Eto'o, Drogba et Gyan, qui sera le roi de la CAF AWARDS 2010
Al-Ahly : Roi des rois d'Afrique
Le club du Caire a remporté la "super Coupe d'Afrique". Encore un record. Encore face à un club tunisien
Ça en deviendrait presque lassant : comme "attendu", après avoir remporté la Ligue des Champions africaine en novembre dernier, Al-Ahly a encore resserré son monopole sur le football africain, en décrochant sa 4ème Super Coupe d'Afrique, vendredi soir au Caire ; encore un record.
Pourtant privés de leur meneur de jeu vedette Mohammed Abou Treka, les "Diables Rouges" ont battu les Tunisiens de Sfax (2 à 1) dans cette rencontre de prestige entre le vainqueur de la Ligue des Champions et celui de la Coupe de la Confédération. Disputé au stade du Caire, la rencontre prenait des allures de revanches : en 2006, les deux clubs s'étaient rencontrés en finale de la Ligue des Champions, remportée par Al Ahly en Tunisie.
Vendredi soir, conduite par les Angolais Gilberto et Flavio, l'armada de la "Citadelle Rouge" n'a pas laissé beaucoup de place aux rêves des Sfaxiens. Repliés en défense en première mi-temps, les joueurs tunisiens ont pourtant d’abord su imposer leur style de jeu. Mais dès la première minute de la seconde mi-temps, l'attaquant international angolais Flavio ouvrait le score pour Ahly d'une superbe tête, sur un corner tiré par son compatriote des "Palancas Negras" Gilberto.
La bête noire des Tunisiens : Les Sfaxiens ne tardaient pourtant pas à revenir dans le match, en égalisant un quart d'heure plus tard sur une grosse erreur de l'arrière garde égyptienne. Mais une fois de plus, ses stars angolaises sauvaient le club du Caire, sur une contre attaque menée à cent à l'heure. Le score était scellé : 2-1 pour Ahly et une ligne de plus au palmarès déjà le plus titré du continent.
Elu "Club du 20ème siècle en Afrique", Aly confirme au passage sa réputation de "bête noire" des clubs tunisiens : Ligues des Champions 2005 et 2006, Super Coupe d'Afrique 2007... le club cairote a toujours remporté ses derniers trophées face à des équipes tunisiennes.
Et la question habituelle revient invariablement : mais qui fera tomber les "Diables Rouges" de leur trône ?
Palmarès
Mondial des Clubs : Médaille de Bronze en 2006
Ligue des Champions d'Afrique 1982 - 1987 - 2001 - 2005 - 2006 - 2008
et Finaliste en 1983 et 2007
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes 1984 - 1985 - 1986 - 1993
Supercoupe d'Afrique 2002 - 2006 - 2007 - 2009 et Finaliste en 1994
Coupe Afro-Asiatique 1989
Ligue des Champions Arabes 1996
Coupe des Clubs Arabes vainqueurs des coupes 1995
Supercoupe Arabe 1997 -1998
Ligue Egyptienne (33 titres) 1949 - 1950 - 1951 - 1953 - 1954
1956 - 1957 - 1958 - 1959 - 1961 - 1962 - 1975 - 1976
1977 - 1979 - 1980 - 1981 - 1982 - 1985 - 1986 - 1987
1989 - 1994 - 1995- 1996 - 1997- 1998 - 1999 - 2000 - 2005
2006 - 2007 - 2008
Coupe d'Egypte (35 titres) 1924 - 1925 - 1927 - 1928 - 1930
1931 - 1937 - 1940 - 1942 - 1943 - 1945 - 1946 - 1947
1949 - 1950 - 1951 - 1953 - 1956 - 1958 - 1961 - 1966
1978 - 1981 - 1983 - 1984 - 1985 - 1989 - 1991 - 1992
1993 - 1996 - 2001 - 2003 - 2006 - 2007
Super Coupe Egyptienne 2003 - 2005 - 2006 - 2007 - 2008
Coupe du Sultan Hussein 1923 - 1924 - 1926 - 1927 - 1929
1931 - 1939
Ligue du Caire 1939 - 1942 - 1943 - 1948 - 1950
Ligue de la Republique Arabe Unie (Egypte et Syrie) 1961
Article publié sur le site http://magalif.info/articles/2009/02/08/football-ahly-videmm/
Ligue Africaine des Champions : Al-Ahly cherche un record et Coton Sport veut son premier titre continental
La finale de la Ligue africaine des Champions oppose dimanche soir le club égyptien Al-Ahly aux Camerounais du Coton Sport FC. Avec une seule certitude, celle d’un match très tendu, au stade de Garoua.
