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13 mars 2007

Le retrait de Chirac de la vie politique unit la droite française

La décision du président français, Jacques Chirac, de ne pas se représenter aux élections présidentielles françaises, a suscité des réactions divergentes, à l'intérieur et hors de France, en raison de son poids politique.Cette décision a également influencé la campagne électorale, notamment au camp de la droite, à qui appartient Chirac.

A Paris, la décision de Chirac a conduit à l'unité des rangs de la droite. Une unité impossible à réaliser en cas d'une nouvelle candidature de Chirac compte tenu de la présence de Nicolas Sarkozy, un autre candidat de poids lourd au sein de la droite.

Dans ce contexte, le Premier ministre français, Dominique de Villepin, ministre français des territoires d'outre-mer, François Baroin, connus pour leur appui à Chirac, ont exprimé leur soutien à Sarkozy dans sa campagne électorale.

Cité par "Europe 1", De Villepin, qui rêvait de succéder à Chirac à l'Elysée, a dit qu'il serait désormais du côté de Sarkozy dans la bataille électorale et "dans la défense des principes de la droite française".

Cette déclaration intervient après des mois d'attitudes critiquantes entre De Villepin et Sarkozy et de mauvaises relations personnelles entre eux dans le cadre de la crise du "contrat de premier embauche" (CPE) et la question de "Clearstream", dans laquelle Sarkozy et d'autres étaient accusés d'avoir reçu des pots-de-vin par le biais de comptes bancaires à l'étranger dans le cadre de la transaction de vente de frégates françaises à Taiwan en 1991.

Selon "France 24", François Baroin s'est déclaré déterminé à soutenir Sarkozy dans sa compagne électorale pour l'Elysée.

Pour sa part, Nicolas Sarkozy a exprimé ses remerciements à l'egard du soutien De Villepin, qui, selon Sarkozy, pourrait sauvegarder ses ambitions de la présidence et représenter une forte concurrence.

Toutefois, selon l'analyste politique français Dominique Rene, Sarkozy affronte toujours un obstacle de taille pour qu'il soit seul candidat de la droite francaise : Jacques Chirac n'a toujours pas dévoilé la personne préférée pour lui succéder".

René dit que Chirac, dans son discours, a voulu apparaître comme le président de tous les français. "Il aurait commis une grave erreur s'il avait appuyé une personne dans ce discours", a-t-il jugé, alors que d'autres analystes estiment que Chirac voulait garder une carte électorale dans ces mains, même après avoir annoncé qu'il ne poserait pas sa candidature à la présidence.

Les observateurs voient que Chirac avait récemment fait remarquer, d'une manière implicite, qu'il ne soutenait pas Sarkozy quand il a appelé à la création du Ministère de l'Immigration et citoyenneté. Cet appel était pris pour une critique indirecte de la stratégie de Sarkozy à l'égard de la migration, une stratégie jugée proche de la politique de l'extrême droite.Face a cette critique, Sarkozy a essayé de passee un message selon lequel l'appui de Chirac n'a aucun impact sur les chances des candidats. Il a déclaré à "France Inter" que la République de France n'est pas un "héritage" et que le président français ne choisit pas ses successeurs.

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