Égypte-présidentielle : Islam et révolution
Le candidat à la présidentielle Abdel Moneim Aboul Foutouh séduit un électorat de plus en large qui comprend aussi bien des libéraux que des salafistes. Islamiste dit modéré, il a été exclu par les Frères musulmans pour avoir participé àl'implantation d'un hôpital de campagne sur la place Tahrir pendant la révolution. Ses positions moins radicales en faveur des femmes et de la minorité chrétienne ont également contribué à son exclusion de la confrérie religieuse. Quelles sont aujourd'hui les raisons de son succès ? Un reportage de Barbara Lohr Ahmed Hassan Sami, Joseph Gordillo et Mathieu Boetsch, envoyés spéciaux d'ARTE Journal en Égypte.
BONUS WEB
Pour la première fois les Égyptiens élisent librement leur président. A l'issue de ces élections, l'armée s'est engagée à rendre le pouvoir aux civils. L'enjeu de ce scrutin est d'autant plus important que la rédaction de la nouvelle Constitution est suspendue. Le futur vainqueur imposera sa préférence pour un régime parlementaire, mixte ou présidentiel et son avis aura une incidence sur la rédaction de la futur Constitution.
Quelles seront les pouvoirs du futur président ? L'élection présidentielle se transforme-t-elle en referendum pour ou contre la Constitution ? Tewfik Aclimandos, chercheur au Collège de France et grand spécialiste de l'Égypte, répond aux questions d'Arte.
Quels sont les pouvoirs du futur président ?
Ce scrutin présidentiel ne tourne-t-il au referendum pour ou contre la révolution ?