Ce soir, Camerounais et Egyptiens auront un sérieux point commun. Dans les rues de Yaoundé , ou sur les trottoirs du Caire, ils seront nombreux à être scotchés à leurs écrans de télévision, pour suivre le match retour de la finale de la Ligue africaine des Champions, entre le quintuple champion d'Afrique, l'Egyptien Al-Ahly, et le Camerounais Coton Sport FC, novice à ce stade de la compétition reine en Afrique
Après avoir remporté le match aller au Caire (2/0), Al-Ahly, qui dispute sa quatrième finale consécutive de la Ligue des Champions, a fait un sérieux pas vers son sixième titre dans cette compétition, record absolu sur le continent. Une victoire lui permettrait aussi de se qualifier pour la Coupe du Monde des Clubs au Japon. Il serait ainsi le seul club, dans le monde, à se qualifier 3 fois pour cette compétition de prestige.
Mais l'arrivée au podium n'est pas une mince affaire. Coton Sport a, lui aussi, ses ambitions : Remporter son premier titre continental et mettre fin à la suprématie des Egyptiens qui ont gagné jusqu'à présent toutes les finales contre les Camerounais. Dernier souvenir : La Finale de la CAN 2008 où les Pharaons ont battu les Lions Indomptables (1/0).
Plan Morsure de Scorpion : Les Diables Rouges disputent ce match avec l'espoir d'oublier l'humiliation subie lors de la finale de l'année dernière quand ils s’étaient lourdement inclinés 1-3 sur leur pelouse du Caire, face au club tunisien de l'Etoile du Sahel alors qu'ils avaient fait un match nul (0/0) en Tunisie. Pour cela, un psychiatre a été recruté pour aider les joueurs à assumer la pression. Cela intervient au moment où le directeur technique d'al-Ahly, le Portugais Manuel José, s’est dit résolu à jouer l'attaque, histoire de mettre la pression sur les épaules camerounaises.
De son côté, Coton Sport, véritable révélation surprise de cette édition, entend bien rester invaincu à domicile. Il a battu des adversaires de poids comme l'ivorien ASEC Mimosas et le soudanais "al-Marikh", alors qu'il s'est qualifié pour la Finale en humiliant le zimbabween "Dynamos Harare" 4/1 après avoir remporté le match aller 1/0 à Harare. Il veut achever sa belle aventure en inclinant le club du Siècle en Afrique et détenir la Coupe, mais cela nécessite qu'il batte les Red Devils par 3 buts d'écart.
Deux côtés tendus : Ce match est disputé dans un climat psychologiquement tendu : Du côté égyptien, les medias craignent un mauvais arbitrage, rappelant que l'arbitre marocain Abdel Rehim al-Argoun a privé al-Ahly de deux pénalités lors de la dernière finale, perdue contre l'Etoile du Sahel.
Ils font également allusion au fait que Garoua est le village natal de Issa Hayatou, Président de la Confédération Africaine de Football, laissant croire que l'arbitre peut être injuste avec al-Ahly en signe de complaisance vis-à-vis de Hayatou.
