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3 février 2008

Les questions économiques : l'atout de la présidentielle américaine 2008

Les questions économiques sont devenues la principale préoccupation des électeurs américains ainsi que des candidats républicains et démocrates dans la course à la présidence. Cela s'explique par la crainte d'une récession et par les chiffres extrêmement mauvais en matière d'emploi au cours du janvier dernier.

A l'approche du "big Tuesday", le 5 Février, où 22 Etats américains choisiront leurs candidats, démocrate et républicain, aux élections présidentielles, les concurrents n'ont pas hésité à exploiter l'opportunité de commenter ces mauvais résultats.clinton

Les mauvais chiffres de l'emploi interviennent au moment où la crise de l'immobilier et ses conséquences inquiètent les Américains, bien plus que la guerre en Irak. Contrairement aux élections de 2004, où des questions comme l'assurance maladie et l'immigration étaient au centre des campagnes électorales, les candidats s'appuient cette fois sur l'économie.

Les Républicains ont réussi à gagner les élections présidentielles en novembre 2004 en mettant l'accent sur la question de la sécurité et les craintes des Américains des menaces terroristes, mais cette carte n'est plus jouable après la détérioration de la situation économique aux Etats-Unis. Les américains sont davantage préoccupés par des questions d'ordre économique à savoir : Vais-je conserver mon emploi ? Vais-je conserver mon logement ?. La peur est d'autant plus intense après l'échec de l'administration républicaine à gérer la crise liée à l'ouragan Katrina.

La crise des prêts à haut risque "Subprime", qui a frappé l'économie américaine l'été dernier et a causé la perte des milliers des Américains de leurs maisons, a été la goutte d'eau de trop. Obama

Hillary Clinton, qui aspire à être la candidate démocrate pour contester l'élection présidentielle, a déclaré que lorsque le président George W. Bush a affirmé que l'état de l'économie américaine était sain, 17 000 personnes avaient perdu leurs emplois. "Ce résultat est le pire depuis quatre ans et demi", a-t-elle ajouté.

Hillary a affirmé que le taux de croissance de la plus forte économie du monde était, pour la première fois, très faible alors que les indices montraient un ralentissement au cours du quatrième trimestre de 2007.

Dans un communique publie samedi, Hillary Clinton a mis l'accent sur la nécessite que le plan de redressement économique, examiné actuellement par le Congrès, pour "renforcer les prestations de chômage".

L'ex-première dame américaine a appelé, une fois de plus, à attribuer des subventions pour assurer le paiement des factures de chauffage, le gel de la confiscation des maisons pour 90 et le gel des taux d'intérêt pour les prêts hypothécaires à haut risque.

De son côté, le concurrent de Hillary Clinton pour la nomination démocrate, Barack Obama, a indiqué que ces résultats étaient inquiétants et reflétaient la nécessité de l'augmentation par le Congrès des aides octroyées aux chômeurs dans le cadre d'un plan visant à revitaliser l'économie américaine.

McCainObama a accusé l'administration Bush de se satisfaire d'une seule solution face aux problèmes économiques, à savoir, une haute réduction des impôts pour les entreprises et pour les classes les plus riches dans la société américaine. Obama a attaqué le candidat pressenti pour être le chef de file du parti républicain John McCain, de "soutenir les réductions d'impôt auxquelles il s'est opposées". Obama a affirmé qu'en cas de son élection comme président, il changerait la politique économique "catastrophique" adoptée par les républicains.

Côté républicain, McCain a dit qu'il connaissait les souffrances des Américains. Il a affirmé que le Congrès devait approuver rapidement le plan de la relance de l'économie américaine et donner un caractère permanent sur les réductions temporaires des impôts.La Chambre des représentants a approuvé mardi dernier un plan pour relancer l'économie, un plan négocié avec le président Bush, alors que le Sénat a lancé jeudi dernier son propre plan et reporté le vote sur le texte. Mais, le plan du Sénat affronte une opposition de la part des Sénateurs républicains dont le soutien est nécessaire pour obtenir une majorité de soixante voix requise pour l'approbation.

Il est à noter que le Sénat propose un plan de réduction des exonérations fiscales accordées aux individus avec l'élargissement de cette exemption pour inclure 20 millions de personnes supplémentaires dont les chômeurs et les retraités.

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