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7 mars 2011

La République Démocratique de Tahrir

Le 11 février 2011, une date que les Egyptiens n’oublieront jamais. C’est le jour où ils ont pu faire chuter le Régime sans violence et sans le soutien de l’armée en manifestant sur la Place Tahrir (Libération) pendant 18 jours.


La_place_Tahrir_n_a_pas_desempliKlaxons, musique, feu d'artifices…on se croyait un soir de match de foot, après une victoire, sauf que l'ambiance y est encore beaucoup plus intense…Cette journée-là, la République Démocratique de Tahrir a atteint son but : Renverser Hosni Moubarak.


Les manifestants qui sont sortis de chez eux le 25 janvier pour chercher leur liberté auprès d’un régime dictatorial, veulent désormais célébrer, annuellement, cette expérience qui leur a permis de se connaître.


Cette expérience a aidé le peuple égyptien a retrouver des valeurs comme l’amour, la solidarité, la dignité...Des valeurs qui etaient en train de disparaître en raison de l’oppression subie pendant 30 ans.


Un quasi "Etat" a été crée sur cette place située au centre ville du Caire. Des centres de premier secours, un comité d’organisation, un autre pour la sécurité, d’autres pour nettoyer la place ou l’entrée des vendeurs, des comités pour l’alimentation, des estrades qui servent à des stations de radio pour s’exprimer sur la place…


"La place Tahrir m’a aidé à découvrir plein de choses", dit Mohammad, 19 ans, qui tient un petit café de manière illégale et est venu rejoindre les manifestants pour protester contre les violences policières. "Avant cette Révolution, je comprenais rien à la politique. Une fois j’ai décidé de venir voir ce qui se passe ici, le premier qui m’a parlé était un jeune qui parle plusieurs langues. Ca m’a dégoûté et m’a laissé penser que les manifestations ne sont que des jeunes bourgeois qui ont un peu de temps libre et n’ont pas besoins de l’argent. Mais, il m’a demandé pourquoi je suis venu…Je lui ai dit que à chaque fois que je rentre tard chez moi et je croise un policier dans la rue il m’amène au commissariat de la police et je ne sors pas qu’après que je paie un pot-de-vin c’est-à-dire la petite somme d’argent que je gagne par jour…J’ai passé deux heures avec ce jeune homme qui m’a expliqué pourquoi ils sont là et qu’ils défendent tout les Egyptiens. Il m’a même prouvé qu’il n’y a aucune différence entre riches et pauvres sur la place. Ils dorment tous sur la place sous les mêmes couvertures et partagent les mêmes repas".


Malgré leur fatigue et leur visage sales après plus de deux semaines de protestations, musulmans, coptes, laïques, hommes, femmes, n’arrivent pas à quitter la place où ils vivaient unis pour aboutir à leur objectif : voir leur pays libre et démocratique.


"Nous avons vécu ici comme frères et sœurs", dit Salma, une jeune réalisatrice de 23 ans. "Je n’avais aucun contact ni avec les Frères musulmans ni avec les Salafistes. Sur la place, j’ai découvert qu’ils sont pacifistes comme nous. Ils veulent la même chose que nous. La seule différence entre nous c’est la manière de pratiquer la religion …Eux aussi, ils nous ont découverts, nous ne sommes plus des diablesses pour eux parce que nous ne portons pas le voile".

Une idée Partagée avec Omar, un jeune de 24 ans qui vient de finir ses études et qui appartient à un milieu social très aisé. Pour Omar, c’est le régime qui voulait faire échouer cette Révolution en lançant ce complot comme quoi elle était dirigée par les Frères Musulmans. Le but étant d’obtenir le soutien de l’Occident islamolophobe. "Arrêtons ces mensonges, dit Omar, Ici sur la place il n’y a aucune emblème religieuse. C’est une Révolution nationale qui regroupe les religieux et les laïques, les chrétiens et les musulmans, les vieux et les jeunes, les pauvres et les riches…Ca n’a été jamais une Révolution pour établir un Etat islamique".