Au Cameroun, les medias ont dit que le chargé d’Affaires de l'ambassade d'Egypte à Yaounde, Sherif Raafat, a tenu à présenter ses excuses pour l'accueil glacial réservé a Coton Sport au Caire ainsi que les nombreux manquements qui ont jalonné le court séjour de la délégation camerounaise en Egypte. Il n'y avait par exemple pas de responsable de la Fédération égyptienne de football pour accueillir l'équipe à l'aéroport du Caire.
Il reste à patienter 90 minutes à Garoua pour savoir si al-Ahly va récupérer son trône africain et renforcer ainsi le règne egyptien du football dans le continent noir. Ou bien, si les clubs africains auront des nouveaux rois qui succèderont aux Tunisiens de l'Etoile de Sahel.
Palmarès
Al-Ahly
Mondial des Clubs : Médaille de Bronze en 2006
Ligue des Champions d'Afrique 1982 - 1987 - 2001 - 2005 - 2006
et Finaliste en 1983 et 2007
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes 1984 - 1985 - 1986 - 1993
Supercoupe d'Afrique 2002 - 2006 - 2007 et Finaliste en 1994
Coupe Afro-Asiatique 1989
Ligue des Champions Arabes 1996
Coupe des Clubs Arabes vainqueurs des coupes 1995
Supercoupe Arabe 1997 -1998
Ligue Egyptienne (33 titres) 1949 - 1950 - 1951 - 1953 - 1954
1956 - 1957 - 1958 - 1959 - 1961 - 1962 - 1975 - 1976
1977 - 1979 - 1980 - 1981 - 1982 - 1985 - 1986 - 1987
1989 - 1994 - 1995- 1996 - 1997- 1998 - 1999 - 2000 - 2005
2006 - 2007 - 2008
Coupe d'Egypte (35 titres) 1924 - 1925 - 1927 - 1928 - 1930
1931 - 1937 - 1940 - 1942 - 1943 - 1945 - 1946 - 1947
1949 - 1950 - 1951 - 1953 - 1956 - 1958 - 1961 - 1966
1978 - 1981 - 1983 - 1984 - 1985 - 1989 - 1991 - 1992
1993 - 1996 - 2001 - 2003 - 2006 - 2007
Super Coupe Egyptienne 2003 - 2005 - 2006 - 2007 - 2008
Coupe du Sultan Hussein 1923 - 1924 - 1926 - 1927 - 1929
1931 - 1939
Ligue du Caire 1939 - 1942 - 1943 - 1948 - 1950
Ligue de la Republique Arabe Unie (Egypte et Syrie) 1961
Coton Sport FC de Garoua
Champion du Cameroun (8 titres) 1997 - 1998 - 2001 - 2003
2004 - 2005- 2006- 2007
Coupe du Cameroun 2003 - 2004
Coupe de la CAF finaliste en 2003
Article publié sur le site http://magalif.info/articles/2008/11/16/le-roi-ahly/
Absalon...Héro par Hasard ou perfectionniste?
"J'avais rêvé à ce moment des centaines, des milliers de fois et que c'était en train de se passer en vrai. J'y rêvais même pendant mes entraînements. C'est peut-être encore mieux à vivre qu'en rêve". Premiers propos recueillis de Julien Absalon, medaille d'or en de VTT à Pekin.
Champion olympique de VTT à Pekin 2008, Absalon est devenu le seul français à avoir conservé sa couronne individuelle remportèe a Athènes il y a 4 ans. "Cette victoire est différente parce que c'est une confirmation. C'est presque plus difficile que de gagner la première fois. On ressent plus de pression. Mais on sait mieux ce que représente une médaille d'or aux JO, alors je vais encore plus la savourer", a-t-il dit.
Juste apres sa victoire, Absalon, 28 ans, qui a egalement conservé la tradition française du cross-country depuis la victoire en 2000 de Miguel Martinez, s'est déjà fixé un nouvel objectif: briller une dernière fois, dans quatre ans aux Jeux Olympiques à Londres pour mettre fin à une carrière exceptionnelle qui l'a déjà vu tout remporter, notamment quatre titres mondiaux de suite de 2004 à 2007.
