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1 mars 2006

Que sont les joueurs locaux devenus ?

Vendredi 3 février, deuxième quart de finale de la CAN : le pays organisateur affronte la RD Congo au Cairo Stadium. Tout oppose les deux sélections. Pourtant, si l'on y regarde de plus près, les deux équipes ont un point commun non négligeable : en ces temps de mondialisation du sport et d'expatriation tous azimuts des footballeurs africains, la RD Congo et l'Egypte s'appuient encore en majorité sur des joueurs "locaux", évoluant dans leur championnat national. On s'en doute, le phénomène n'a pas les mêmes racines dans l'un et l'autre des deux pays. Décryptage…

simbas_airness_gCe fut la première grande sensation de cette CAN 2006. Sur le terrain du stade de l'Académie militaire du Caire, les Simba battaient sans discussion le mondialiste togolais (2-0). Rapidement réduits à dix lors du match suivant, les joueurs de RD Congo parvenaient néanmoins à tenir en échec l'Angola, autre qualifié pour la Coupe du monde. Inhibés contre le Cameroun, les Simba quittaient finalement la compétition en quarts de finale, dominés par l'Egypte.

A chaque sortie, les hommes de Claude Le Roy auront toutefois séduit, voire franchement épaté. La surprise fut d'autant plus belle que cette équipe a été construite en bonne partie autour de joueurs locaux, quand la plupart des formations africaines sont aujourd'hui composées de professionnels évoluant dans les plus lucratifs championnats européens. Dès l'élimination, l'entraîneur français annonçait sa démission. Une belle aventure prenait fin, mais cette équipe avait montré que, pour les sélections africaines, la voie "locale" pouvait être carrossable.

Avant la CAN, l'entraîneur français ne cessait de marteler son credo. D'interviews en conférences de presse, Claude Le Roy répétait inlassablement la phrase suivante : "Un local de talent vaut mieux qu'un professionnel moyen." Pour l'expérimenté coach français, il en va d'une certaine philosophie du jeu, autant que d'un désir de faire appel aux forces vives d'une nation riche en footballeurs de talent.

Encore jeunes et non formatés par le professionnalisme à l'européenne, ces joueurs détonnent avantageusement. "Il y en a marre des gros balèzes dans le foot, de la force physique. Moi, je crois au jeu, à la technique. C'est le football que j'aime et que j'ai toujours défendu ! Le football est aussi un art, il ne faut pas l'oublier", assène Claude Le Roy, qui n'en finit pas de savourer sa revanche sur les râleurs et les railleurs : " On m'a dit que j'étais fou en alignant cinq joueurs de petite taille. Mais quand je vois Matumona Zola (voir notre encadré), qui mesure 1m60, se battre et prendre des ballons de la tête, je me dis que mes joueurs sont extraordinaires".

"Des joueurs athlétiques et solides"
Quid tout de même de cette question de la taille ? Autrement dit, les footballeurs de poche congolais peuvent-ils réussir à construire une carrière sur le long terme ? Pour leur entraîneur, il s'agit d'un faux débat : "S'ils étaient malingres, s'ils se retrouvaient par terre au moindre contact, je ne les prendrais pas dans mon équipe. Mais ce sont des joueurs athlétiques et solides. Plus globalement, l'argument de la taille a ses limites. Maradona, il était grand ? Messi, il fait deux mètres ?"

Réintroduire de la folie et de l'inventivité dans le football des années 2000, telle est l'objectif pour Claude Le Roy, qui ne cache pas son goût immodéré pour les dribbleurs : "Le football actuel se meurt de leur absence ! Heureusement qu'il y a Barcelone, heureusement qu'il y a les Simba !!!"

imagesCAD5SW92leRoyClaude Le Roy aime à citer un autre exemple de cet engagement de longue date en faveur du beau jeu : "A l'époque où j'entraînais Strasbourg, j'ai lancé Péguy Luyindula, autre joueur originaire de RD Congo. Avant son premier match en tant que titulaire, je l'ai convoqué et je lui ai tenu le discours suivant : 'C'est ton premier match, tu seras très observé, le public ne sera pas forcément tendre. Mais n'aie aucune crainte, et même si tu rates certains gestes, continue de tenter, essaie de ne pas te décourager car je te promets que tu seras encore titulaire pour les cinq matches suivants".

