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18 janvier 2011

Le scénario à la tunisienne peut-il atteindre l'Egypte ?

Tunisieegypte











http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=720132

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29 mai 2010

El-Barabei est-il candidat de la Présidentielle 2011?

Mohamed ElBaradei, candidat à la présidentielle de 2011, l'opposant en campagne (Reportage ARTE Journal, Marion Touboul, Ahmed Hassan Sami et Nicolas Hénin)

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-journal/NAV__Egypte/3677656.html

16 septembre 2006

La Banque Mondiale lance une nouvelle stratégie de coopération avec le gouvernement egyptien

La Banque Mondiale (BM) a lance une nouvelle "stratégie de coopération avec le gouvernement égyptien" pour les quatre prochaines années (les exercices fiscaux 2006-2009).

Dans son discours prononcé lors de la cérémonie organisée à cette occasion, le directeur de la Banque Mondiale au Caire, Emmanuel Amby, a affirmé que la BM était d'accord avec l'agenda égyptien de la réforme.

Il a souligné qu'il existe une importante convergence de vues avec le gouvernement égyptien en ce qui concerne les principaux défis du développement du pays.

Il a salué les mesures prises par le gouvernement égyptien depuis sa formation en juillet 2004. "Le gouvernement a pris de mesures courageuses, dans le cadre des reformes politiques ce qui a aidé a la hausse du taux de croissance économique grâce aux développements extérieures convenables", a-t-il noté.Banque_20Mondiale

Il a précisé que la stratégie de la BM indique que l'équipe de la banque chargée du dossier egyptien propose d'aider le gouvernement a réaliser ses objectifs, à savoir, faciliter le développement du secteur privé, augmenter la prestation des services publiques et renforcer l'égalité.

A cet égard, la stratégie propose l'octroi d'un programme de financement ayant pour valeur moyenne 500 millions de dollars par an afin de soutenir les principaux objectifs du développement dans la stratégie de coopération avec le gouvernement égyptien.

Selon cette stratégie, les principaux objectifs du gouvernement égyptien sont "la hausse durable du PIB", "l'apaisement de l'acuité de la pauvreté" et "la réduction de la différence entre les revenus des Egyptiens".

Dans sa stratégie, la BM souligne que pour réaliser ces objectifs, le gouvernement tente d'augmenter la contribution du secteur privé, en tant que facteur du développement, côte à côte avec la réactivation du rôle du secteur public dans l'économie.

Et la BM de dire que l'efficacité du secteur privé de renforcer la croissance augmente à travers l'amélioration du climat d'affaires en appliquant un nombre de politiques couvrant les domaines du commerce, de finances et de taxes.

La BM ajoute que le renforcement du rôle complémentaire du secteur public nécessite la hausse de la prestation des services publiques, comme l'infrastructure, l'enseignement et la stabilité de la macro-économie.

La BM estime que la stratégie de développement à "double dimension", avec d'autres facteurs, aidera l'Egypte à faire face aux défis concernant la réduction du taux de chômage au moment où le nombre de la main d'oeuvre augmente.

La Banque souligne que le gouvernement égyptien vise également à réaliser l'égalité "en reformulant les politiques sociales afin d'aboutir aux objectifs de la prospérité nationale de manière plus efficace".

Concernant les classes démunies, incapables de contribuer au courant principal de la croissance économique ou affectées par les reformes économiques, la BM indique que le gouvernement égyptien à l'intention de renforcer le réseau de sécurite sociale pour qu'elle couvre davantage de catégories exposées aux dangers, l'augmentation de la performance du système à travers la décentralisation administrative, le renforcement des concepts de la participation sociale et la réactivation du rôle des ONG.

Selon la banque, l'égalité entre les diverses régions de l'Etat sera partiellement ameliorée par l'orientation de quelques investissements vers la Haute Egypte.

Pour faciliter le développement du secteur prive, la BM souligne qu'elle orientera son soutien vers la réalisation de trois objectifs déterminés : un secteur financier plus efficace pour qu'il puisse répondre aux besoins du secteur prive, l'existence d'un système commercial international caracterisé par la réduction du cout des transactions et des opérations et un climat d'affaires distingues par la baisse du cout des transactions et des opérations dès le début jusqu'à la fin.

La banque précisé que la Société Financière Internationale (SFI), l'Agence internationale de garantie des investissements (MIGA) et le programme des services consultatifs pour les investissements étrangers directs participeront dans ce projet.