L'amour d'Absablon, originaire de Raon-aux-Bois dans les Vosges, pour le VTT est venu un peu par hasard. Au détour des promenades à 15 ans avec un voisin et ami dans les forêts vosgiennes.
Sur des sentiers défoncés, et avec son vélo qui pèse des tonnes, Julien s'amuse. Il n'est pas un passionné par le travail. Il n'a pas encore l'ambition de devenir le numéro un. Mais les kilomètres s'enchainent dans les bois avec un seul but, à savoir, se rendre chez Emilie, sa future épouse, et retour.
Avant de découvrir le VTT à treize ans, Julien Absalon était un collégien "turbulent et pas très assidu". "Mais le jour où j’ai découvert le VTT, je me suis assagi. Mes parents m’avaient prévenu : si je voulais en faire, je devais marcher à l’école. Résultat, je me suis mis à optimiser mon temps de travail pour me dégager du temps pour l’entraînement et les courses. Et j’ai progressé rapidement dans les deux secteurs", se souvient-il. "Avant le VTT, j’avais touché à tout : foot, ski, judo, basket, volley ou natation. Entre six et dix ans, j’ai dû aller dix fois aux urgences. Grâce au VTT, je me suis calmé."
Sa vitesse étonnante a attiré l'attention. Après seulement quelques mois, il est sélectionné par le Comité de Lorraine pour les Championnats de France. Quand il se souvient de ses débuts, il sourit. Son vélo était tellement pourri et faisait tant pitié, qu'on lui a prêté une monture.
Le Vosgien termine quatrième de cette course. Il a démontré qu'il a des capacités. D'ailleurs il gagne d'autres courses, intègre une formation de VTT puis l'équipe de France.
En 1999, c'est le coup dur physique, une double fracture ouverte après une chute en bicross. Ce ne sera qu'un simple arrêt car il revient pour terminer toujours plus fort, quatrième des Mondiaux espoirs, et se voir proposer un contrat professionnel de deux ans pour poursuivre son ascension.
Au cours de cette periode, les trophées nationaux, européens, mondiaux s'amoncellent.
A 21 ans, son père décède, Absalon dit n'avoir plus la force de remonter sur un vélo, mais, heureusement, Emilie et ses proches l'ont convaincu de poursuivre sa carrière et conserver son maillot arc-en-ciel.
Absalon a enchainé la collection des Trophées françaises, européennes et mondiales. Personne n'a pu lui arracher le titre mondial depuis 2004 jusqu'à 2007, periode ou il est devenu en tete du classement mondial et a remporte son premier triophe olympique a Athènes qu'il a dédie a son père. Malgré un palmarès aussi rempli, Absalon ne se dit pas prêt à passer au cyclisme professionnel sur route. "Mon frein N.1 est le dopage qui gangrène le cyclisme pro. Et puis, je ne serai jamais le meilleur sur route. Je m’y ennuierais certainement", reconnaît-il. "Avant tout, j’aime la violence de l’effort en VTT où c’est le meilleur qui gagne et pas un coureur grâce à la stratégie de son équipe."
Champion olympique en titre, le vététiste est accompagné sur le circuit par sa femme Emilie. Le couple s’est rencontré sur les bancs du collège. Douze ans plus tard, ils ont poussé leur alliance jusqu’à gagner des courses en tandem. "Malgré toutes ses victoires, Julien n’a pas changé, n’a pas attrapé la grosse tête. Il reste un garçon simple ayant les pieds sur terre, disponible pour les autres. Il est de moins en moins égoïste", affirme Emilie, 26 ans.
Son échec aux mondiaux, en juin dernier, n'etait qu'un motif pour qu'il se reorganise. Selon son entraîneur Gérard Brocks "C'est une bonne chose,ça lui a remis les en place", ce qui lui a aide a effacer la parte du titre mondial.
