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2 juillet 2013

Egypte: Morsi apparaît de plus en plus isolé

Sous le coup d'un ultimatum fixé par l'armée, le président a été laché par cinq de ses ministres, alors que dans la rue, l'opposition égyptienne parle déjà de transition. Reportage realisé pour la RTS par Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami

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2 juillet 2013

RTBF : L'Egypte...Bras de fer entre le peuple et les Frères musulmans ...et l'armée?

TAHRIR30JUINUn bilan de cette année de présidence de Mohamed Morsi, à la fois, politique, sociale et économique. Bilan aussi des attentes et déceptions de la population égyptienne depuis les manifestations de la place Tahrir en 2011.

 

 

 

 

Pour analyser tout cela, des invités :

Bichara  KHADER, professeur à l'UCL et directeur du Centre d'études et de recherches sur le Monde Arabe contemporain.

Ahmed Hassan SAMI, journaliste à l’agence de presse Mena au Caire.

Gérard CHALIAND, géopolitologue.

 

 

1 juillet 2013

Égypte : anniversaire sous haute tension

ThawraL'Égypte a été brutalement secouée dimanche par des manifestations monstres contre le président Mohamed Morsi, au pouvoir depuis maintenant un an. La place Tahrir, épicentre de la contestation égyptienne, était pleine à craquer, et les affrontements entre partisans et opposants ont fait au moins 7 morts et près de 600 blessés. Le quartier général du parti des Frères musulmans a également été incendié. Les explications d'Ahmed Hassan, journaliste de la Middle East News Agency pour Radio Canada

 

30 juin 2013

L’Egypte rouvre ses plaies

Il y a un an, l’islamiste Mohamed Morsi était élu président. Dimanche, ses opposants descendent dans la rue pour demander sa démission. Au risque d’affrontements sanglants

Paniqués à l’idée de voir se profiler une nouvelle vague de violence, les Égyptiens n’en ont pas pour autant oublié leur sens de l’humour. Aux terrasses des cafés du centre-ville du Caire se raconte cette blague : "Un Égyptien rencontre Mohamed Morsi et lui énumère les problèmes actuels du pays : la crise économique, l’effondrement du secteur touristique, la fuite des investissements, le manque d’essence, les pannes d’électricité... 'Et qu’est-ce que je peux faire?', répond le président. 'Démissionner', rétorque l’homme." L’histoire résume le moral des Égyptiens, qui oscille entre détermination et résignation.

Les jeunes laïques à l’origine de la fronde

GraffitiDimanche, c’est jour de mobilisation générale contre le président, à l’occasion du premier anniversaire de son accession au pouvoir. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus dans les rues du Caire. La capitale vit déjà plongée dans une angoisse similaire à celle précédant un ouragan. La plupart des boutiques ont baissé leurs épais stores en métal, seules les épiceries demeurent ouvertes pour approvisionner des familles qui se ravitaillent comme pour tenir un siège de plusieurs semaines. Les enfants lancent des regards inquiets vers le ciel où tournoient les hélicoptères de la police, qui surveille et photographie les quartiers sensibles où pourrait naître un début d’émeute.

Preuve du climat de tension extrême qui règne à travers l’ensemble du pays, les affrontements entre partisans et adversaires du chef de l’État ont débuté dès vendredi soir à Alexandrie, où trois personnes ont trouvé la mort dont un Américain de 21 ans, enseignant au Centre culturel américain. Il photographiait les locaux du Parti de la liberté et de la justice (Frères musulmans) alors incendiés quand un coup de couteau l’a mortellement atteint à la poitrine. En raison de la tragédie, le département d’État américain a annoncé le rapatriement de certains de ses diplomates en poste en Égypte. Depuis Johannesburg, samedi, Barack Obama a exprimé son "inquiétude" sur la situation.

À l’origine de cette fronde contre Morsi, les jeunes laïques de la campagne Tamarod - littéralement "rébellion" -, qui depuis deux mois parcourent le pays, des couloirs du métro à ceux des entreprises, avec entre les mains une pétition appelant à la démission du président. Ils auraient obtenu 15 millions de signatures (ils en revendiquent 22 millions). "Tout ce qui intéresse Morsi et ses alliées terroristes, c’est de verrouiller le pays pour en faire une dictature qui ne garantira que les intérêts du clan des Frères musulmans, s’indigne Ahmed El-Masry, l’un des instigateurs de la campagne dans le quartier populaire de Shoubra, dans le nord du Caire. Ils nous menacent de mort, veulent supprimer notre liberté d’expression, mais ils n’y arriveront pas." Dans la rue, le jeune homme distribue des cartons rouges où est écrit le mot-slogan de la révolution de 2011 : "Dégage". "Mohamed Morsi veut nous apprendre notre religion, ce n’est pas cela qu’on attend de lui, s’énerve de son côté Saïd Adel, un instituteur à la retraite. Ses discours sont minables, remplis de fautes de grammaire, il n’est pas digne de l’Égypte."