Concernant la fourniture des services publics, la BM indique que son équipe sera chargée de s'assurer que la politique monétaire et financière va de pair avec les besoins de la stabilité de la macro-économie, outre l'augmentation et l'amélioration de la performance de l'infrastructure, comme l'énergie, le transport et les télécommunications.

La BM juge nécessaire le développement de la qualité de l'enseignement a tous les niveaux, l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau, et la performance de la gestion des ressources hydriques.

Selon la BM, cette stratégie vise à créer des sources et réaliser une qualité et une permanence financière du système des assurances sociales tout en tenant compte du renforcement de l'égalité afin d'améliorer l'efficacité des réseaux de sécurite, élargir le nombre des bénéficiants, réduire les différences entre la haute Egypte et le Delta, améliorer la capacité d'accorder aux pauvres les soins médicaux de qualité et de réduire la différence entre sexes.

Selon la stratégie, les mesures nécessaires pour réaliser ces objectifs ont effectivement commencé en Egypte lorsque le gouvernement a debuté, depuis sa formation en juillet 2004, un programme de reforme à long terme.

Selon Amby, la BM souligne que l'environnement politique et économique de l'actuelle stratégie de soutien est complètement différente de celle ayant eu lieu lors de l'élaboration de la stratégie précédente (juin 2001).

A la lumière de cet environnement, la BM indique pouvoir assurer un plus grand soutien que celui des dernières années.
Dans ce contexte, la BM affirme que selon la perspective de la politique structurelle et de la macro-économie, l'Egypte est actuellement qualifiée parmi "les cas essentiels".

La BM ajoute que le soutien financier et analytique du groupe de la BM vise à protéger la situation actuelle de la macro-economie et de la reforme.

La banque souligne avoir pris également en considération un scenario d'emprunts pour un cas plus haut avec une moyenne d'engagement qui s'élève a 700 millions de dollars.

Selon la banque, ce scenario stipule l'octroi de deux prêts pour les paiements rapides afin de soutenir les reformes dans le secteur financier, qui sont centrales pour améliorer le climat nécessaire pour développer le secteur privé.

Et la banque de dire que les raisons de hausser le niveau seront l'application de reforme substantielle dans le secteur financier et la mise en vigueur d'un plan financier afin de répondre aux besoins financiers du programme de la reforme du secteur financier.

Ce plan doit prouver qu'au moins 10% du financement vient de sources qui ne mèneront pas à l'emprunt.

La BM observe la stimulation déjà réalisée dans le mouvement de développement en Egypte, soulignant que le taux de croissance a atteint 4,4% en 2004 grâce à certaines reformes des politiques qui sont allées de pair avec des développements extérieures qui avaient soutenu la hausse du taux de croissance.

La BM salue le flottement, en début de 2003, de la valeur de la livre égyptienne en tant qu'une des plus importantes reformes.

Et la banque de dire que malgré les obstacles qui ont entraveéé la gestion de l'opération du flottement, l'importante baisse de la valeur (35%) en 2003 a aidé à l'augmentation des revenus de l'Egypte des devises etrangères à travers des sources comme le tourisme et les exportations industrielles.Egypte_carte

Selon la banque, parmi les développements extérieurs qui étaient en faveur de l'Egypte, figure la hausse en 2004 de la demande économique mondiale...Le taux de croissance économique mondiale a atteint 4%, ce qui a mené à l'augmentation du nombre des navires traversant le Canal de Suez.

La BM souligne que les exportations du gaz naturel et la hausse du prix du petrôle, outre la hausse de la demande sur les exportations égyptiennes principales, ont également aide a la hausse du taux de croissance de l'économie égyptienne.

La BM salue le progrès réalisé dans l'amélioration des indices de santé en Egypte, tout en soulignant qu'il existe toujours des défis à relever afin de favoriser l'assurance maladie pour les pauvres et améliorer la performance et la qualité des services médicaux.

La BM fait état de la présence des réseaux de sécurite pour les pauvres, même s'ils ont besoin d'amélioration et de développement.

La BM souligne également le progrès réalisé dans le domaine de la réduction de la différence entre les deux sexes en matière d'enseignement, de santé et de participation économique.

Selon la banque, le taux de participation de la femme à la main d'oeuvre est passe de 18% en 1994 a 22% en 2004, alors que sa capacite d'obtenir des prêts pour les PME est passé de 10% en 1994 a 27 % en 2004.