Autre signe de cet engagement, le fait de privilégier aux postes défensifs certains attaquants reconvertis. L'exemple de Gladys Bokese, le libéro des Simba est à ce sujet éloquent : "C'était un avant-centre de bon niveau. Mais il lui manquait un petit quelque chose pour devenir un avant-centre de niveau international, explique Le Roy. J'en ai fait un libéro en raison de sa vision du jeu et de ses qualités de conduite de balle. En règle générale, j'aime bien procéder de la sorte. J'avais déjà fait de même avec Emmanuel Kunde, qui de milieu axial s'était mué en libéro".

Travail de suivi
En faisant confiance à sa jeune garde locale, Claude Le Roy s'est également donné les moyens d'effectuer un travail suivi. Avec cette ossature basée au pays, rassembler son effectif est plus aisé. Et les démarches de détection trouvent rapidement des prolongements concrets. "Je fais beaucoup d'observation sur le terrain, dont la sélection bénéficie. Si je n'allais pas voir jouer les clubs locaux, à Kinshasa ou ailleurs, si je n'allais pas observer les tournois en province, je n'aurais pas déniché tous ces jeunes talents", explique le coach français.

Et de poursuivre : "C'est un travail de fond. J'avais fait pareil au Cameroun dans les années 80. C'est moi qui avait façonné l'équipe de 1990, celles des Tataw, Omam-Biyik, Kana-Biyik, Massing, Kunde etc. A l'époque on m'avait parfois reproché d'avoir écarté Abega ou M'Bida, mais j'avais tenu mon cap…"

Dès avant l'annonce de sa démission, Claude Le Roy doutait de la possibilité d'un tel travail en profondeur en RD Congo. "Le bel élan actuel risque malheureusement de ne pas durer, regrettait l'entraîneur. Tous ces joueurs vont à coup sûr être repérés par des recruteurs. Ils partiront très prochainement en Europe. Si seulement ce départ pouvait être différé d'une saison ou deux, il serait possible de faire de gros progrès au pays, dans la foulée de nos bonnes prestations actuelles".

14904Le temps, c'est donc ce qui risque de manquer le plus à ce pays, qui en a pourtant déjà beaucoup perdu dans une terrible guerre civile qui a fait 4 millions de morts. Claude Le Roy en est bien conscient : "Ce pays est encore convalescent, meurtri. Avoir une équipe composée de locaux en majorité, c'est aussi un signe de réconciliation nationale. Cet aspect a pas mal compté dans mon choix", avoue le technicien français.

La principale limite du système réside actuellement dans l'absence de clubs locaux dignes de ce nom. Seul le Tout Puissant Mazembe (connu à l'époque du Zaïre sous le nom d'Englebert) présente des infrastructures et une organisation quasi-professionnelles. Le même déficit de moyens n'épargne pas l'équipe nationale.

"Je ne demandais pourtant pas grand-chose, tonne Claude Le Roy. Le plus urgent était sans doute de disposer de terrains d'entraînement en bon état et entourés de grillages. Aujourd'hui, lorsqu'un ballon se retrouve en brousse, c'est un attroupement, avec des dizaines d'enfants qui se précipitent et trois minutes de palabres pour récupérer la balle, parce qu'un ballon ça représente un mois de salaire… Comment voulez vous entraîner avec la concentration optimale dans ces conditions ?", conclut l'ex-coach des Simba.

Ce manque de terrains aux dimensions réglementaires n'est pas sans conséquence négative sur le football pratiqué. Comme de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, la RD Congo manque cruellement de gardiens de qualité. Même quand ils s'avèrent efficaces, le style de ces portiers est rarement académique. Pascal Kalemba, gardien du club gabonais de Téléstar et des Simba, ne fait pas exception à la règle…

Autre risque, pas toujours facile à conjurer : celui de voir l'équipe nationale se retrouver coupée en deux, entre locaux et professionnels. A ce propos, Claude Le Roy ne botte pas en touche : "Les professionnels que j'ai laissés sur le banc ne le prennent pas tous bien. Un coach doit toujours veiller à éviter que certains développent des problèmes d'ego."

