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4 juillet 2013

Au lendemain de l'éviction de Mohamed Morsi

TAHRIR30JUIN  Impression pour la Deutsche Welle au lendemain de la chute du régime des Frères musulmans 

 

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3 juillet 2013

Egypte: fin de l'ultimatum

Fin de l'ultimatum lancé par l'armée. Elle promet d'établir une feuille de route pour sortir le pays de l'impasse. Que pensent les Egyptiens de l'intervention de l'armée ? Reportage Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

2 juillet 2013

Les Egyptiens veulent être rassurés

L'ultimatum lancé le 1er juillet au chef de l'état par le général Abdel Fattah al-Sissi a replacé l'armée au centre de l'échiquier en Egypte. Incontournable auparavant, elle était retournée dans l'ombre avec l'élection du président Morsi l'année dernière, jusqu'à ce que le mécontentement populaire l'oblige à sortir de sa réserve. Mais quel est le rôle de l'armée égyptienne, pourquoi le peuple la soutient-elle tellement ? Ahmed Hassan est journaliste au Caire, il nous explique ce retour en grâce de l'armée. Une interview menée par Dorothée Haffner pour ARTE Journal.

ARTE Journal : Comment expliquer le soutien du peuple à l'armée ? Les Egyptiens ont-ils oublié les crimes commis par l'armée en 2011, leur incapacité a régler la situation économique du pays ?

TahrirAhmedAhmed Hassan : Après un an des Frères musulmans au pouvoir sans que l'opposition ne propose d'alternatives, les Egyptiens n'ont plus confiance en la politique. Ils ne voient plus que l'armée pour sauver le pays, le stabiliser, pour que l'économie reprenne. Bien sûr on craint de voir l'armée reprendre le pouvoir, mais on espère qu'elle a tiré une leçon des évènements de 2011 et instaure un Conseil présidentiel temporaire, organise une nouvelle Constitution digne des Egyptiens et après des élections législatives et présidentielles.

Les Egyptiens veulent-ils la stabilité à tout prix ?

Il faut savoir que les Egyptiens ne sont pas un peuple vraiment révolutionnaire. Ils cherchent à améliorer leur vie quotidienne et ils veulent être rassurés. Ils veulent d'abord un retour à la normale pour leur vie quotidienne et après la démocratie, la liberté, etc... Plus de 60% des Egyptiens vit sous le seuil de pauvreté, donc les grands discours de démocratie, c'est pour les intellectuels. Le peuple veut tout d'abord un retour à la normale...

Qui fera partir Morsi ? L'armée ou le peuple ?

C'est le peuple. Ce qu'on ressent dans la rue c'est la volonté du peuple, bien sûr soutenue par l'armée, mais la source de la légitimité c'est le peuple. Au moins 17 millions d'Egyptiens sont descendus dans la rue depuis trois jours. Et puis le communiqué de l'armée est très clair: l'armée ne souhaite pas faire partie de la vie politique du régime. Mais comme c'est son rôle de protéger le peuple, elle va décider d'une feuille de route et encadrer son application. L'armée égyptienne ne s'intéresse pas à la vie politique comme les gens le pensent. Elle s'intéresse à garder ses privilèges selon la Constitution, c'est à dire que son budget notamment reste secret et elle veut garder le contrôle sur ses projets économiques.

Une fois Morsi parti, l'Egypte en aurait-elle fini avec les Frères musulmans ?

Ahmed Hassan : Peut-être mais ce serait une grave erreur de passer outre 5 millions d'électeurs islamistes qui l'ont élu il y a un an. Leurs erreurs actuelles découlent du fait qu'ils n'avaient pas l'opportunité de s'exprimer auparavant. Le meilleur serait de les absorber dans la société égyptienne, ils ont le droit d'être représentés comme tout le monde, il ne faut pas les isoler.

La révolte pourrait-elle être mise en stand-by, si j'ose dire, avec le début du ramadan bientôt ou au contraire exploser pour de bon ?

Le ramadan commence dans environ une semaine. D'ici là on saura si le régime des Freres musulmans s'est terminé tranquillement ou s'il y a eu un bain de sang. Ou bien ce sera un ramadan calme parce-que tout sera réglé, ou bien ce sera un ramadan sanglant.