La BM exprime son appréciation au Conseil de cabinet égyptien pour son souci, depuis sa formation en juillet 2004, d'appliquer un programme de reforme à long terme dans le but d'améliorer le niveau de vie, réactiver les investissements, lutter contre le chômage, contenir l'inflation et améliorer la performance du système financier et des services administratifs.

Dans ce contexte, la BM fait remarquer que le gouvernement égyptien planifiait pour prendre des mesures facilitant le développement du secteur prive a travers l'amélioration des politiques commerciale et la privatisation.

La banque se félicite des amendements constitutionnels qui ont permis l'élection du président de la république par suffrage universel direct.

13 septembre 2006

Le secteur égyptien des télécommunications et des technologies de l'information en chiffres

La performance du secteur des télécommunications et des technologies de l'information est active, ce que montrent les chiffres suivants:          

-  15 milliards de L.E., total des investissements dans ce secteur jusqu'à la fin de 2005, comprenant Egypt Telecom et les deux compagnies de téléphonie mobile Vodafone et Mobinil.

-  1530, nombre des compagnies égyptiennes et étrangères opérant dans le secteur des télécommunications et des technologies de l'information en Egypte jusqu'à la fin de 2005.

telephone_par_delucq
-  40.000, nombre d'emplois crées par les compagnies opérant dans ce secteur.

-  16,7 milliards de L.E., valeur de la transaction de la 3e licence de téléphonie mobile qu'a remporté l'alliance regroupant la compagnie émiratie "Itisalat" (66%), la Poste égyptienne (20%), National Bank of Egypt (10%) et Commercial International Bank "CIB-Egypt" (4%).

          
-  22 milliards de L.E., estimations par les experts du total des investissements de la 3e compagnie de téléphonie mobile en Egypte.          

-  14 millions 30,751 mille, nombre des abonnes aux services de téléphonie mobile en Egypte jusqu'à mai 2006. Le nombre des abonnés à Mobinil s'élève à sept millions 143,714 mille, alors que Vodafone compte six millions 886,037 mille abonnés.    

12 septembre 2006

Le secteur bancaire égyptien en chiffres

Le secteur bancaire égyptien a témoigné d'une importante activité au cours des deux dernières années, soit la performance ou la structure, à la lumière des transactions de fusion ou de rachat, ce que montrent les chiffres suivants :

      - 59, nombre des banques opérant en Egypte au cours de l'exercice fiscal 2004/2005 contre 81 banques en 1990/1991.

      - 2847, nombre des filiales des banques opérant en Egypte au cours de l'exercice fiscal 2004/2005 contre 1882 en 1990/1991.

   Au cours de 2006, le secteur bancaire en Egypte a témoigné de nombre d'opérations de rachat, d'absorption et de fusion :

      - Le fonds américain d'investissement "Ripplewood" a racheté la partie publique de la Commercial International Bank "CIB-Egypt" (18,7%) au prix de 1,3 milliards de L.E., soit 53,5 L.E./Action.

      - La banque libanaise "Oda" a racheté 100% des actions de la banque "Le Caire/Far East" au prix de 542,4 millions de L.E..

      - La partie publique des actions de "Delta International Bank" (19,5%) a ete vendue aux grands actionnaires de la banque dont la Société arabe pour le Développement et l'Investissement, qui a augmente ses actions dans la banque a 14,8%.

      - La "Islamic Bank for investments and development", la "United Bank of Egypt" et "The Nile Bank" ont été fusionnées sous le nom de "United Bank", une entité ayant pour capital un milliard de L.E.. La Banque Centrale égyptienne possède 99,9% des actions de la nouvelle banque.

      - "Calyon-Egypt", dont 75% des actions appartiennent a la banque française "Calyon", a absorbé 74,67% des actions de la "Egyptian American Bank (EAB)" au prix de 2,2 milliards de L.E..

      - Un consortium conduit par "National bank of Bahrain" a absorbé 89,3% des actions de "Delta International Bank" dans une transaction ayant pour valeur 1,65 milliard de L.E..

      - "Ittihad National Emirati bank" a absorbé 94,6% des actions de "Alexandria Commercial and Maritime Bank", avec un prix de 244,5 millions de L.E.

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11 septembre 2006

Le secteur egyptien de l'energie en chiffres

Le secteur égyptien de l'énergie représente un des secteurs pionniers et importants pour le développement de l'économie eéyptienne ce que montrent les chiffres suivants :

      - 102, nombre des accords pétroliers conclus au cours des sept dernières années.