L’armée souffle le chaud et le froid

Face à cette offensive, les partisans du président ont contre-attaqué avec la pétition appelée Tagarod ("impartialité"), qui aurait collecté 11 millions de signatures. Ahmed Hosni, un ingénieur islamiste détenu pendant dix ans dans les geôles sous Moubarak, aborde l’échéance de dimanche confiant, déroulant la rhétorique des Frères musulmans : "Les Égyptiens ont élu Morsi démocratiquement. Or notre Constitution stipule qu’il a un mandat de quatre ans. Demander sa démission va à l’encontre de la démocratie." Lui et ses pairs manifesteront devant la mosquée Rabia Al-Adawiya, dans le quartier de Medinet Nasr, à quelques jets de pierre du palais présidentiel, où les adversaires de Morsi ont prévu de se retrouver.

Alors que l’affrontement s’annonce inévitable, le sort du pays repose dans les mains de l’armée, qui souffle dans ses déclarations le chaud et le froid. Le général Abdel Fattah Al-Sissi, ministre de la Défense, a annoncé la semaine passée que les militaires agiraient pour "protéger la volonté du peuple". Un message de soutien aux contestataires, croit comprendre une partie de l’opposition, qui rêve de leur retour au pouvoir pour mettre fin à l’instabilité politique. Et les Égyptiens d’inventer cette nouvelle blague : "Soldats, si vous intervenez de nouveau, cette fois-ci venez avec des avions, on s’est déjà pris en photo avec vos chars."

 

Article écrit avec Marion Touboul pour le Journal de Dimanche, le 30 juin 2013

29 juin 2013

La tension monte en Egypte à la veille du premier anniversaire de l'accession au pouvoir de Mohamed Morsi

Une grande journée de manifestation est prévue. Des Egyptiens ont lancé une pétition pour demander la démission du président Morsi. Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la RTS

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19 avril 2013

Les musulmans contre les frères musulmans

En Egypte, le président Mohamed Morsi est dans une situation critique. Il perd chaque jour des électeurs à cause de la crise économique qui ronge le pays en raison notamment de l'effondrement du secteur du tourisme. Même au sein de la prestigieuse institution d'Al Azhar, symbole de l'islam sunnite à travers le monde, on hausse le ton contre les Frères musulmans. Certains des imams sortis de l'université d'Al Azhar osent critiquer haut et fort le président, issu des frères musulmans. Un reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

8 mars 2013

Les démons du stade

Depuis l'annonce de la condamnation à mort de 21 suporters de Port saïd, la colère va crescendo. Ce jugement rendu en janvier dernier visait les responsables de violences meurtrières après un match de foot contre le Caire.

Et le ressentiment vire à une remise en question du président Mohamed Morsi. Regulièrement les manifestations tournent au drame. Cette nuit encore un homme est mort au cours d'un affrontement avec la police. Et Le pire est à craindre pour demain, car un deuxième verdict doit être rendu dans la même affaire. Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

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6 février 2013

Débat sur la RTBF : Où va l'Egypte ?

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24 janvier 2013

Egypte : l'humour politique n'a été jamais aussi répandu

Avec la révolution, les Egyptiens ont retrouvé la liberté d'expression. Les blagues politiques, déjà présentes sous Moubarak, n'ont jamais été aussi répandues et ciblent les islamistes au pouvoir. Certains Egyptiens ont même fait de l'humour politique leur métier. Un reportage Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami.

 

                                                                             BONUS WEB

Depuis la révolution, le standup fait fureur en Egypte. Dans les théâtres, les salles de concert, on vient applaudir des jeunes qui osent critiquer ouvertement leurs traditions, leurs dirigeants et même la religion. Les humoristes sont souvent des révolutionnaires qui conçoivent et répètent leurs sketchs ensemble, comme Ali Quandil, Amir Ezzat, Noha Kato, Waleed Abu El Magd, Meena Nader et Mohammed Morgan.

 

23 décembre 2012

La communauté chrétienne égyptienne se sent menacée par l'islamisation importante du pays

Selon les estimations, le printemps arabe a joué un rôle amplificateur dans l'isolement de cette population aux multiples dénominations.Reportage de Marion Touboul et Ahmed Hassan Sami pour la RTS.

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