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5 juillet 2013

Quelle est la situation en Egypte ?

 TAHRIR30JUINMon témoignage sur la Duetsche Welle avant les accrochages qui ont eu lieu le soir du vendredi 5 juillet.

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4 juillet 2013

Egypte : les femmes et la révolution

Parmi les plusieurs milliers de manifestants de la place Tahrir, beaucoup de femmes étaient présentes ces derniers jours pour contester le pouvoir de Morsi. Ces militantes n'ont pas hésité à donner de la voix et ce malgré les risques d'agression sexuelle qui planent sur elles. Près d'une centaine d'entre elles ont été victimes de viol ces derniers jours. La chute de Morsi reste pour elles l'occasion de revendiquer encore un peu plus leur droit dans ce pays d'Afrique du nord. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

 

4 juillet 2013

Au lendemain de l'éviction de Mohamed Morsi

TAHRIR30JUIN  Impression pour la Deutsche Welle au lendemain de la chute du régime des Frères musulmans 

 

3 juillet 2013

Egypte: fin de l'ultimatum

Fin de l'ultimatum lancé par l'armée. Elle promet d'établir une feuille de route pour sortir le pays de l'impasse. Que pensent les Egyptiens de l'intervention de l'armée ? Reportage Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

2 juillet 2013

Les Egyptiens veulent être rassurés

L'ultimatum lancé le 1er juillet au chef de l'état par le général Abdel Fattah al-Sissi a replacé l'armée au centre de l'échiquier en Egypte. Incontournable auparavant, elle était retournée dans l'ombre avec l'élection du président Morsi l'année dernière, jusqu'à ce que le mécontentement populaire l'oblige à sortir de sa réserve. Mais quel est le rôle de l'armée égyptienne, pourquoi le peuple la soutient-elle tellement ? Ahmed Hassan est journaliste au Caire, il nous explique ce retour en grâce de l'armée. Une interview menée par Dorothée Haffner pour ARTE Journal.

ARTE Journal : Comment expliquer le soutien du peuple à l'armée ? Les Egyptiens ont-ils oublié les crimes commis par l'armée en 2011, leur incapacité a régler la situation économique du pays ?

TahrirAhmedAhmed Hassan : Après un an des Frères musulmans au pouvoir sans que l'opposition ne propose d'alternatives, les Egyptiens n'ont plus confiance en la politique. Ils ne voient plus que l'armée pour sauver le pays, le stabiliser, pour que l'économie reprenne. Bien sûr on craint de voir l'armée reprendre le pouvoir, mais on espère qu'elle a tiré une leçon des évènements de 2011 et instaure un Conseil présidentiel temporaire, organise une nouvelle Constitution digne des Egyptiens et après des élections législatives et présidentielles.

Les Egyptiens veulent-ils la stabilité à tout prix ?

Il faut savoir que les Egyptiens ne sont pas un peuple vraiment révolutionnaire. Ils cherchent à améliorer leur vie quotidienne et ils veulent être rassurés. Ils veulent d'abord un retour à la normale pour leur vie quotidienne et après la démocratie, la liberté, etc... Plus de 60% des Egyptiens vit sous le seuil de pauvreté, donc les grands discours de démocratie, c'est pour les intellectuels. Le peuple veut tout d'abord un retour à la normale...

Qui fera partir Morsi ? L'armée ou le peuple ?

C'est le peuple. Ce qu'on ressent dans la rue c'est la volonté du peuple, bien sûr soutenue par l'armée, mais la source de la légitimité c'est le peuple. Au moins 17 millions d'Egyptiens sont descendus dans la rue depuis trois jours. Et puis le communiqué de l'armée est très clair: l'armée ne souhaite pas faire partie de la vie politique du régime. Mais comme c'est son rôle de protéger le peuple, elle va décider d'une feuille de route et encadrer son application. L'armée égyptienne ne s'intéresse pas à la vie politique comme les gens le pensent. Elle s'intéresse à garder ses privilèges selon la Constitution, c'est à dire que son budget notamment reste secret et elle veut garder le contrôle sur ses projets économiques.