Des clubs trop gourmands
imagesCALWLO5ZDe telles difficultés n'épargnent pas la sélection égyptienne. Contrairement à son homologue congolais, pauvre et sommairement organisé, le championnat égyptien figure parmi les tous meilleurs du continent. Le fossé y est bien moins grand avec l'Europe. Pourtant, si plusieurs joueurs égyptiens ont déjà franchi la Méditerranée, rares sont ceux qui ont réussi durablement à l'étranger. Alors que les autres pays du Nord de l'Afrique (Algérie, Tunisie, Maroc) voient un nombre toujours croissant de leurs talents locaux partir exercer leur art en Europe, l'Egypte demeure à l'abri de cette tendance lourde.

A cette CAN, les Pharaons se sont illustrés avec une équipe composée à plus de 80% de joueurs évoluant dans le championnat national, dont les clubs s'illustrent régulièrement en Ligue des champions africaine. L'un d'entre eux, El-Ahly a ainsi remporté l'édition 2005 de cette compétition. Mais la qualité du championnat d'Egypte peut-elle suffire à expliquer la faible tendance des footballeurs égyptiens à l'expatriation ? Rien n'est moins sûr…

"Après la victoire de l'Egypte à la CAN 1998, 14 joueurs étaient partis à l'étranger. Beaucoup sont rapidement revenus", rappelle Chawqi Gharib, adjoint du sélectionneur égyptien Hassan Shehata. Seuls Mido, Hossam Ghali et Mohammed Zidan ont pris racine en Europe.

Pour l'entraîneur, il s'agit avant tout d'une question d'adaptation : "Le professionnalisme à l'européenne, cela signifie le sérieux et l'engagement. Or, trop souvent, les joueurs égyptiens ne s'engagent que s'ils sont sous pression psychologique. Ils deviennent célèbres trop facilement ici, et ont tendance à se reposer sur cette renommée vite acquise".

Si beaucoup de footballeurs égyptiens font toute leur carrière dans leur pays, c'est également en raison de la qualité et de l'opulence des clubs locaux. Selon Chawqi Gharib, celle-ci joue également des tours au football national. "Il faut avouer que les clubs égyptiens exagèrent sur le prix des jeunes joueurs. Ils sont trop gourmands et veulent bien souvent les vendre aux prix de grandes stars ! Cela constitue une entrave à leur départ à l'étranger."

Selon le coach adjoint de la sélection, le cas de Mido, qui est aujourd'hui le footballeur égyptien le plus connu en Europe, constitue un contre-exemple intéressant : "Ce joueur est parti à l'âge de 18 ans pour un petit prix. A mon avis, il faut aller dans ce sens pour ouvrir la voie au transfert régulier de nos meilleurs éléments de moins de 21 ans. Le football égyptien en bénéficiera !"

Les autorités sportives du pays en semblent conscientes, reste à traduire cette volonté en actes. Déjà, au lendemain de la CAN 1998, le président Moubarak avait donné des recommandations pour faciliter le transfert des jeunes Egyptiens à l'étranger. "Mais les clubs avaient continué de faire ce qu'ils voulaient", déplore Chawqi Gharib, qui réclame plus de fermeté à l'avenir dans l'application de telles directives.

