Egypte: les anciens partisans de Moubarak sont de retour sur la scène politique
Certains citoyens ferment les yeux sur le passé controversé de ces politiciens.
Certains citoyens ferment les yeux sur le passé controversé de ces politiciens.
Les Frères musulmans de Mohamed Morsi sont appelés à boycotter le référendum.
Aujourd’hui encore, les Egyptiens votent pour leur future constitution. Le “oui” devrait largement l’emporter. Résultat d’une très vaste campagne menée par l’Etat en faveur de ce texte qui donne la part belle à l’armée.
Le référendum sur le projet de constitution en Egypte divise les partis islamistes. Alors que les Frères Musulmans, dont le chef Mohammed Morsi a été éjecté du pouvoir par l'armée, ont choisi de boycotter le scrutin, certains partis salafistes, qui pronent un islam à tendance rigoriste, notamment le parti Al Nour, ont quant à eux, préféré participer au scrutin et voter en faveur d'une constitution qui limite pourtant la place accordée à la religion. Le reportage de Marion Touboul, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami.
Ahmed Ban est politologue au centre égyptien El Nil d’études stratégiques et économiques. A la veille du référendum il en analyse les enjeux, ainsi que le rôle de l’armée dans l’Egypte de demain. Propos recueillis par Marion Touboul, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami pour Arte.
L'Etat, les médias gouvernementaux font ouvertement campagne pour le "oui" à la constitution avec une très vaste campagne d'affichage dans les rues du pays. Cela vous surprend-il ?
Cette constitution inscrit-elle l'Egypte sur le chemin de la démocratie ?
Les Egyptiens, fatigués de trois ans de crise économique et d'instabilité, semblent vouloir s'en remettre pleinement à l'armée. Comment expliquez-vous cette confiance entre le peuple et les militaires ?