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25 septembre 2004

Selon un expert en économie: Les reformes économiques égyptiennes renforcent les investissements étrangers

"Les réformes économiques récemment adoptées par le gouvernement égyptien étaient caractérisées d'une vision claire à l'égard de ce qui est nécessaire pour améliorer la performance économique et surmonter les obstacles ayant affectés les investissements au cours des quelques dernières années", a dit Mark Johnson, expert en économie à l'EuroMoney. 

Johnson a affirmé que les démarches "audacieuses" et "accélérées" prises par le gouvernement en ce qui concerne la réforme renforçant la position de l'Egypte en tant que force motrice du développement et de la réforme dans la région arabe. "L'Egypte dispose des meilleures opportunités dans beaucoup de domaines économiques", a-t-il ajouté.

Selon Johnson, la conférence de l'EuroMoney, tenue mi-septembre au Caire, était une bonne occasion pour que les grandes entreprises mondiales s'informent de près du programme de réforme appliquée par le gouvernement.

"Les scénarios et les plans alternatifs proposés par le gouvernement, formé depuis deux mois seulement, pour accélérer le développement économique reflètent son intention de suivre une méthode bien claire pour atteindre ces objectifs", a-t-il souligné. "En même temps, le gouvernement reconnait la difficulté de la tâche qui lui incombe".

Et Johnson de prévoir que ceci encouragera le gouvernement égyptien à remplir ses promesses concernant les reformes et soumettre ce qui a été réalisé lors de la prochaine conférence de l'EuroMoney prévue en septembre prochain.

Quant aux impacts de la situation actuelle dans la région sur les économies de ses pays, Johnson a estimé qu'il était difficile de séparer  le développement économique et la situation politique. "Pour rétablir la stabilité dans la région, les reformes doivent être prises dans l'intérêt de la majorité et non pas la minorité". "Tous les pays de la régions affrontent les mêmes crises et problèmes", a-t-il conclu.

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16 septembre 2004

Le secteur privé du tourisme: Il faut un plan avant la construction de nouveaux hôtels en Egypte

Les participants au neuvième forum arabe de financement organisé par Euromoney ont affirmé l'importance d'avoir un plan avant de construire davantage d'hôtels en Egypte.

Lors de la séance "Investissement dans le tourisme", Mohammad al-Chabrawy, directeur général d'"American Express Travel Services", a souligné que la cadence actuelle de la construction hôtelière en Egypte risquait de doubler le nombre des chambres d'ici cinq ans, ce qui peut mener à un faible taux d'occupation dans les hôtels si le nombre des touristes reste stable. Une vision partagée par le directeur régional d'"Abercrombie & Kent Group" pour l'Egypte et le Moyen-Orient, Amr Badr.

Concernant les obstacles dressés devant les investissements dans le tourisme en Egypte, les participants ont affirmé la nécessité de savoir ce que l'Egypte pouvait offrir comme produit touristique. Selon M. Badr, cela nécessite des études sérieuses et des règles correctes concernant le développement touristique : "où, quand et comment ?".

Quant aux problèmes qu'affrontent les investisseurs dans le secteur du tourisme en Egypte, le PDG D'"Orascom Hotels holding", Samir Sawiris, a mis l'accent sur l'absence des vols charter pour le Caire. Concernant l'idée que le grand nombre de touristes est de nature a faire baisser la qualité des services, M. Sawiris l'a refutée et appelé à diversifier le niveau des touristes visitant l'Egypte. Une idée partagée par M. al-Chabrawy qui donne l'exemple des compagnies d'aviation qui offrent plusieurs classes sur le même vol.

Les participants ont appelé le gouvernement a appliqué la politique du "ciel ouvert" même s'ils ont avoué que la plupart des pays soutenaient les compagnies d'aviation nationales. Ils ont également appelé le gouvernement à les consulter lorsqu'il s'agit de décisions concernant le tourisme. "Nous sommes plus proches du marché et savons bien les changements survenus", soulignent-ils.

Dans ce contexte, ils se sont déclarés satisfaits de la nomination d'Ahmed al-Maghraby, ministre du Tourisme, car il est l'un des grands investisseurs dans ce domaine et donc informé de la nature du marché.

Les participants ont aussi reconnu la nécessité d'obtenir davantage d'investissements étrangers dans le domaine du tourisme vu l'insuffisance des capitaux nationaux. Ils soulignent que les banques, après avoir vécues la "crise des crédits" ces dernières années, sont devenues sensibles au sujet des crédits octroyés aux projets touristiques.

15 septembre 2004

L'Euromoney examine les nouvelles orientations des banques égyptiennes

Influencés par la crise des crédits non-remboursés auprès des banques égyptiennes, les participants au 9eme forum arabe de financement organisé par l'Institution Euromoney ont examiné les développements survenus au sein du système bancaire égyptien.

Lors de la session tenue sous le thème "Les leaders des banques égyptiennes : Les nouvelles orientations", Mahmoud Sayed Abdel latif, PDG d'"Egyptian American Bank" et "Bank of Alexandria", a indiqué qu'au passé les banques publiques avaient contrôlé entre 70 et 80% des emprunts et des épargnes en Egypte. "Mais leur quota actuel ne dépasse plus les 50%", a-t-il dit.