 

Ahmed Fathi, la fierté d'Ismaili
imagesCA2FO2TXFathiA 21 ans, Ahmed Fathi poursuit une progression régulière. Sociétaire du club d'Ismaili depuis l'âge de 16 ans, le défenseur (ou milieu relayeur) de gabarit moyen (1m76, 72 kilos) a gravi les échelons un par un, sans accroc. Lancé petit à petit en championnat, il dispute en 2003 la CAN juniors au Burkina-Faso avec l'Egypte en tant que titulaire. C'est aujourd'hui sa deuxième CAN avec l'équipe A. "Lorsque j'étais enfant, je regardais les matches de Coupe d'Afrique à la télévision, je rêvais d'y participer sur le terrain, c'est aujourd'hui chose faite", raconte le numéro 7 des Pharaons, qui ne veut pas s'arrêter en si bon chemin : "Mon vœu le plus cher est de jouer un jour dans un grand club européen", avoue le jeune homme, fiancé depuis peu. Aligné à la place de Mohammed Abou Treka pour le match contre le Maroc, Ahmed Fathi a manqué une grosse occasion de but face au gardien adverse en première mi-temps. "Je sais que je dois encore progresser. Il me faut notamment améliorer ma qualité de centre", reconnaît ce joueur ambitieux. A suivre…


Matumona Zola, on l'appelle "Roum"
imagesCAT7NT6GzolaDepuis sa plus tendre enfance, il se fait appeler "Roum"… comme Rummenigge, ce grand attaquant allemand des années 80, avec lequel il a pourtant peu de points communs, sinon une enviable efficacité. A 25 ans, Matumona Zola n'est plus un junior depuis belle lurette, mais ce milieu offensif axial a attendu cette CAN 2006 pour crever l'écran. Originaire de la région du Bas-Congo, sociétaire de l'AS Vita Club, ce meneur de jeu de poche a impressionné par la précision chirurgicale de sa patte gauche et par sa vista panoramique. Toujours bien placé dans les intervalles, Matumona Zola bonifie tous les ballons qui passent entre ses petits pieds. Aussi net que sa tignasse est touffue, le jeu de "Roum" avait déjà déchaîné voici un an les convoitises des grands clubs sud-africains, les Kaizer Chiefs et les Orlando Pirates en premier lieu. A l'époque, Matumona Zola n'avait pas donné suite, soucieux sans doute de ne pas "s'enterrer" loin de l'Europe. Celle-ci lui fera t-elle les yeux doux ? L'avenir le dira…