2 juillet 2013

Egypte: Morsi apparaît de plus en plus isolé

Sous le coup d'un ultimatum fixé par l'armée, le président a été laché par cinq de ses ministres, alors que dans la rue, l'opposition égyptienne parle déjà de transition. Reportage realisé pour la RTS par Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami

2 juillet 2013

RTBF : L'Egypte...Bras de fer entre le peuple et les Frères musulmans ...et l'armée?

TAHRIR30JUINUn bilan de cette année de présidence de Mohamed Morsi, à la fois, politique, sociale et économique. Bilan aussi des attentes et déceptions de la population égyptienne depuis les manifestations de la place Tahrir en 2011.

 

 

 

 

Pour analyser tout cela, des invités :

Bichara  KHADER, professeur à l'UCL et directeur du Centre d'études et de recherches sur le Monde Arabe contemporain.

Ahmed Hassan SAMI, journaliste à l’agence de presse Mena au Caire.

Gérard CHALIAND, géopolitologue.

 

 

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11 décembre 2012

L'armée invitée surprise de la crise politique

Le pays se trouve au centre d'une grave crise politique et les appels à manifester font planer la menace de nouvelles violences.Quel positionnement pour l'armée ? Reportage Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la RTS.

22 décembre 2011

Égypte : marre des militaires

Cinquième jour de violences en Egypte. Les combats aux alentours de la place Tahrir opposent toujours les manifestants aux soldats. Les militaires sont à la tête du pays depuis la révolution et les protestataires veulent qu'ils quittent le pouvoir au plus vite. Ils contestent notamment la nomination de Kamal el-Ganzouri au poste de premier ministre. Selon un dernier bilan 14 personnes ont été tuées et 600 autres blessés. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

23 novembre 2011

Le sang coule place Tahrir

La place Tahrir est redevenue la place forte des manifestants égyptiens. Ils semblent encore plus déterminés à ce que les scories de l'ancien régime soient une fois pour toutes éradiquées. Leur cible : l'armée dont le patron, le maréchal Tantaoui, premier dirigeant de facto depuis la chute de Moubarak a entamé des pourparlers avec l'opposition. Pas de nature à calmer les manifestants qui s'en prennent aux policiers à coup de jets de pierres des manifestants et s'exposent à leur riposte à coups de gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc. Nos reporters Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami et Johann Prod'homme sont allés voir ce qu'il advient des blessés.

 

22 novembre 2011

Le feu reprend place Tahrir

La place Tahrir, lieu symbolique de la révolution égyptienne qui avait conduit à la chute d'Hosni Moubarak est à nouveau en ébullition.

Des milliers de manifestants s'y sont rassemblés pour réclamer la chute du pouvoir militaire. Sous-entendu, l'ancien dictateur a beau être parti, les anciens caciques du régime demeurent. Tout cela intervient à une semaine des élections législatives. Prôner la révolution dans la révolution est un moyen pour les égyptiens dire qu'ils refusent l'idée de se faire confisquer un combat qu'ils ont mené et qu'il existe aussi une autre voix que celle des Frères musulmans donnés favoris. Reportage signé : Marion Touboul, Ahmed Hassan Sami et Johann Prod'homme.

24 septembre 2011

Égypte : l'armée pas épargnée

Au Caire, le procès d'Hosni Moubarak est entré dans une nouvelle phase avec l'audition du témoin le plus en vue, le maréchal Hussein Tantaoui, qui a été pendant vingt ans le ministre de la Défense du président déchu. Pour des raisons de sécurité nationale, l'audition s'est tenue à huis-clos. Son témoignage devrait permettre de savoir si Hosni Moubarak a oui ou non donné l'ordre à l'armée de réprimer par les armes le soulèvement de février.

L'ancien président égyptien est jugé pour corruption et pour le meurtre de 850 manifestants durant le soulèvement populaire contre son régime du début de l'année. Une répression sanglante qui serait le fait des services secrets, des troupes d'élite et de la police. L'armée égyptienne serait alors restée neutre mais elle n'échappe pas la critique pour autant. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

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