Le secret du succes d'Absalon, c'est qu'il s'amuse sur son vélo. Il a du talent mais veut surtout prendre du plaisir. Tout en suivant précisément les conseils des, entraîneurs, il veut progresser et se donne les moyens d'apprendre les règles du haut niveau.
Pour sa femme, le parcours d'Absalon ne doit rien au hasard. "Il est toujours aussi perfectionniste. Si son entraîneur lui demande de rouler pendant 4 heures et qu’il arrive après 3h58, il tourne encore en rond pendant deux minutes", glisse-t-elle. Un perfectionnisme qui a pu, une fois de plus, lui valoir la plus haute marche du podium à Pékin.
Al-Ahly contre l'Etoile du Sahel : Ambition contre revanche
Le 27 octobre prochain à Sousse, en Tunisie, le champion d'Egypte de football, al-Ahly, disputera le match aller de la finale de la Ligue africaine des champions, dont il détient les deux derniers titres, face au club tunisien de l'Etoile du Sahel. Une rencontre entre ambition et revanche.
Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées lors de la finale de 2005, pour une victoire égyptienne. Tenu en échec en Tunisie, al-Ahly avait balayé son adversaire au Stade du Caire par 3 buts à 0. Cette fois, al-Ahly veut remporter son 3ème titre consécutif de la Ligue Africaine, le 6ème dans son histoire, et devenir ainsi le premier club africain à réussir cette performance. Une victoire record qui ferait aussi de l'équipe du Caire la première à se qualifier pour la 3ème fois consécutive au Mondial des clubs, qui se disputera au Japon.
Mais l'ambition démesurée d'Al-Ahly, élu "club du siècle" en Afrique, devra se frotter à l'esprit de revanche de Tunisiens bien décidés à effacer les humiliations subies face aux égyptiens lors des dernières saisons. D'abord, l'Etoile du Sahel aimerait rendre la gifle reçue en 2005 et remporter enfin ce titre, qui lui avait aussi échappé en 2004. D'autre part, aucun Tunisien n'a oublié que Al-Ahly a gagné ses deux derniers titres face à des clubs... tunisiens.
L'année dernière, Al-Ahly avait remporté la compétition dans les dernières secondes du match, grâce à sa star Mohammad Abou Treka, sur le terrain tunisien de "Sfax". Déjà en 2001, sur son chemin vers le titre, Al Ahly avait éliminé l'Espérance de Tunis en demi-finale. Et pour compléter la longue liste du contentieux, c'est encore face aux Egyptiens que l'Etoile du Sahel a perdu la Super Coupe Africaine, début de 2007.
Deux des plus beaux palmarès au monde : Au moment où Al-Ahly cherchera son 102me titre tous championnats confondus, l'Etoile du Sahel espèrera detenir le 25me titre dans son histoire.