Tahrir_chretiens_protegent_musulmansTrois semaines avant la révolution "Blanche", les relations entre musulmans et chrétiens ont témoigné d’une détérioration sans précédant en raison de l’Attentat qui a visé l’Eglise d’al-Quidissein a Alexandrie le 1er janvier. Mais la place Tahrir a tout changé. Désormais, les chrétiens n’accusent plus les musulmans d’être a l’origine de cette attentat, Pour père Mina qui se trouve sur la place pour conduire les messes organisées pendant les manifestations, "c’est le régime qui a planifié cet attentat pour semer la zizanie entre Chrétiens et Musulmans pour attirer l’attention du peuple loin de la corruption et autres crimes qu’il commis..Regardez, quand nous prions, ce sont les Musulmans qui nous protègent contre toute éventuelle attaque du régime pour s’emparer de la place et quand ils prient nous prenons la relève", indique-t-il. "Ne trouvez-vous pas étrange que malgré le retrait des forces de l’ordre des rues du Caire et d’Alexandrie depuis le 28 janvier et le chaos qui a régné ces villes aucune église n’a été touchée ? Tout le peuple les a défendues", ajoute-t-il.

Les Frères Musulmans et les salafistes ont été clairement aperçu pour la première fois, sur la place Tahrir dans l’après midi du mercredi 2 février quand le régime a recouru aux baltaguis (malfaiteurs) et la police secrète, déguisée en manifestants pro-Moubarak, pour attaquer les protestataires et évacuer la place Tahrir. Ces soi-disant pro-Moubarak ont utilisé des balles réelles, des cocktails Molotov, de l’acide sulfurique, des armes blanches et des pavés dans l’attaque.

Les jeunes frères musulmans se sont précipités sur la place pour sauver les manifestants et organiser la défense de la place. Réprimée par les autorités depuis 30 ans, la confrérie a une grande expérience de cette lutte contre ce genre d’attaques.

Peter, un jeune chrétien, est devenu ami avec Tawfiq, l’un des frères musulmans. Ils remercient Dieu qu’ils soient venus. "Nous étions à deux doigts d’être massacrés. Ils sont venus nombreux pour nous renforcer..Tawfiq m’a sauvé de deux baltaguis qui m’ont coincé dans une impasse donnant sur la place". Pour Tawfiq, il n’a rien fait d’extraordinaire. "J’étais chez moi quand j’ai vu sur la télé ce massacre organisé par le régime contre les protestataires sur la place Tahrir. Je me suis trouvé, sans réfléchir, sur la place Tahrir pour les défendre. Ce n’était pas une initiative des Frères musulmans. Tous les Egyptiens se sont précipités pour sauver cette belle Révolution pacifiste".

Youssef, un jeune frère musulmans, ne comprend pas pourquoi l’occident a peur de la confrérie. "Les occidentaux ne vivent pas en Egypte. Ils ne savent pas que dans mon village au Delta (nord de l’Egypte), le régime ne fournit aucun service, C’est la confrérie qui offre ce qu’elle peut aux habitants du village Musulmans et Chrétiens, d’où vient sa popularité". Pour Youssef, l’expérience de la République Démocratique de Tahrir est une preuve de la coexistence de tout le monde. "Je prend mon petit déjeuner avec les laïcs Musulmans, mon déjeuner avec les frères Musulmans et mon dîner avec les coptes…J’espère que cette situation demeure".

Musulmans_et_Chr_tiens_chantent_ensemble_en_Egypte_du_jamais_vuGamal Hanafi, un ex-député frère musulman et membre du Conseil d’administration du syndicat des avocats justifie l’absence officielle des Frères musulmans des manifestations pendant les premiers jours. "Ce sont les jeunes qui ont appelé à ces manifestations, nous ne voulions pas leur voler leur Révolution et pour que le Régime ne nous utilise pas comme prétexte pour l’avorter mais nous étions dans la rue avec les jeunes en tant que partie du peuple égyptien", a-t-il affirmé.