      - 10,6 milliards de dollars, valeur des exportations égyptiennes en pétrole et en gaz naturel lors de l'exercice fiscal 2005/2006.

      - 305 millions de dollars, exportations égyptiennes en brut et en produits pétroliers en juin 2006.

     - 6,8 milliards de dollars économisés depuis la modification du prix du gaz naturel dans les accords pétroliers en 2000.

     - 11,5 milliards de dollars, estimations des revenus pétroliers de l'Egypte avec la fin de 2006.

      - 13 milliards de L.E., chiffre d'affaires des compagnies pétrolieres égyptiennes à l'etranger lors des quatre dernières années, dont sept milliards de L.E. ont été realisés seulement en 2006.

      - 20 milliards de dollars, valeur des produits pétroliers et du gaz naturel fournis par le secteur égyptien du pétrole pour répondre aux besoins du marche local.

      - Cinq trillions de pieds cubes (p3)/an , la moyenne du volume du gaz naturel liquéfié (GNL) atteint lors de ces six dernières annes.

      - 1,9 trillion p3, volume de la consommation locale et des exportations du gaz naturel en 2005/2006.

      - Huit, nombre des projets pétrochimiques géants mis en vigueur avec des investissements de 5,3 milliards de dollars.

      - Six, la classe mondiale de l'Egypte en ce qui concerne la valeur ajoutée des recherches et de prospections.

      - 67 trillions p3, volume de la réserve sure de l'Egypte en matière de gaz naturel.

      - 125 trillions p3, volume de la réserve probable de l'Egypte en gaz naturel.

      - 5,6 millards p3/day, volume de la production de l'Egypte en gaz naturel.

      - 13 millions tonnes métriques, volume de la production de l'Egypte en GNL.

16 septembre 2004

Le secteur privé du tourisme: Il faut un plan avant la construction de nouveaux hôtels en Egypte

Les participants au neuvième forum arabe de financement organisé par Euromoney ont affirmé l'importance d'avoir un plan avant de construire davantage d'hôtels en Egypte.

Lors de la séance "Investissement dans le tourisme", Mohammad al-Chabrawy, directeur général d'"American Express Travel Services", a souligné que la cadence actuelle de la construction hôtelière en Egypte risquait de doubler le nombre des chambres d'ici cinq ans, ce qui peut mener à un faible taux d'occupation dans les hôtels si le nombre des touristes reste stable. Une vision partagée par le directeur régional d'"Abercrombie & Kent Group" pour l'Egypte et le Moyen-Orient, Amr Badr.

Concernant les obstacles dressés devant les investissements dans le tourisme en Egypte, les participants ont affirmé la nécessité de savoir ce que l'Egypte pouvait offrir comme produit touristique. Selon M. Badr, cela nécessite des études sérieuses et des règles correctes concernant le développement touristique : "où, quand et comment ?".

Quant aux problèmes qu'affrontent les investisseurs dans le secteur du tourisme en Egypte, le PDG D'"Orascom Hotels holding", Samir Sawiris, a mis l'accent sur l'absence des vols charter pour le Caire. Concernant l'idée que le grand nombre de touristes est de nature a faire baisser la qualité des services, M. Sawiris l'a refutée et appelé à diversifier le niveau des touristes visitant l'Egypte. Une idée partagée par M. al-Chabrawy qui donne l'exemple des compagnies d'aviation qui offrent plusieurs classes sur le même vol.

Les participants ont appelé le gouvernement a appliqué la politique du "ciel ouvert" même s'ils ont avoué que la plupart des pays soutenaient les compagnies d'aviation nationales. Ils ont également appelé le gouvernement à les consulter lorsqu'il s'agit de décisions concernant le tourisme. "Nous sommes plus proches du marché et savons bien les changements survenus", soulignent-ils.

Dans ce contexte, ils se sont déclarés satisfaits de la nomination d'Ahmed al-Maghraby, ministre du Tourisme, car il est l'un des grands investisseurs dans ce domaine et donc informé de la nature du marché.

Les participants ont aussi reconnu la nécessité d'obtenir davantage d'investissements étrangers dans le domaine du tourisme vu l'insuffisance des capitaux nationaux. Ils soulignent que les banques, après avoir vécues la "crise des crédits" ces dernières années, sont devenues sensibles au sujet des crédits octroyés aux projets touristiques.