Al-Ahly :
Mondial des Clubs : Médaille de Bronze en 2006
Ligue des Champions d'Afrique 1982, 1987, 2001, 2005, 2006 et Finaliste en 1983
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes 1984, 1985, 1986, 1993
Supercoupe d'Afrique 2002, 2006, 2007 et Finaliste en 1994
Coupe Afro-Asiatique 1989
Ligue des Champions Arabes 1996
Coupe des Clubs Arabes vainqueurs des coupes 1995
Supercoupe Arabe 1997 -1998
Ligue Egyptienne (32 titres) 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1961, 1962, 1975, 1976, 1977, 1979, 1980, 1981, 1982, 1985, 1986, 1987, 1989, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2005, 2006, 2007
Coupe d'Egypte (35 titres) 1924, 1925, 1927, 1928, 1930, 1931, 1937, 1940, 1942, 1943, 1945, 1946, 1947, 1949, 1950, 1951, 1953, 1956, 1958, 1961, 1966, 1978, 1981, 1983, 1984, 1985, 1989, 1991, 1992, 1993, 1996, 2001, 2003, 2006, 2007
Super Coupe Egyptienne 2003, 2005, 2006, 2007
Coupe du Sultan Hussein 1923, 1924, 1926, 1927, 1929, 1931, 1939
Ligue du Caire 1939, 1942, 1943, 1948, 1950
Ligue de la Republique Arabe Unie (Egypte et Syrie) 1961
Etoile du Sahel :
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes 1997, 2003
Coupe de la CAF 1995, 1999, 2006 et Finaliste 1996, 2001
Ligue des Champions d'Afrique Finaliste 2004, 2005
Supercoupe d'Afrique 1998 et Finaliste 2003, 2006
Coupe Maghrébine des Clubs Champions 1972
Coupe Maghrébine des Clubs Vainqueurs de Coupes 1975
Championnat de Tunisie de football 1950, 1958, 1963, 1966, 1972, 1986, 1987, 1997, 2007
Coupe de Tunisie de football 1959, 1963, 1974, 1975, 1981, 1983, 1996
Vaincre la bête noire: Mais cette année, les Diables Rouges devront aussi se méfier d'eux-mêmes : l’équipe n'est plus à son niveau de 2005 et les joueurs sont épuisés par quatre saisons jouées sur un rythme incessant. En face, l'Etoile du Sahel pourra compter sur un effectif amélioré et quelques graines de stars pleines de promesses. Le principal atout d' Al-Ahly réside sans doute dans son expérience des grandes compétitions, en plus de l'avantage de jouer le match retour au Stade du Caire, le 9 novembre prochain.
Deux matchs, 180 minutes, pour répondre à cette question : Al-Ahly va-t-il poursuivre son incroyable monopole du football africain, ou l'Etoile du Sahel obtiendra-t-elle enfin sa revanche sur la bête noire du football tunisien?
Article publié sur le site http://magalif.info/archives/2007/10/21/
Al Ahly, seul prétendant sérieux à sa propre succession
Le championnat égyptien de football reprend ses droits demain. Et une fois de plus, le principal intérêt sera de savoir si un club pourra enfin battre Al-Ahly, détenteur du titre et invaincu depuis deux ans. Passage en revue des différentes forces.
Au Caire, on l’appelle l’ "invincible citadelle rouge" et ses joueurs sont les "Red Devils". Avec ses 31 titres de champion d’Egypte et un record mondial de deux saisons sans défaite, le club al-Ahly semble une nouvelle fois imbattable. Et en remportant la semaine dernière la Super Coupe d’Egypte (1-0 contre le club d’Enppi), le club de la capitale a clairement prévenu ses adversaires : cette année encore, l’ogre, c’est lui.
Championnat élargi: Un monopole lassant que les organisateurs aimeraient bien voir changer, histoire de ne pas perdre tout intérêt dans la compétition. Alors aux grands maux, les grands remèdes : pour rendre la tâche plus ardue et relancer le suspense, le championnat débute avec une innovation de taille : le nombre d’équipes passent de 14 à 16, soit quatre rencontres supplémentaires à jouer ; quatre marches de plus pour espérer faire trébucher al-Ahly. Les deux nouveaux venus s’appellent Petrojet et Assiut Petroleum et inspirent déjà la méfiance. Créés de toute pièce par le secteur pétrolier, ces deux clubs affichent de gros moyens. Un peu à l’image du club d’Enppi, propriété d’un grand groupe pétrolier et soutenu par le ministère du pétrole, qui a fini troisième la saison passée.
Outsiders sans éclat: Mais les ressources n’assurent pas la qualité de jeu. Zamalek, l’autre club du Caire et rival historique d’al-Ahly, pourrait bien en faire une nouvelle fois la démonstration. Eternel second, Zamalek entame la saison englué dans des problèmes administratifs et vient de perdre deux de ses joueurs, partis rejoindre al-Ahly. Au rayon des outsiders probables, Ismailli rêve de justifier enfin son surnom de "Brésil de l’Egypte". Nouvelle de bon augure, le club annonçait il y a deux jours le retour de son joueur Hosni Abd Rabou, parti l’an dernier tenter sa chance à Strasbourg. Quant aux dix autres clubs engagés dans la compétition, ils devraient se contenter de lutter pour une place dans le ventre mou du classement. L’objectif de ces clubs presque anonymes sera surtout d’éviter les deux dernières places du classement, synonymes de relégation en deuxième division.