Pour soulager l’Occident et les Egyptiens, Les frères Musulmans se sont engagés à ne pas présenter de candidat aux élections présidentielles de septembre prochain. En plus, Gamal Hanafi a affirmé que les frères Musulmans ne poseront leurs candidatures que dans 35% des circonscriptions pendant les législatives comme d’habitude. "Ce que nous voulons c’est un régime démocratique, juste et honnête", a-t-il précisé.

Abdallah, un musulman laïc du Caire, lui avoue qu’avant cette révolution, il avait peur que les frères prennent les rennes du pays. Mais, après ces trois semaines sur la place, il n’a plus de crainte. "Ils ne sont pas des monstres et même s’ils le sont, si nous souhaitons une vrai démocratie et si la majorité les choisi au pouvoir, il n’y a qu’accepter le choix du peuple…Il faut que l’Occident arrête son hypocrisie et son soutien aux régimes corrompus".

 

Article écrit pour le numéro 46 de la revue Le Courrier de l'Atlas (Mars 2011)

http://www.lecourrierdelatlas.com/emag/2011/NUM046/#/36/

 

 

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20 février 2011

Quand reprend-on les activités sportives en Egypte?

 

championnat

 

revolutionegarRFI Sports

 

 

18 février 2011

L'Egypte sans Moubarak, jour 7 : joie et nostalgie

La place Tharir était à nouveau noire de monde aujourd'hui au Caire, une semaine jour pour jour après le départ du président Hosni Moubarak. Et l'ambiance était à la fête, plus d'un million d'Égyptiens sont venus célébrer la fin du régime Moubarak qui a régné d'une main de fer sur l'Égypte pendant 30 ans. L'occasion aussi de célébrer l'armée qui a protégé les manifestants et, par sa neutralité, permis la chute d'Hosni Moubarak. Nombreux sont toutefois ceux qui en ont profité pour rappeler aux autorités militaires de transition que l'heure est venue de recevoir les fruits de la révolution..

Pendant ce temps, à quelques kilomètres, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour proclamer leur affection à l'ex-président égyptien. Brandissant des drapeaux égyptiens, ils ont pleuré le Raïs, qu'ils considèrent comme "un père et un homme de paix" et religieusement écouté le dernier discours du président déchu diffusé par hauts- parleurs. Aucun affrontement avec des anti-Moubarak n'a été signalé.

C'est essentiellement sur Internet que la révolution a été organisée par la jeunesse égyptienne et c'est donc aussi sur le web que la première semaine sans Hosni Moubarak est célébrée, sous toutes ses formes. Hamdi El Arabi était sur la place Tahrir pendant les 18 jours de cette révolte historique. Un événement qu'il a choisi de relater dans un vidéo-clip, déjà vu un million de fois. Un reportage de Sophie Rosenzweig, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami pour ARTE Journal.



 

17 février 2011

Égypte : les Frères Musulmans veulent fonder un parti

En Égypte, le mouvement citoyen pour la démocratie appelle ses partisans à défiler ce vendredi au Caire pour célébrer la chute, il y a une semaine, du président Hosni Moubarak.

Les Frères Musulmans, qui constituent la principale force d'opposition, devraient être massivement présents. Ils mettent actuellement les bouchées doubles pour se transformer en parti politique. Selon les estimations, la confrérie islamiste compterait entre 2 et 5 millions de membres. Avec une telle base électorale, quel sont les objectifs politiques des Frères Musulmans ? Quelle sera leur position face au voisin israélien ? Éléments de réponse avec Sophie Rosenzweig, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami, envoyés spéciaux d'ARTE Journal au Caire.



