevés de croissance économique qui va renforcer le pouvoir d'achat. Ces experts indiquent que le PIB en Chine a enregistré une augmentation de 11% au cours de l'année dernière. Dans une étude réalisée en fin de l'année dernière, la Banque africaine de développement a indiqué qu'au moment ou l'Afrique est la principale source de la plupart des matières premières dans le monde, les économies africaines sont menacées en raison des prix élevés de ces matières, qui sont devenus un fardeau sur les consommateurs dans le continent noir, caractérisé par la hausse du taux de pauvreté.

De son côté, dans son rapport sur les perspectives économiques en Afrique, l'Organisation de coopération et de développement économique a indiqué que le développement de nouvelles sources d'energie comme alternatives du pétrole, telle la biocarburants produits à partir de céréales, ne mène qu'à accroître la crise de certains pays en développement, car cela exerce une pression sur les prix des produits alimentaires et, par conséquent, menace d'une famine dans l'avenir.

Publicité
17 février 2008

Selon des économistes, les menaces du Venezuela d'arrêter ses exportations pétrolières vers les États-Unis ne sont pas efficacie

Au moment où le Venezuelamenace, une fois de plus, de priver les États-Unis de son pétrole en riposte à leurs différends avec le groupe pétrolier américain "Exxon Mobil", les experts excluent l'idée que Caracas applique cette procedure. Elle aurait, selon eux, aurait des effets négatifs sur le Venezuela.

Cité par "France 24", Elio Oheb, rédacteur en chef de la revue americaine "World Petroleum" dit qu'au moment où les États-Unis sont le premier acheteur du pétrole vénézuélien, avec 3,2 millions de barils par jour, cette quantité ne représente que 10% des importations américaines du pétrole.chavez_2

Oheb explique que les États-Unis avaient déjà temoigné de l'arrêt des exportations pétrolières vénézuéliennes lors de la grande grève contre le régime du président vénézuélien Hugo Chavez en Décembre 2002, une grève qui a paralysé le secteur pétrolier au Venezuela jusqu'en Janvier 2003.

Et Oheb d'ajouter qu'à l'époque, le Mexique et le Canada, ont pu couvrir le manque du brut vénézuélien, un rôle que les deux pays peuvent toujours si Chavez met en œuvre ses menaces. Il fait remarquer qu'en cas d'arrêt des exportations petrolieres vénézuéliennes, les autorités américaines vont augmenter leurs achats du pétrôle du Moyen-Orient.

D'autres analystes économiques disent que si le président vénézuélien Hugo Chavez met en vigueur ces menaces, son régime sera "la première victime". Ils explique à Radio France International que si l'administration du Président americain George W. Bush est vraiment déterminée à renverser Chavez du pouvoir, elle pourrait annoncer intentionnellement le boycott du pétrole vénézuélien.

Les analystes voient qu'une telle mesure aurait un effet moindre sur l'économie américaine. "Mais elle va détruire l'économie du Venezuela, compte tenue de la qualité du pétrole vénézuélien (huile lourde) qui exige des raffineries spéciales qui se trouvent aux États-Unis", ont-ils affirmé.

Pour sa part, "Standard and Poor's" juge que la menace vénézuélien n'est pas appliquable car les importations americaines du pétrole vénézuélien représentent la moitié du revenu de la compagnie pétrolière nationale "Petrolios de Venezuela".

Les experts disent que 25% du PIB du Venezuela provient du secteur pétrolier, alors que les taxes payées par "Petrolios de Venezuela" représentent 50% du budget de l'Etat.

Selon la Banque "JB Morgan securities", l'arrêt du commerce pétrolier entre les deux pays est impossible. "L'attitude du gouvernement vénézuélien ne mènera qu'a créer un facteur psychologique qui pousserait les prix du brut à la hausse, à court terme.chavez_3

Jusqu'à présent, la réaction du gouvernement vénézuélien s'est arrêtée à la suspension des relations commerciales avec "Exxon Mobil", le plus grand groupe pétrolier dans le monde, accusé par Caracas de jouer les "escarmouches judiciaires et économiques".

"Exxon Mobil" a recourru a tous les moyens judiciaires pour obtenir une indemnisation de Caracas, après que cette dernière ait commencé, début mai, la nationalisation des gisements dans le bassin de l'Orénoque.

Le Venezuela veut acquérir au moins 60% du capital des entreprises qui investissent dans des gisements dans cette région, ce que "Exxon Mobil" a refusé. La compagnie americaine a déposé en Septembre une demande d'arbitrage international pour les dommages qu'elle avait subis après son retrait de l'Orénoque. Dans ce contexte, elle a demandé l'appui de nombreux tribunaux dans le monde, y compris le tribunal de New York.