Après la Coupe du Monde, les écrans seront donc de nouveau de sortie sur les trottoirs, avec leurs grappes de supporters.
Alors, Ahly or not Ahly? C'est la question...
Article écrit avec Arnaud Saint-Jean et publié sur le site http://www.lepetitjournal.com/content/view/7586/1291/
pour la 2éme saison consécutive..al-Ahly remporte le championnat sans la moindre défaite
Le tout puissant "al-Ahly" a officiellement remporté lundi l'édition 2005/2006 du championnat d'Egypte de football de la division 1 (D1) après avoir battu son adversaire "Ismaili" au score de quatre buts sans réponse, dans le cadre de la 26eme et dernière journée du championnat.
Les "Diables rouges" ont poursuivi leur performance incroyable en terminant la 2eme saison consécutive au championnat sans la moindre défaite, élevant ainsi le record a 56 matchs sans perte.
Invincible tout au long du championnat, al-Ahly a réalise 23 victoires et trois égalisations, soit une victoire de moins par rapport a la saison 2004/2005. La "Forteresse rouge" possède la meilleure attaque au championnat (57 buts) et la meilleure défense (six buts encaisses), alors que son meneur de jeu Mohammad Abou Treka a remporté le titre de buteur du tournoi avec 18 réalisations.
Malgré sa défaite devant le club de Port-Said "Masri" (0/1), "Zamalek" a été classé 2e au championnat et qualifié ainsi pour l'édition 2007 de la Ligue des champions africaine avec son rival al-Ahly. Accablé de problèmes administratifs, Zamalek a été rapidement hors course, bien qu'il ait fait beaucoup d'efforts pour améliorer sa performance au cours de la 2eme partie de la saison.
Battant "Koroum" au solde de deux buts à un, Enppi, 2e de l'édition 2004/2005, a été classé 3ème et qualifié pour la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). En depit de sa défaite humiliante à domicile face à "al-Ahly", "Ismaili" a conservé la 4e classe qu'il a réalisé en 2004/2005.
Les deux clubs des Forces armées au championnat "Haras al-Hodoud" et "Talae al-Gueich" ont occupé respectivement les 5e et 6e places. "Haras al-Hodoud" a battu son petit frere lors de leur match de lundi par trois buts a deux.
Pour la première fois depuis des années, "Ittihad d'Alexandrie" a pu disputer les deux dernières journées sans qu'il soit menacé d'être rélégué en D2. Il a perdu son dernier match de la saison devant "Moqaouloun" (0/1) et garde la 7e place.
Après avoir assuré, lors de la 25e journee, sa place à la D1 pour la prochaine saison, "Masri" a offert un cadeau moral à ses supporteurs au cours de la 26e journee en dominant le "Zamalek" par un but à zero pour occuper ainsi la 8e place.
24 minutes de la fin du championnat, Moqaouloun a sauvé sa présence en D1 en remportant son match contre "Ittihad d'Alexandrie" au solde d'un but à zéro, occupant ainsi la 9e place.
Le "outsider" de la saison 2004/2005 en occupant la 5e place au cours de sa première experience en D1, "Suez Cement" n'a pas pu garder sa prestation magnifique en 2005/2006 et il a du attendre jusqu'à la dernière journée de la saison afin d'assurer sa place en D1 pour la saison prochaine. Il a fini la saison en écrasant "Aluminium" (5/1).