14 février 2011

France Culture Spéciale Egypte après Moubarak

Suite au départ annoncé du président égytien, Hosni Moubarak, vendredi dernier, l'équipe des Matins a sauté dans l'avion direction Le Caire, pour proposer à ses auditeurs d'humer de plus près l'air cairote... En première partie le journaliste Mohamed Ragab relève la parole du peuple sur la place Tahrir et, dans une deuxième partie, Marc Voinchet et Vincent Lemerre interrogent  Dina El Khawaga, professeur à l'Université du Caire, Ahmed Hassan Sami, journaliste à la Middle East News Agency et le Dr Taimour Mostafa Kamel, président du Parquet Administratif.

Emission préparée par Hassane M'Béchour et Vincent Lemerre.

http://www.franceculture.com/emission-les-matins-speciale-egypte-1-2011-02-14.html

 

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13 février 2011

L'Egypte sans Moubarak, jour 2

Hosni Moubarak est toujours cloîtré dans sa résidence de Charm El Cheick. L'étau commence à se resserrer autour du président démissionnaire et surtout de sa fortune, estimée entre 40 et 70 milliards de dollars. Le Conseil fédéral suisse a déjà fait bloquer ses avoirs éventuels dans la Confédération et appelle la communauté internationale à suivre la même démarche. Pendant ce temps, dans les institutions égyptiennes, y compris dans la prestigieuse salle du Conseil des Ministres, les portraits du Raïs sont décrochés.

L'armée continue à gérer les affaires courantes et multiplie les mesures pour tourner la page de l'ère Moubarak. Les deux chambres du parlement sont dissoutes, la Constitution est suspendue. Le Conseil des forces armées planche sur la formation d'un gouvernement de transition qui sera chargé de gérer le pays pendant les six prochains mois.

Pendant ce temps, sur la place Tahrir, deux types de manifestants se côtoient : les "révolutionnaires" les plus radicaux, qui estiment que toutes leurs revendications n'ont pas été entendues, et les policiers venus réclamer une hausse de salaire et surtout la clémence de la population. Aux ordres du régime, ils avaient violemment réprimé les manifestations tout en continuant à bénéficier d'un vaste système de corruption. Sophie Rosenzweig, Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami, envoyés spéciaux d'ARTE Journal, étaient sur la place Tahrir au Caire.

12 février 2011

Premier jour de l'Egypte sans Moubarak

Toute la nuit dernière, l'Égypte a fêté le départ d'Hosni Moubarak. Les militaires sont particulièrement célébrés par la population. Ils ont protégé la place Tharir et les anti-Moubarak pendant les heures les plus noires de cette révolution éclair. L'armée promet une transition vers un pouvoir civil et dispose pour ce faire de la confiance d'une majorité d'Égyptiens. La place Tharir ne désemplit pas, mais cette fois l'heure n'est plus à la protestation mais au nettoyage. Un reportage de Wissam Charaf et Ahmed Hassan Sami, envoyés spéciaux d'ARTE Journal en Égypte.

5 février 2011

Les tunnels perdurent car rien n’est fait en termes de développement

3 questions à Ahmed Bahnassy, chercheur au Centre d’études de la Middle East News Agency (MENA)

RafahEst-ce que le commerce des tunnels durera longtemps ?

L’attaque israélienne contre la Flotilla, le 31 mai dernier, avait des retombées directes sur le commerce des tunnels. Israël s’est trouvé obligée d’alléger son blocus imposé à la Bande de Gaza, notamment la rentrée des produits alimentaires et de constructions. C’est à dire les produits qui passent le plus par les tunnels. C'est-à-dire que quand Israël durcit le blocus, les tunnels sont très actifs et vice-versa.

Les Israéliens accusent l’Egypte de ne rien faire a l’égard des …Est-ce que c’est vrai que les services de renseignements égyptiens dirigent des tunnels ?