Une fois Morsi parti, l'Egypte en aurait-elle fini avec les Frères musulmans ?

Ahmed Hassan : Peut-être mais ce serait une grave erreur de passer outre 5 millions d'électeurs islamistes qui l'ont élu il y a un an. Leurs erreurs actuelles découlent du fait qu'ils n'avaient pas l'opportunité de s'exprimer auparavant. Le meilleur serait de les absorber dans la société égyptienne, ils ont le droit d'être représentés comme tout le monde, il ne faut pas les isoler.

La révolte pourrait-elle être mise en stand-by, si j'ose dire, avec le début du ramadan bientôt ou au contraire exploser pour de bon ?

Le ramadan commence dans environ une semaine. D'ici là on saura si le régime des Freres musulmans s'est terminé tranquillement ou s'il y a eu un bain de sang. Ou bien ce sera un ramadan calme parce-que tout sera réglé, ou bien ce sera un ramadan sanglant.

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2 juillet 2013

Egypte: Morsi apparaît de plus en plus isolé

Sous le coup d'un ultimatum fixé par l'armée, le président a été laché par cinq de ses ministres, alors que dans la rue, l'opposition égyptienne parle déjà de transition. Reportage realisé pour la RTS par Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami

2 juillet 2013

RTBF : L'Egypte...Bras de fer entre le peuple et les Frères musulmans ...et l'armée?

TAHRIR30JUINUn bilan de cette année de présidence de Mohamed Morsi, à la fois, politique, sociale et économique. Bilan aussi des attentes et déceptions de la population égyptienne depuis les manifestations de la place Tahrir en 2011.

 

 

 

 

Pour analyser tout cela, des invités :

Bichara  KHADER, professeur à l'UCL et directeur du Centre d'études et de recherches sur le Monde Arabe contemporain.

Ahmed Hassan SAMI, journaliste à l’agence de presse Mena au Caire.

Gérard CHALIAND, géopolitologue.

 

 

1 juillet 2013

Égypte : anniversaire sous haute tension

ThawraL'Égypte a été brutalement secouée dimanche par des manifestations monstres contre le président Mohamed Morsi, au pouvoir depuis maintenant un an. La place Tahrir, épicentre de la contestation égyptienne, était pleine à craquer, et les affrontements entre partisans et opposants ont fait au moins 7 morts et près de 600 blessés. Le quartier général du parti des Frères musulmans a également été incendié. Les explications d'Ahmed Hassan, journaliste de la Middle East News Agency pour Radio Canada

 

30 juin 2013

L’Egypte rouvre ses plaies

Il y a un an, l’islamiste Mohamed Morsi était élu président. Dimanche, ses opposants descendent dans la rue pour demander sa démission. Au risque d’affrontements sanglants

Paniqués à l’idée de voir se profiler une nouvelle vague de violence, les Égyptiens n’en ont pas pour autant oublié leur sens de l’humour. Aux terrasses des cafés du centre-ville du Caire se raconte cette blague : "Un Égyptien rencontre Mohamed Morsi et lui énumère les problèmes actuels du pays : la crise économique, l’effondrement du secteur touristique, la fuite des investissements, le manque d’essence, les pannes d’électricité... 'Et qu’est-ce que je peux faire?', répond le président. 'Démissionner', rétorque l’homme." L’histoire résume le moral des Égyptiens, qui oscille entre détermination et résignation.

Les jeunes laïques à l’origine de la fronde

GraffitiDimanche, c’est jour de mobilisation générale contre le président, à l’occasion du premier anniversaire de son accession au pouvoir. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dans les rues du Caire. La capitale vit déjà plongée dans une angoisse similaire à celle précédant un ouragan. La plupart des boutiques ont baissé leurs épais stores en métal, seules les épiceries demeurent ouvertes pour approvisionner des familles qui se ravitaillent comme pour tenir un siège de plusieurs semaines. Les enfants lancent des regards inquiets vers le ciel où tournoient les hélicoptères de la police, qui surveille et photographie les quartiers sensibles où pourrait naître un début d’émeute.