Il a ajouté que ce quota était dû aux efforts des banques et non pas parce qu'elles étaient le seul "acteur" sur le marché. "Cela prouve un phénomène sain sur le marche égyptien", a-t-il repris.

Une idée partagée par le PDG de "Banque Misr", Mohamad Kamal eddine Barakat, qui a ajouté qu'il s'agit d'une question de temps pour que la compétition soit farouche entre les banques publiques et privées pour avoir un quota sur le marché égyptien.

Mais le PDG de "Commercial International Bank" (CIB-Egypt), Hicham Ezz el-Arab, voit différemment les choses. Il estime que ces chiffres ne sont pas corrects. Selon lui, en ajoutant les contributions des banques publiques dans les "Joint ventures", le quota des banques publiques sera toujours entre 75 et 80%. "Aucun changement n'a eu lieu sur le marché égyptien", a-t-il renchéri.

Et M.Ezz el-Arab de demander s'il en revient à la justice que les banques publiques acquièrent les épargnes et les emprunts du secteur publiques ? M. Abdel Latif a indiqué que "historiquement, les fonds publiques étaient épargnés dans les banques publiques, le secteur publique ne pouvait prendre aucune décision contradictoire". Selon lui, la situation actuelle est différente. "Les banques privées ne prêtent qu'aux compagnies qui réalisent du succès", a-t-il dit.

Quant à la question des dettes et le volume des crédits non remboursés, le directeur exécutif de la banque "HSBC Egypt", Mounir Abdel Wahab, a affirmé que le volume de ces emprunts était dans les limites sécurisées.De son côté, M. Abdel Latif a souligné que certains prêts étaient remboursés et d'autres étaient restructurés.

A la question de savoir pourquoi les actionnaires, notamment dans les banques publiques, ne participent pas à la prise des décisions en ce qui concerne les prêts, M. Barakat a indiqué qu'il existait actuellement une loi contrôlant les emprunts. "Les fonds des dépôts et des actionnaires sont protégés par le gouvernement qui assume la responsabilité de couvrir tout crédit", a-t-il précisé.

Concernant les politiques de crédits, M. Abdel Latif a souligné que l'existence de liquidité ne signifiait pas le gaspillage en accordant des emprunts, comme s'était le cas dans les années 90. "Les banques sont devenues plus sensibles et sélectives en donnant des crédits", a-t-il dit.

A propos de l'effet de la réduction des tarifs douaniers sur l'importation, M. Ezz el-Arab a souligné que les banques avaient profité des leçons du passe. "Les banques n'accordent des crédits qu'aux importateurs des biens d'investissement.

14 septembre 2004

L'Euromoney examine les problèmes du financement de l'immobilier en Egypte

Les participants au 9eme forum arabe de financement, organisé par l'Institution Euromoney, ont discuté des problèmes du marché immobilier en Egypte.

Ils ont d'abord affirmé que ce marché avait besoin d'être stimulé afin d'augmenter la valeur des investissements.

Hussein Sabour, PDG de la Société "al-Ahly" pour le développement immobilier, a souligné l'importance du marché égyptien de l'immobilier, du point de vue volume. "Ce marché est caractérisé par une forte demande et par la diversité des catégories des acheteurs. Pour cela, il faut encourager les investissements dans ce secteur important pour le développement économique", a-t-il dit.

Et Sabour d'ajouter qu'il était nécessaire que les sociétés de financement immobilier récemment créées oeuvrent à fournir des des logements aux personnes ayant des revenus limites.

De son côté, Mohammed Nosseir, PDG du groupe "AlKan", constate que le marché de égyptien l'immobilier souffre d'un manque d'expertise en marketing, en plus d'une baisse du nombre de biens immobiliers. Cependant, Nosseir souligne que l'Egypte a réussi à obtenir quelques succès dans ces domaines, ce qui confirme que le marché est sur la bonne voie.Nosseir estime nécessaire de trouver un moyen d'aider les sociétés immobilières à couvrir les dépenses des unités qu'elles construisent.

Mohammed Montasser, directeur de la compagnie "Egyptian Experience LTD", indique que l'Egypte a une grande marge de manoeuvre dans le domaine du marketing de l'immobilier touristique. "Les Britanniques dépensent quelque 10 milliards de livres sterling chaque an pour acheter des logements dans les stations balnéaires en Espagne et en France", affirme-t-il. Ces Britanniques pourraient donc investir en Egypte grâce son climat agréable tout au long de l'année, outre le prix beaucoup plus bas des unités par rapport aux stations balnéaires en Europe.

Pour Florian Amereller, Vice President de la Chambre Arabo-allemande de l'industrie et du commerce, malgré la concurrence dont témoigne l'Egypte dans le marche immobilier de la part de Dubaï, Bahreïn, Qatar et Oman, le climat du pays est beaucoup mieux que celui de ces concurrents. "Le problème en Egypte est la lenteur des procédures administratives qui peuvent prendre six mois à un an, outre la mauvaise qualité des services et des facilités offertes, par exemple, la traduction des contrats rédigés en anglais est mauvaise et pas clairement définie", a-t-il conclu.

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