Dire que le gouvernement égyptien sait tout sur les tunnels et ne fait rien, cela n'est que des allégations israéliennes. Pourquoi alors l'Egypte construit le mur sur les frontières? Il y a un mois, la télévision israélienne a diffusé un documentaire sur les tunnels de Gaza avec une liste des noms des Palestiniens responsables de ces tunnels, pourquoi alors ils n’ont pas agit? Ils ont mené la dernière guerre contre la Bande de Gaza fin 2009 sous prétexte d’éradiquer les tunnels. Mais bizarrement, les Israéliens ne sont pas rentrés dans la soit-disant zone des tunnels.

En ce qui concerne les services de renseignements égyptiens, je ne pense pas qu'ils dirigent des tunnels, peut-être qu'ils tournent le dos pour certains tunnels pour alléger la situation dans la Bande de Gaza. C'est à dire, ils laissent passer les besoins alimentaires nécessaires pour les Gazaouis afin de maintenir la sécurité de l'Egypte. Je vous rappelle de ce qui s'est passé en janvier 2008 quand les Palestiniens de Gaza ont franchi les frontières égyptiennes pour avoir accès à leurs besoins.

Beaucoup des bedouins se plaignent de la violence avec laquelle les forces de l'ordre égyptiennes les traitent?

Je ne veux pas qualifier de violence ce qui se passe entre les forces de l'ordre égyptiennes et les Bédouins en Sinai. Ces derniers vivent sur le territoire égyptien contrôlé par le gouvernement égyptien et ou sont appliquées les lois égyptiennes. Le gouvernement prend les mesures nécessaires pour réaliser ses intérêts sécuritaires. Les Bédouins sont également impliqués dans le trafic des drogues et des armes. Mais, je dois avoue qu'il y a des abus de la part des forces de l'ordre dus au regard au bedouin en tant que traitre et l'absence du developpement humain au Sinai. Ces abus sont très dangereux pour la sécurité nationale de l'Egypte. Le Sinai est une zone exemptée des armes et les Bedouins ont leur armes, alors ils peuvent être la première ligne de défense de l'Egypte en cas d'une attaque israélienne comme ils peuvent être la première source de danger selon la manière qu'on les traite.

Article écrit pour le numéro 45 de la revue Le Courrier de l'Atlas (Fevrier 2011)

http://www.lecourrierdelatlas.com/emag/2011/NUM045/#/73/

 

 

 

1 février 2011

Après le chaos : Chrétiens et musulmans défendent ensemble leurs quartiers

Dans les faubourgs du Caire, face aux pillards, les habitants des différentes communautés s'organisent en milices d'auto-défense. La police elle, a disparu. Un reportage de Marion Touboul, Ahmed Hassan Sami et Nicolas Hénin.

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-journal/3684134.html

31 janvier 2011

Le débat de France 24 : Égypte : un nouveau régime politique demain ?

Les Égyptiens demandent le départ du raïs Hosni Moubarak. Mais alors que le régime vacille, qui pourrait prendre les rênes du pays arabe le plus peuplé ? L'armée, Mohamed ElBaradei, les Frères musulmans ?... Débat avec les invités de Vanessa Burggraf, alors que la mobilisation contre le président Moubarak ne faiblit pas.

Vanessa Burggraf reçoit :

  • Sophie POMMIER, Chargée de cours à Sciences Po Paris, analyste géopolitique de l'Égypte
  • Bassam TAHHAN, Professeur de géopolitique à l’ENSTA (Ecole Nationale supérieure de techniques avancées) et spécialiste du Monde arabe
  • Majed NEHME, Directeur du mensuel Afrique-Asie
  • Ygal SAADOUN, Envoyé spécial de France 24 au Caire
  • Ahmed HASSAN SAMI, Blogueur au Caire

Première partie :

http://www.france24.com/fr/20110201-debat-egypte-nouveau-regime-politique-moubarak-manifestations-freres-musulmans-elbaradei-armee-place-tahrir-partie-1

Deuxième partie :

http://www.france24.com/fr/20110201-debat-egypte-nouveau-regime-politique-moubarak-manifestations-freres-musulmans-elbaradei-armee-place-tahrir-partie-2

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