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29 mai 2012

Egypte : la stratégie des Frères musulmans

Le QG de campagne d'Ahmad Chafiq, dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, a été incendié lundi soir au Caire. Les résultats officiels publiés quelques heures plus tôt ont confirmé la présence de Chafiq au second tour face à Mohammed Morsi, issu des Frères musulmans. Les partisans d'Ahmad Chafiq accusent ceux de son adversaire d'avoir orchestré le saccage. La police a procédé à huit arrestations aux abord du QG.

Le duel politique lui, promet d'être serré. Les scores définitifs du premier tour rendus publics ce lundi placent en effet les deux finalistes au coude à coude : Mohammed Morsi avait obtenu 24,35% des voix contre 23,25% pour Ahmad Chafiq. L'issu du second tour de la présidentielle égyptienne des 16 et 17 juin est d'autant plus incertaine que la participation d'un des deux candidats pourrait être remise en cause. Une loi dite d'"isolement politique", adoptée le 12 avril par le Parlement prévoit d'interdire à tous les anciens proches de Moubarrak d'exercer des droits politiques pendant dix ans. Conformément à cette loi, la candidature de l'ancien premier ministre Ahmad Chafiq avait d'ailleurs été invalidée dans un premier temps avant d'être acceptée en appel mais la justice égyptienne se prononcera à nouveau sur son cas le 11 juin prochain.

D'ici là, il faut bien faire campagne et dans les deux camps, il s'agit d'abord de rassembler. Dès lors, quelle va être la stratégie électorale des Frères musulmans pour affronter le candidat de l'ancien régime Ahmad Chafiq ? Réponse avec le reportage au Caire des envoyés spéciaux d'ARTE Journal Barbara Lohr, Ahmed Hassan Sami, Joseph Gordillot et Mathieu Boetsch.

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28 mai 2012

Egypte-présidentielle : le désarroi des révolutionnaires

Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en Egypte ne sont pas encore officiels mais déjà on sait que le second tour des 16 et 17 juin prochain, se jouera entre un ancien cacique du régime Moubarak et un islamiste. Pour de nombreux jeunes qui ont mené la révolution place Tahrir, cela revient à choisir entre Charybde et Scylla. Leur désarroi est grand. Barbara Lohr, Marion Touboul, Ahmed Hassan Sami, Joseph Gordillo et Mathieu Boetsch, envoyés spéciaux d'ARTE Journal en Égypte, les ont rencontrés au Caire.

 

 

                                                                           BONUS WEB

 

Pour Mostapha El-Labbad, chercheur au Centre El-Sharq du Caire (Centre de recherche sur le Proche et le Moyen-Orient), les Égyptiens se trouvent face à un choix cornélien avant le second tour de la présidentielle : un ancien pilier du régime Moubarak ou un islamiste issu des Frères musulmans. Il craint que le grand perdant de ces premières élections libre depuis la chute du régime soit le mouvement révolutionnaire.

 

24 mai 2012

Égypte-présidentielle : Islam et révolution

Le candidat à la présidentielle Abdel Moneim Aboul Foutouh séduit un électorat de plus en large qui comprend aussi bien des libéraux que des salafistes. Islamiste dit modéré, il a été exclu par les Frères musulmans pour avoir participé àl'implantation d'un hôpital de campagne sur la place Tahrir pendant la révolution. Ses positions moins radicales en faveur des femmes et de la minorité chrétienne ont également contribué à son exclusion de la confrérie religieuse. Quelles sont aujourd'hui les raisons de son succès ? Un reportage de Barbara Lohr Ahmed Hassan Sami, Joseph Gordillo et Mathieu Boetsch, envoyés spéciaux d'ARTE Journal en Égypte.

 

                                                                      BONUS WEB

Pour la première fois les Égyptiens élisent librement leur président. A l'issue de ces élections, l'armée s'est engagée à rendre le pouvoir aux civils. L'enjeu de ce scrutin est d'autant plus important que la rédaction de la nouvelle Constitution est suspendue. Le futur vainqueur imposera sa préférence pour un régime parlementaire, mixte ou présidentiel et son avis aura une incidence sur la rédaction de la futur Constitution.

Quelles seront les pouvoirs du futur président ? L'élection présidentielle se transforme-t-elle en referendum pour ou contre la Constitution ? Tewfik Aclimandos, chercheur au Collège de France et grand spécialiste de l'Égypte, répond aux questions d'Arte.

Quels sont les pouvoirs du futur président ?

 

Ce scrutin présidentiel ne tourne-t-il au referendum pour ou contre la révolution ?

 

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