Preuve du climat de tension extrême qui règne à travers l’ensemble du pays, les affrontements entre partisans et adversaires du chef de l’État ont débuté dès vendredi soir à Alexandrie, où trois personnes ont trouvé la mort dont un Américain de 21 ans, enseignant au Centre culturel américain. Il photographiait les locaux du Parti de la liberté et de la justice (Frères musulmans) alors incendiés quand un coup de couteau l’a mortellement atteint à la poitrine. En raison de la tragédie, le département d’État américain a annoncé le rapatriement de certains de ses diplomates en poste en Égypte. Depuis Johannesburg, samedi, Barack Obama a exprimé son "inquiétude" sur la situation.

À l’origine de cette fronde contre Morsi, les jeunes laïques de la campagne Tamarod - littéralement "rébellion" -, qui depuis deux mois parcourent le pays, des couloirs du métro à ceux des entreprises, avec entre les mains une pétition appelant à la démission du président. Ils auraient obtenu 15 millions de signatures (ils en revendiquent 22 millions). "Tout ce qui intéresse Morsi et ses alliées terroristes, c’est de verrouiller le pays pour en faire une dictature qui ne garantira que les intérêts du clan des Frères musulmans, s’indigne Ahmed El-Masry, l’un des instigateurs de la campagne dans le quartier populaire de Shoubra, dans le nord du Caire. Ils nous menacent de mort, veulent supprimer notre liberté d’expression, mais ils n’y arriveront pas." Dans la rue, le jeune homme distribue des cartons rouges où est écrit le mot-slogan de la révolution de 2011 : "Dégage". "Mohamed Morsi veut nous apprendre notre religion, ce n’est pas cela qu’on attend de lui, s’énerve de son côté Saïd Adel, un instituteur à la retraite. Ses discours sont minables, remplis de fautes de grammaire, il n’est pas digne de l’Égypte."

L’armée souffle le chaud et le froid

Face à cette offensive, les partisans du président ont contre-attaqué avec la pétition appelée Tagarod ("impartialité"), qui aurait collecté 11 millions de signatures. Ahmed Hosni, un ingénieur islamiste détenu pendant dix ans dans les geôles sous Moubarak, aborde l’échéance de dimanche confiant, déroulant la rhétorique des Frères musulmans : "Les Égyptiens ont élu Morsi démocratiquement. Or notre Constitution stipule qu’il a un mandat de quatre ans. Demander sa démission va à l’encontre de la démocratie." Lui et ses pairs manifesteront devant la mosquée Rabia Al-Adawiya, dans le quartier de Medinet Nasr, à quelques jets de pierre du palais présidentiel, où les adversaires de Morsi ont prévu de se retrouver.

Alors que l’affrontement s’annonce inévitable, le sort du pays repose dans les mains de l’armée, qui souffle dans ses déclarations le chaud et le froid. Le général Abdel Fattah Al-Sissi, ministre de la Défense, a annoncé la semaine passée que les militaires agiraient pour "protéger la volonté du peuple". Un message de soutien aux contestataires, croit comprendre une partie de l’opposition, qui rêve de leur retour au pouvoir pour mettre fin à l’instabilité politique. Et les Égyptiens d’inventer cette nouvelle blague : "Soldats, si vous intervenez de nouveau, cette fois-ci venez avec des avions, on s’est déjà pris en photo avec vos chars."

 

Article écrit avec Marion Touboul pour le Journal de Dimanche, le 30 juin 2013

29 juin 2013

La tension monte en Egypte à la veille du premier anniversaire de l'accession au pouvoir de Mohamed Morsi

Une grande journée de manifestation est prévue. Des Egyptiens ont lancé une pétition pour demander la démission du président Morsi. Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la RTS

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