Les joueurs locaux, sélection par sélection
Afrique du Sud (17) Gardiens : Moneeb Josephs (Ajax Le Cap), Calvin Marlin (SuperSport United), Avril Phadi (Jomo Cosmos). Défenseurs: Siboniso Gaxa et Ricardo Katza (SuperSport), Tshepo Masilela (Premier United), Vuyo Mere (Mamelodi Sundowns), Jimmy Tau (Kaizer Chiefs). Milieux de terrain : Joseph Makhanya, Daniel Tshabalala et Benedict Vilakazi (Orlando Pirates), Mlungisi Gumbi (Golden Arrows), Siyabonga Nkosi ( Bloemfontein Celtic), Simphiwe Tshabalala (Free State Stars). Attaquants : Lebohang Mokoena et Siyabonga Nomvete (Pirates), Katlego Mphela (SuperSport).
Angola (10) Gardiens : Goliath (Sagrada Esperanca), Lama (Petro Atletico). Défenseurs: Delgado (Primeiro Agosto), Jacinto (AS Aviacao), Jamba (Aviacao), Lebo-Lebo (Sagrada Esperanca), Loco (Benfica Luanda). Milieux de terrain : Miloy (InterClube), Ze Kalanga (Petro). Attaquants : Love (Aviacao).
Cameroun (0)
Côte d'Ivoire (0)
Egypte (19) Gardiens : Issam al-Hadary (Ahly), Abdel Wahed al-Sayed (Zamalek), Mohammed Abul Monsef (Zamalek). Défenseurs : Ibrahim Said (Zamalek), Tarek al-Sayed (Zamalek), Mohammed Abdel Wahab (Ahly), Ahmed al-Sayed (Ahly), Wael Gomaa (Ahly), Ahmed Fathi (Ismaili). Milieux de terrain : Mohammed Shawki (Ahly), Mohammed Abou Treka (Ahly), Mohammed Barakat (Ahly), Hassan Mustafa (Ahly), Ahmed Eid Abdel Malek (Harras al-Hodud). Attaquants : Hossam Hassan (Masry), Imad Metaeb (Ahly), Abdel Halim Ali (Zamalek), Osama Hosni (Ahly), Amr Zaki (ENPPI).
Ghana (4) Gardiens : George Owu (AshantiGold). Défenseurs : Issa Ahmed (Ashanti Kotoko), Aziz Ansah (Ashanti Kotoko). Attaquants : Prince Tagoe (Accra Hearts of Oak).
Guinée (3) Gardiens : Kémoko Camara (Hafia FC), Naby Diarso (Satellite FC). Milieux de terrain : Sékouba Camara (AS Kaloum).
Libye (17)
Gardiens : Samir Abdussalam Abbud (Al-Ittihad), Muftah Saad Ghzalla (Al-Ittihad). Défenseurs : Mohmoud Maklouf Shafter (Al-Ittihad), Younes Alhousen Shibani (Olimpic) Essam Rajab Blal (Olimpic), Osama Mashbih Hamadi (Al-Ittihad), Naje Saed Shushan (Al-Ittihad). Milieux de terrain : Waled Ali Osman (Al-Ittihad), Madi Saad Belkher (Al Hilal), Marei Mohamed Suliman (Al-Ittihad), Abdesalam Kames Ezwae (Olimpic), Khaled Hussen Hussen (Al Nassar), Salem Ibrahim Rewani (Al-Ittihad), Ahmed Faraj El Masli (Al-Ittihad). Attaquants : Ahmed Mahmoud Zuway (Ahly Benghazi), Nader Amhimed Karra (Olimpic), Ahmed Saed Osman (Ahly Tripoli).
Maroc (6) Gardiens : Tarek Jarmouni (FAR Rabat), Mustapha Chadli (Moghreb Tétouan), Nadir Lamyaghri (Wydad Casablanca). Défenseurs : Houcine Ouchela (FAR Rabat). Milieux de terrain : Hafid Abdessadek (FAR Rabat), Mohamed Madihi (Wydad Casablanca).
Nigeria (1)
Gardiens : Dele Aiyegnuba (Enyimba).
RD Congo (10) Défenseurs : Gladys Bokese (DC Motema Pembe), Félicien Tshamalenga Kabundi (FC St Eloi Lupopo), Ngandu Kasongo (TP Mazembe), Nono Lubanzadio (SC Cilu), Benmond Nsumbu Dituabanza (AS Vita Club). Milieux de terrain : Ngasanya Ilongo "Saddam" (DC Motema Pembe), Pitshou Matumona Zola (AS Vita Club), Tresor Mputu Mabi (TP Mazembe). Attaquants : Alain Kaluyituka (AS Vita Club), Bezwa Mbokani (TP Mazembe).
Sénégal (1)
Gardiens : Pape Mamadou Diouf (Jeanne d'Arc).
Togo (3) Gardiens : Safiou Salifou (Dyto FC). Milieux de terrain : Gouyazou Kassim (Etoile filante). Attaquants : Aliru Audu (AS Douanes).
Tunisie (5) Gardiens : Ali Boumnijel (Club Africain), Hamdi Kasraoui (Espérance Tunis). Défenseurs : Wissem Bekri (CS Sfaxien), Issam Merdassi (CS Sfaxien). Attaquants : Amine Ltaif (Espérance Tunis).
Zambie (6) Gardiens : George Kolola (ZANACO). Défenseurs : Kennedy Nkethani (ZANACO), Mark Sinyangwe (Green Buffaloes). Milieux de terrain : Numba Mumamba (ZANACO), Lameck Njovu (Lusaka Dynamos). Attaquants : Dube Phiri (Red Arrows).
Zimbabwe (8) Gardiens : Tapuwa Kapini (Highlanders), Energy Murambadoro (CAPS United), Gift Muzadzi (CAPS United). Défenseurs : James Matola (Buymore). Milieux de terrain : Francis Chandidia (Buymore), Lloyd Chitembwe (CAPS United), Ronald Sibanda (Amazulu). Attaquants : Brian Badza (CAPS United).

Article écrit avec Patrick Juillard pour le numéro 19 de la revue Foot Africa mars 2006

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