Les mesures de prévention prises par "Exxon Mobil" devant les cours Britanniques et néerlandaises ont pour objectif le gel d'avoirs de 12 milliards de dollars appartenant à "Petróleos de Venezuela", alors que le gouvernement vénézuélien affirme que "Exxon Mobil" surestime la valeur de ses investissements au Venezuela.

7 février 2008

Le Petrole...mot cle du conflit au Tchad

Le souhait de contrôler la richesse pétrolière joue un rôle caché dans le conflit en cours au Tchad, où la production de l'or noir, même si elle n'est pas énorme, représente un cadeau du ciel pour ce pays considéré comme l'un des pays les plus pauvres du continent noir.

Selon le magazine "Africa Energy Intelligence" spécialisé dans le domaine de l'énergie en Afrique, le pétrole joue un rôle important dans le conflit entre le régime tchadien dirigé par Idriss Deby et les rebelles qui cherchent à s'emparer du pouvoir.Tchad

Dans son éditorial cette semaine, le magazine explique que, ce conflit, même s'il a un caractère "politique" de premier degré, il reflète l'existence de vieilles haines entre les différentes parties et "de nouvelles sources de revenus" que les rebelles jugent qu'elles doivent être partager.

Pour sa part, Nicolas Sarkis , expert en matière de l'énergie, écrit dans un article publié par la revue "Pétrole et gaz arabes" que ''le Pétrole joue un rôle extrêmement important dans le conflit au Tchad, où l'Etat est très pauvre et possède très peu de ressources au moment où le pétrole est certainement la principale source des revenus du pays''. Sarkis précise que l'opposition tchadienne affirme que le gouvernement a gaspille la richesse du pays.

Selon Philippe Augon, chercheur à la Fondation "Aris" et spécialiste de l'économie africaine, une grande partie des revenus pétroliers du Tchad a été utlisée dans des investissements liés à l'armement et pour enrichir des personnes proches du président tchadien, alors que les rebelles veulent leur part de ces revenus.

Les recettes pétrolières du Tchad étaient un sujet d'accord entre N'djamena et la Banque mondiale. Selon cet accord , N'Djamena doit consacrer 70% des revenus pétroliers pour le financement d'un oleoduc de 1000 km de longueur pour lier entre le gisement de "Duba" au Tchad et le port de "Kribi" au Cameroun. Les principaux donateurs ont porté plainte disant que le régime d'Idriss Deby ne respectait pas les 70%, notamment en raison de l'augmentation de ses dépenses militaires.Chad

Le Tchad produit 150 mille à 160 mille barils de pétrole par jour, alors que les réserves du brut sont estimées à quelque 1,5 milliard de barils, ce qui est très faible par rapport au Nigéria ,le premier producteur de pétrole en Afrique (2,12 millions de barils par jour de production et 36 milliards de barils comme réserves), où le pétrole constitue la raison principalle du conflit armé.

Selon Sarkis, avant 2003, lorsque le prix du baril de brut était inférieur à 28 dollars, le Tchad a témoigné beaucoup de difficultés pour financer la prospection du pétrole et attirer les compagnies petrolières internationales, notamment car le pays ne possède pas une debauche sur la mer ce qui exige la construction de pipelines à des coûts élevés.

Serkis ajoute que la situation a beaucoup changé depuis la flambée des prix du pétrole. Depuis, le pays est devenu le centre de l'attention des compagnies pétrolières internationales, alors que les revenus pétroliers sont devenus très importants pour l'économie du Tchad qui exporte la quasi-totalité de sa production.

Et sarkis d'expliquer qu'en 2004, les investissements étrangers dans le secteur pétrolier tchadien ont aidé l'économie du pays à réaliser un taux de croissance record de 30%. ''Mais ce taux a chuté à 8% seulement en 2005'', dit-il.

Les experts estiment que la richesse petrolière tchadienne n'est pas encore explorée et qu'il est possible de découvrir d'énorme gisements dans les prochaines années... Ce qui soulève des ambitions des pays étrangers, notamment la Chine et les Etats-unis, au moment où la course pour assurer les sources de l'énergie bat son plein, notamment en Chine et aux Etats-Unis d'Amérique.

Partant de cette idée, le groupe americain "Exxon-Mobil" dirige le consortium chargé de la prospection du pétrole au Tchad et qui regroupe l'americain "Chevron" et le malaisien "Petronas". Mais, ce qui est remarquable est l'absence du géant pétrolier français "Total" du Tchad, malgré le fait que la France était l'Etat colonial du Tchad.

Dans ce contexte, Sarkis estime que les compagnies pétrolières américaines ont réussi à consolider leur présence au Tchad, ce qui a soulevé la rancoeur des entreprises européennes et chinoises. ''Dans cette optique, la rebéllion en cours est peut-être encouragé par des compagnies pétrolières opérant au Soudan, notamment les Chinois'', dit-il.