Sauvant sa place en D1 pour la prochaine saison depuis la 25e journée, Ghazl al-Mahala s'est contenté de la 11e place et a perdu son match contre "Assiut Cement" (1/2). Malgré cette victoire l'ayant propulsé à la 12e place, "Assuit Cement" a accompagné "Aluminuim" et "Koroum", respectivement 13e et 14e, vers la D2 cédant leurs places aux fameux Tersana, Olympique d'Alexandrie et Tanta qui retournent a la D1 et les nouveaux arrivants "Petrojet" et "Assiut Petrolium".
j g e p Bp Bc P
al-Ahly 26 23 3 - 57 6 72
Zamalek 26 18 4 4 48 22 58
Enppi 26 13 7 6 32 18 46
Ismaili 26 12 3 11 33 32 39
H. Hodoud 26 11 5 10 35 25 38
T. Guish 26 10 4 12 28 31 34
Ittihad 26 8 8 10 25 19 32
Masri 26 8 7 11 27 30 31
Moqaouloun 26 8 4 14 26 34 28
S.Cement 26 6 10 10 28 45 28
G. Mahala 26 6 9 11 21 34 27
As. Cement 26 6 8 12 26 36 26
Aluminuim 26 6 7 13 16 36 25
Koroum 26 5 16 5 22 41 20
Les 23 Pharaons vainqueurs de la CAN 2006
Les 23 Pharaons de la CAN 2006 aux yeux de Chawqi Gharib, assistant du sélectionneur Hassan Shehata (Seuls 17 joueurs sont entrés en jeu au moins une fois)
Gardiens de but : Essam el-Hadary : C’est un lion qui sait bien comment protéger son antre. Abdel Wahed el-Sayed : Sa présence et son niveau ont contraint el-Hadary à faire de son mieux pour ne pas perdre sa place de titulaire. Mohammed Abdel Monsef : Il a anime la compétition en restant mobilisé. Defenseurs : Ibrahim Said : Nous avons parié sur sa compétence et son engagement et nous avons gagné notre pari. Il fait très bonne figure. Abdel Zaher el-Saqa : C’est la persévérance même. Wael Gomaa : C’est un combattant infatigable prêt à tout pour défendre la cage des Pharaons. Mohammad Abdel Wahab : Il a prouvé qu’il ne méritait pas rester si longtemps sur le banc dans son club. Tareq el-Sayed : Avec lui, les Pharaons ont réglé la question du poste d’arrière gauche. Ahmed el-Sayed : Un vrai rocher qui n’a pas eu, malheureusement, la chance de le montrer. Milieux de terrain : Mohammad Barakat : C’est notre joueur "joker", capable d’occuper avec talent n’importe quel poste sur le terrain…Il est indispensable. Ahmed Hassan : Le cerveau de l’équipe. Sans lui, la sélection se perd sur le terrain. Mohammad Abou Treka : Un vrai artiste. C’est notre meneur de jeu. Mohammad Shawqi : C’est le point d’équilibre de l’équipe. Hassan Mostapha : Il est les poumons de notre formation. Il propose toujours des solutions dans les moments difficiles. Ahmed Fathi : Apres une période pénible, il a prouvé qu’il était toujours à la hauteur lors des grands tournois. Moetaz Eno : Une graine de star, héritier d’un grand milieu de terrain. Samir Sabri : sa présence nous a soulage pour le poste de meneur de jeu. Attaquants : Hossam Hassan : Le doyen. Il ne faut pas le considérer comme un simple joueur, c’est une "légende". Mido : Une star qui doit murir et apprendre à connaitre ses droits…et ses devoirs. Emad Met’eab : Un attaquant de première classe qui a subi beaucoup de pression avant la CAN. Amr Zaki : Une aptitude physique qui s’apparente a celle des joueurs d’Afrique Noire. Abdel Halim Ali : Un potentiel toujours inexploité. Ahmed Eid Abdel Malek : Un vrai talent qui n’a pas eu sa chance durant ce tournoi.
Article écrit pour le numéro 19 de la revue Foot Africa mars 2006