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6 août 2008

Les banques françaises souffrent toujours des secousses de la crise des prêts hypothécaires

Un an après le "séisme" de la crise des prêts hypothécaires à haut risque (subprime), qui a frappé le secteur immobilier aux États-Unis et qui a engendré la crise financière ayant touché le secteur bancaire dans le monde entier, les banques françaises continuent de souffrir de secousses de la crise.

En dépit de la déclaration de la Banque "BNP Paribas" selon laquelle la banque a réalisé un bénéfice net de 1,5 milliard d'euros au cours du deuxième trimestre de l'année courante, ces bénéfices ont baisse de 34% par rapport à la même période, en 2007.

Dans une déclaration publiée à la Bourse de Paris aujourd'hui, la banque a dit que les recettes provenant des activités banquesbancaires ont diminué de 8,5% à 7,5 milliards d'euros, au cours du deuxième trimestre.

Le Directeur général de la banque Udo Prott dit que "BNP Paribas" et l'américaine "Goldman Sachs" sont les deux seules banques dans le monde qui ont réussi à réduire l'impact de la crise sur les prêts hypothécaires et a réaliser des benefices depuis l'été de 2007.

La "BNP Paribas" a souligné que la crise des prêts hypothécaires à haut risque lui a coûté des pertes qui s'élevaient à 542 millions d'euros lors deuxième trimestre seulement, ce qui porte à 2,4 milliards d'euros le total des pertes de la banque dans ce secteur depuis le début de la crise en été 2007.

Elle explique qu'elle n'etait pas gravement affectée par la crise hypothécaires car elle s'eloignait de l'activité de ce secteur et elle s'est concentrée sur les activités bancaires traditionnelles et le financement des petites et moyennes enterprises.

Cette annonce intervient au lendemain que la "Société Générale" declare avoir réalisé un bénéfice net de 644 millions d'euros au cours du deuxième trimestre contre 1,74 milliard d'euros lors de la même période l'an dernier, soit une baisse de 63%, en raison de la crise du "subprime". Des sources à la banque ont dit que les pertes, depuis l'été dernier, s'élèvent a cinq milliards d'euros.

La "Société Générale" souffre également du scandale qui l'a frappé à la fin de l'année dernière à la suite de la fraude réalisée par l'un de ses employés, Jérôme Kerviel, qui a causé des pertes à la banque estimées à 4,9 milliards d'euros.

On peut remarquer l'effet de cette fraude sur la banque en jettant un coup d'oeil sur le nombre de nouveaux comptes bancaires qui ont été ouverts a la banque. " Société Générale" n' a recu que 23,1 mille nouveaux clients au cours du deuxième trimestre contre 45 000 au cours de la même période l'an dernier.

Les marchés attendent les résultats de "Crédit Agricole" et "Natixis", qui seront annoncés la fin de ce mois, mais les analystes ne s'attendent pas que ces résultats soient différents de ceux de "BNP Paribas" et "Société Générale".

Au niveau européen, la banque britannique "HSBC", la plus grande banque européenne, a annoncé la baisse de ses bénéfices de 29% au cours du 2me second semestre de cette année. Elle a indiqué que ses activités aux États-Unis lui a coûté des pertes estimées à 2,2 milliards de dollars, mais ces pertes ont été compensées par les activités de la banque en Europe et dans les pays émergents qui ont contribué à la réalisation de deux-tiers des bénéfices.

La banque belgeo-néerlandaise "Fortes" a révélé un bénéfice net de 830 millions d'euros au cours du deuxième trimestre de cette année, soit deux fois moins par rapport à la même période l'an dernier, ce qui reflète la mauvaise gestion par la banque de la crise hypothècaire, ce qui a poussé le Président de la banque Jean-Paul Voutron à démissionner, sous la pression des actionnaires, et la nomination de Herman Verwilst à sa place.

Ces résultats soulèvent de nombreuses questions, à savoir, est-ce que les banques françaises, et européenne en général, sont capables de surmonter la crise hypothècaire qui a commencé aux États-Unis et touché l'Europe, malgré le ralentissement de l'économie américaine, au moment ou les pressions inflationnistes frappent le monde entier malgré les tentatives des banques centrales de les freiner ? Ou bien les banques continueront-elles a realiser des pertes, ce qui pourrait conduire à une série de faillite, comme ce fut le cas aux États-Unis?

Est-ce que le élections présidentielles américaines conduiront à un nouveau président qui s'efforcera de stimuler l'économie américaine ce qui aidera à réactiver l'économie mondiale et à la sortie de la crise financière actuelle?

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