15 septembre 2004

L'Euromoney examine les nouvelles orientations des banques égyptiennes

Influencés par la crise des crédits non-remboursés auprès des banques égyptiennes, les participants au 9eme forum arabe de financement organisé par l'Institution Euromoney ont examiné les développements survenus au sein du système bancaire égyptien.

Lors de la session tenue sous le thème "Les leaders des banques égyptiennes : Les nouvelles orientations", Mahmoud Sayed Abdel latif, PDG d'"Egyptian American Bank" et "Bank of Alexandria", a indiqué qu'au passé les banques publiques avaient contrôlé entre 70 et 80% des emprunts et des épargnes en Egypte. "Mais leur quota actuel ne dépasse plus les 50%", a-t-il dit.

Il a ajouté que ce quota était dû aux efforts des banques et non pas parce qu'elles étaient le seul "acteur" sur le marché. "Cela prouve un phénomène sain sur le marche égyptien", a-t-il repris.

Une idée partagée par le PDG de "Banque Misr", Mohamad Kamal eddine Barakat, qui a ajouté qu'il s'agit d'une question de temps pour que la compétition soit farouche entre les banques publiques et privées pour avoir un quota sur le marché égyptien.

Mais le PDG de "Commercial International Bank" (CIB-Egypt), Hicham Ezz el-Arab, voit différemment les choses. Il estime que ces chiffres ne sont pas corrects. Selon lui, en ajoutant les contributions des banques publiques dans les "Joint ventures", le quota des banques publiques sera toujours entre 75 et 80%. "Aucun changement n'a eu lieu sur le marché égyptien", a-t-il renchéri.

Et M.Ezz el-Arab de demander s'il en revient à la justice que les banques publiques acquièrent les épargnes et les emprunts du secteur publiques ? M. Abdel Latif a indiqué que "historiquement, les fonds publiques étaient épargnés dans les banques publiques, le secteur publique ne pouvait prendre aucune décision contradictoire". Selon lui, la situation actuelle est différente. "Les banques privées ne prêtent qu'aux compagnies qui réalisent du succès", a-t-il dit.

Quant à la question des dettes et le volume des crédits non remboursés, le directeur exécutif de la banque "HSBC Egypt", Mounir Abdel Wahab, a affirmé que le volume de ces emprunts était dans les limites sécurisées.De son côté, M. Abdel Latif a souligné que certains prêts étaient remboursés et d'autres étaient restructurés.

A la question de savoir pourquoi les actionnaires, notamment dans les banques publiques, ne participent pas à la prise des décisions en ce qui concerne les prêts, M. Barakat a indiqué qu'il existait actuellement une loi contrôlant les emprunts. "Les fonds des dépôts et des actionnaires sont protégés par le gouvernement qui assume la responsabilité de couvrir tout crédit", a-t-il précisé.

Concernant les politiques de crédits, M. Abdel Latif a souligné que l'existence de liquidité ne signifiait pas le gaspillage en accordant des emprunts, comme s'était le cas dans les années 90. "Les banques sont devenues plus sensibles et sélectives en donnant des crédits", a-t-il dit.

A propos de l'effet de la réduction des tarifs douaniers sur l'importation, M. Ezz el-Arab a souligné que les banques avaient profité des leçons du passe. "Les banques n'accordent des crédits qu'aux importateurs des biens d'investissement.

14 septembre 2004

L'Euromoney examine les problèmes du financement de l'immobilier en Egypte

Les participants au 9eme forum arabe de financement, organisé par l'Institution Euromoney, ont discuté des problèmes du marché immobilier en Egypte.

Ils ont d'abord affirmé que ce marché avait besoin d'être stimulé afin d'augmenter la valeur des investissements.

Hussein Sabour, PDG de la Société "al-Ahly" pour le développement immobilier, a souligné l'importance du marché égyptien de l'immobilier, du point de vue volume. "Ce marché est caractérisé par une forte demande et par la diversité des catégories des acheteurs. Pour cela, il faut encourager les investissements dans ce secteur important pour le développement économique", a-t-il dit.

Et Sabour d'ajouter qu'il était nécessaire que les sociétés de financement immobilier récemment créées oeuvrent à fournir des des logements aux personnes ayant des revenus limites.

De son côté, Mohammed Nosseir, PDG du groupe "AlKan", constate que le marché de égyptien l'immobilier souffre d'un manque d'expertise en marketing, en plus d'une baisse du nombre de biens immobiliers. Cependant, Nosseir souligne que l'Egypte a réussi à obtenir quelques succès dans ces domaines, ce qui confirme que le marché est sur la bonne voie.Nosseir estime nécessaire de trouver un moyen d'aider les sociétés immobilières à couvrir les dépenses des unités qu'elles construisent.

