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18 septembre 2003

Un responsable d’Euromoney : l'Egypte a pris d’importants pas dans la réforme économique

"Le gouvernement égyptien s’est engagé, au cours du 8eme Forum arabe de financement à accomplir les mesures nécessaires pour réaliser la réforme économique", a dit Mark Johnson, un responsable de l’institution Euromoney, organisatrice du forum.

Il a ajouté que les participants ont examiné la performance de l'économie arabe en général, et égyptienne en particulier, outre les défis auxquels fait face la région, notamment le secteur financier.

Johnson a souligné que le forum a aidé à examiner la réalité de situation économique dans la région arabe et la nécessite de pomper davantage d’investissements dans cette région.

Il a précisé que la participation de 600 investisseurs étrangers, arabes et égyptiens aux séances du forum qui a duré deux jours, reflète un fort désir d'apprendre sur la situation économique en Egypte et dans le monde arabe.

Et Johnson de dire que l'Egypte est le plus grand marché dans le monde arabe en termes de population. "C’est un important marché pour les biens de consommation et elle est éligible pour plus de prospérité, donc, elle est une cible pour les investisseurs".

Selon Johnson, le succès réalisé par le secteur privé égyptien dans le domaine de la téléphonie mobile, en coopération avec les entreprises étrangères, confirme que les investisseurs étrangers ont profité du climat de stabilité en Egypte et pompé plus d'investissements dans le marché égyptien. "La stabilité du climat politique en Egypte, par rapport aux autres pays de la région, aide les investisseurs à prévoir leurs bénéfices".

Il a ajouté qu’Euromoney a toujours suivi de prêt ce qui se passe en Egypte. "Les publications de l’institution ont inclu de nombreux articles et d'enquêtes pour informer les investisseurs des développements en Egypte depuis le début de années 80 ".

Johnson a souligné que l'institution "Euromoney" œuvre toujours pour attirer les experts et les institutions internationales aux pays qui représentent des modèles de succès des réformes économiques comme l'Égypte.

Se référant aux critiques lancées par de nombreux pays aux dictat du Fonds monétaire international en ce qui concerne les réformes économiques, Johnson voit que chaque pays doit réaliser la réforme par la manière qui lui convient. " Mais on peut se servir des points communs et des expériences des autres", dit-il. "Euromoney ne cherche pas à dicter à un pays un programme de réforme spécifique.

Concernant l’effet de la situation internationale sur l’afflux des investissements vers la région, Johnson estime impossible d’isoler les deux sujets. "La situation tendue au Moyen-Orient, comme c'est le cas aujourd'hui en Irak et dans les territoires palestiniens, affecte le volume de l'investissement, notamment dans le marché boursier", a-t-il précisé. "Le secteur d’affaires cherche toujours l'équilibre entre le volume de l'investissement et les gains potentiels".

Euromoney est une maison d'édition fondée en 1968 à Londres. Elle est spécialisée dans le domaine de financement et de l'économie. Elle publie le magazine "Euromoney " qui est devenu largement respecté dans les marchés financiers européens.

En 1997, elle a racheté la revue américaine "Institutional Investor". Elle a, actuellement, plus de 100 publications les domaines d'affaires, de financement, le droit de l'Internet et les produits pharmaceutiques.

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27 mai 2002

La mise en place de la CPI rendra possible le jugement des chefs d'Etat et de gouvernement

imagesCAKXWV07Le bâtonnier de Paris, Paul-Albert Iweins a annoncé que la Cour Pénale Internationale (CPI) rendrait possible de juger les chefs d'Etat et de gouvernement toujours au pouvoir et accusé de commettre des crimes contre l'Humanité. Ce qui signifie une grande avancée.

"Cette cour a un rôle subsidiaire. En d'autres termes, c'est d'abord à l'Etat de juger ses propres nationaux qui commettent des crimes de guerre ou des génocides, faute de quoi la CPI interviendrait. A ce moment, si la personne accusée se déplace à l'étranger, elle risque effectivement une arrestation", a-t-il expliqué. "Si les ressortissants d'un pays non membre de la CPI passent dans un autre qui reconnait les effets de la convention, ils peuvent être arrêtés et jugés par la CPI".

Iweins a déploré la décision des Etats-Unis de se retirer de la CPI. "Je ne comprends pas cette décision puisque les Etats-Unis ont beaucoup contribue, à travers le monde, au développement de la liberté et des droits de l'Homme", a-t-il ajouté.

Toutefois, Iweins a estimé que la décision américaine n'interdisait pas à cette justice internationale de fonctionner. "Elle fonctionnera à partir du juillet prochain puisque 60 pays l'ont déjà ratifiée", a-t-il précisé.

Et Iweins de dire que le retrait américain de la CPI donne l'impression que Washington a l'intention de commettre des crimes de guerre ou des crimes contre l'Humanité, et se désigne même comme suspect, "Ce qui n'est pas sérieusement possible", dit-il.

22 février 2002

La situation en Afghanistan n'a pas changé, en dépit du soutien international

"La situation en Afghanistan n'a pas changé en dépit du soutien mondial au gouvernement intérimaire sous la conduite de Hamed Karzai", dit Julien Bousac, responsable des programmes du Moyen-Orient pour "Médecins du monde".


Bousac indique que l'action des organisations humanitaires en Afghanistan affronte toujours des difficultés bien que le régime de Taliban soit tombé. "La sécurité n'est pas encore stabilisée en raison des conflits ethniques actuels, notamment à l'Est du pays", souligne-t-il.

imagesCAFV7LOUBousac a critiqué l'inefficacité et la faible présence des organisations humanitaires arabes en Afghanistan. "Celles qui sont sur places ne couvrent pas tous les domaines dont le peuple afghan a besoin", affirme-t-il. Selon Bousac, qui assumera le mois prochain la présidence de la mission sur place des "Médecins du monde" en Afghanistan, les difficultés viennent aussi  de l'emprisonnement des employés des organisations humanitaires et les sommes d'argent versés aux autorités pour permettre le passage des convois de secours.

Et Bousac d'ajouter que l'avenir de l'action des organisations humanitaires en Afghanistan dépendrait du soutien du gouvernement transitoire afin qu'elles puissent réaliser leur objectif : la reconstruction du pays.

De son côté, le responsable du centre des droits de l'Homme aux "Médecins du monde", Daniel Chaen, a fait état des obstacles réduisant la marge de manoeuvre des organisations humanitaires en Afghanistan.

Quant aux déclarations du chargé d'affaires afghan à Paris selon lesquelles seulement 30 à 40% des besoins primaires du peuple afghan ont été couverts, Chaen précise : "Cela, est due au manque des moyens entre autres", a-t-il dit.

Selon Chaen, en 2000, le budget nécessaire à l'action des organisations humanitaires en Afghanistan était estimé à 250 millions de dollars. "La somme versée n'a pas dépassé 20% de ce budget", a-t-il conclu.

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