Pour Sarkis, la Chine, qui tirent 30% de ses besoins en petrole du Soudan, voit qu'à long terme, la meilleure stratégie sera le transfert du pétrole tchadien, à travers des pipelines, au "Port Soudan".

Il semble que plusieurs parties ont intérêt dans le pétrole tchadien, alors est-ce possible qu'une de ces parties oeuvre pour alimenter le conflit dans ce pays pour servir ses propres intérêts et objectifs?

3 février 2008

Les questions économiques : l'atout de la présidentielle américaine 2008

Les questions économiques sont devenues la principale préoccupation des électeurs américains ainsi que des candidats républicains et démocrates dans la course à la présidence. Cela s'explique par la crainte d'une récession et par les chiffres extrêmement mauvais en matière d'emploi au cours du janvier dernier.

A l'approche du "big Tuesday", le 5 Février, où 22 Etats américains choisiront leurs candidats, démocrate et républicain, aux élections présidentielles, les concurrents n'ont pas hésité à exploiter l'opportunité de commenter ces mauvais résultats.clinton

Les mauvais chiffres de l'emploi interviennent au moment où la crise de l'immobilier et ses conséquences inquiètent les Américains, bien plus que la guerre en Irak. Contrairement aux élections de 2004, où des questions comme l'assurance maladie et l'immigration étaient au centre des campagnes électorales, les candidats s'appuient cette fois sur l'économie.

Les Républicains ont réussi à gagner les élections présidentielles en novembre 2004 en mettant l'accent sur la question de la sécurité et les craintes des Américains des menaces terroristes, mais cette carte n'est plus jouable après la détérioration de la situation économique aux Etats-Unis. Les américains sont davantage préoccupés par des questions d'ordre économique à savoir : Vais-je conserver mon emploi ? Vais-je conserver mon logement ?. La peur est d'autant plus intense après l'échec de l'administration républicaine à gérer la crise liée à l'ouragan Katrina.

La crise des prêts à haut risque "Subprime", qui a frappé l'économie américaine l'été dernier et a causé la perte des milliers des Américains de leurs maisons, a été la goutte d'eau de trop. Obama

Hillary Clinton, qui aspire à être la candidate démocrate pour contester l'élection présidentielle, a déclaré que lorsque le président George W. Bush a affirmé que l'état de l'économie américaine était sain, 17 000 personnes avaient perdu leurs emplois. "Ce résultat est le pire depuis quatre ans et demi", a-t-elle ajouté.

Hillary a affirmé que le taux de croissance de la plus forte économie du monde était, pour la première fois, très faible alors que les indices montraient un ralentissement au cours du quatrième trimestre de 2007.

Dans un communique publie samedi, Hillary Clinton a mis l'accent sur la nécessite que le plan de redressement économique, examiné actuellement par le Congrès, pour "renforcer les prestations de chômage".

L'ex-première dame américaine a appelé, une fois de plus, à attribuer des subventions pour assurer le paiement des factures de chauffage, le gel de la confiscation des maisons pour 90 et le gel des taux d'intérêt pour les prêts hypothécaires à haut risque.

De son côté, le concurrent de Hillary Clinton pour la nomination démocrate, Barack Obama, a indiqué que ces résultats étaient inquiétants et reflétaient la nécessité de l'augmentation par le Congrès des aides octroyées aux chômeurs dans le cadre d'un plan visant à revitaliser l'économie américaine.

McCainObama a accusé l'administration Bush de se satisfaire d'une seule solution face aux problèmes économiques, à savoir, une haute réduction des impôts pour les entreprises et pour les classes les plus riches dans la société américaine. Obama a attaqué le candidat pressenti pour être le chef de file du parti républicain John McCain, de "soutenir les réductions d'impôt auxquelles il s'est opposées". Obama a affirmé qu'en cas de son élection comme président, il changerait la politique économique "catastrophique" adoptée par les républicains.

Côté républicain, McCain a dit qu'il connaissait les souffrances des Américains. Il a affirmé que le Congrès devait approuver rapidement le plan de la relance de l'économie américaine et donner un caractère permanent sur les réductions temporaires des impôts.La Chambre des représentants a approuvé mardi dernier un plan pour relancer l'économie, un plan négocié avec le président Bush, alors que le Sénat a lancé jeudi dernier son propre plan et reporté le vote sur le texte. Mais, le plan du Sénat affronte une opposition de la part des Sénateurs républicains dont le soutien est nécessaire pour obtenir une majorité de soixante voix requise pour l'approbation.

Il est à noter que le Sénat propose un plan de réduction des exonérations fiscales accordées aux individus avec l'élargissement de cette exemption pour inclure 20 millions de personnes supplémentaires dont les chômeurs et les retraités.

Publicité
Points de Vue
Publicité
Newsletter
Publicité