Mohammed Montasser, directeur de la compagnie "Egyptian Experience LTD", indique que l'Egypte a une grande marge de manoeuvre dans le domaine du marketing de l'immobilier touristique. "Les Britanniques dépensent quelque 10 milliards de livres sterling chaque an pour acheter des logements dans les stations balnéaires en Espagne et en France", affirme-t-il. Ces Britanniques pourraient donc investir en Egypte grâce son climat agréable tout au long de l'année, outre le prix beaucoup plus bas des unités par rapport aux stations balnéaires en Europe.

Pour Florian Amereller, Vice President de la Chambre Arabo-allemande de l'industrie et du commerce, malgré la concurrence dont témoigne l'Egypte dans le marche immobilier de la part de Dubaï, Bahreïn, Qatar et Oman, le climat du pays est beaucoup mieux que celui de ces concurrents. "Le problème en Egypte est la lenteur des procédures administratives qui peuvent prendre six mois à un an, outre la mauvaise qualité des services et des facilités offertes, par exemple, la traduction des contrats rédigés en anglais est mauvaise et pas clairement définie", a-t-il conclu.

14 juin 2002

Selon un expert français, le GNL est l'avenir de l'énergie en Egypte

chatelus_1998L'expert français en matière d'énergie Michel Chatelus a affirmé que le gaz naturel liquéfié (GNL) représente un avenir prospère pour l'Egypte grâce aux réserves qui se situent entre 1200 et 3000 milliards mètres cubes.

Chatelus, professeur de sciences économiques à l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble, indique que les réserves de pétrole en Egypte s'élèvent à 400 millions de tonnes (un tonne de pétrole = 7,3 barils), soit moins de 1% des réserves mondiales, alors que la production atteint 750 mille barils/jour.

L'expert français estime que l'Egypte arrêtera ses exportations de pétrole entre 2005 et 2010 si le taux de consommation actuel se maintient. "Les compagnies pétrolières mondiales sont de moins en moins intéressées à parler de pétrole en Egypte mais davantage de gaz", dit-il.

Selon Chatelus, depuis la découverte d'importantes ressources en gaz en Egypte, deux enjeux sont pris en compte. "Tout d'abord, le développement du gaz à l'intérieur du pays, surtout au niveau domestique. Car aujourd'hui, le gaz ne représente encore que 30% de la consommation énergétique contre 60% pour le pétrole...Le problème qui se pose concerne essentiellement le manque de réseaux", précise-t-il. "Le second enjeu est l'exportation du gaz naturel dans le but d'obtenir des revenus qui pourront compenser la diminution des revenus provenant du pétrole".

Et Chatelus de dire que l'Egypte peut exporter, pendant les 5 prochaines années, 10 milliards de m3 de gaz naturel. "Toutefois, l'Egypte affrontera une concurrence farouche sur le marche du gaz naturel. Cette concurrence est due à la présence de la plus grande réserve mondial en gaz naturel au Qatar (15 mille milliards de m3), alors que l'Algérie possède une réserve de 4200 milliards de m3. Dans le même temps, la Lybie se prépare à construire un gazoduc pour exporter son gaz naturel vers l'Italie", souligne-t-il.

Chatelus estime que l'Egypte peut faire face à cette concurrence en s'orientant aux projets de liquéfaction du gaz naturel. "Le GNL pourrait être vendu sur tous les marches sans avoir besoin de gazoducs, dont le cout est haut et les marches sont limites", ajoute-t-il.

Selon lui, les compagnies françaises s'intéressent au gaz naturel égyptien, notamment le GNL. "Gaz de France (GDF) a achète toute la production du GNL a Alexandrie sur les 20 ans à venir", explique-t-il. "De même, Electricité de France (EDF) participe au projet de la liaison électrique dans la Méditerranée, pendant que GDF construit deux grandes centrales de production électrique à partir du gaz naturel, au Golfe de Suez et à Port-Saïd, pour une capacité de 600 mégawatts chacune.

Et Chatelus de dire que le marché du gaz naturel est instable et que les cours varient beaucoup. "Cependant, à l'instar de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), la Russie a crée une sorte d'Organisation de pays exportateurs du gaz naturel, à laquelle l'Egypte a dernièrement adhéré, afin de pouvoir maitriser le prix", a-t-il conclu.

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