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8 septembre 2007

Apple affronte de graves difficultés dans la vente de son "IPhone"

Bien que Apple aie lancé son téléphone mobile "IPhone" sur le marché depuis deux mois avec l'espoir de vendre dix millions unités jusqu'à la fin de 2008, le groupe américain affronte actuellement de graves difficultés dans la commercialisation du téléphone qui combine les avantages du téléphone et de la radio mobile reliés à Internet.

Après la fièvre d'achats au début, les ventes du "IPhone" étaient très faibles en raison du prix élevé du téléphone. Un prix qui varie entre 500 et 600 dollars, selon la capacité de stockage qui va de 4 a 8 Go. En plus, la stratégie d'exclusivité adoptée par "Apple" et qui stipule la vente du "IPhone" aux personnes abonnées chez certains fournisseurs de services de téléphones mobiles, comme "ATT" aux Etats-Unis et "Orange" en France, a contribué à affaiblir les ventes.

Selon les experts dans le domaine de la technologie, la baisse des ventes du "IPhone" est aussi due à un défaut dans la performance du téléphone, ce qui pousse les consommateurs à hésiter de l'acheter.

En raison des faibles ventes du "IPhone", l'action de "Apple" à la Bourse de "Wall Street" a perdu 10% de sa valeur au cours des trois derniers jours au moment où le groupe américain avait espéré que le "IPhone" connaitrait le même succès que son produit "IPod", qui a porté le prix des actions de la compagnie à des niveaux sans précédent.

Mais les experts en matière de télécommunications voient que "Apple" doit changer sa stratégie pour imposer son produit sur le marché. Selon eux, la concurrence dans le domaine de la téléphonie mobile ne sera pas facile, comme ce fut le cas de "IPod".

Trep Showdry, analyste à "Global Enquiries Research", estime que la baisse de la valeur des actions d'Apple, est due à des erreurs stratégiques du groupe en ce qui concerne la vente de son téléphone portable. Selon Showdry, Apple ne pourra pas réaliser son objectif de vendre dix millions d'unités jusqu'à la fin en 2008.

Lors du lancement de son IPhone sur le marche fin de Juin dernier, Apple a adopté une stratégie qui compte sur des clients prêts à payer un prix exorbitant pour le téléphone afin qu'ils soient les premiers à utiliser. Dans ce contexte, Apple a decidé de vendre le "IPhone" exclusivement dans ses 162 magasins déployés à travers les Etats-Unis, et dans les magasins appartenant à "ATT", premier fournisseur des services de télécommunications aux Etats-Unis. Ceux qui veulent acheter le "IPhone" aux Etats-Unis doivent s'abonner pour deux ans à "ATT" afin qu'ils puissent l'utiliser.

L'analyste économique à "Strategy analytics", David Kerr, a estimé que cette mesure ne garantit pas à "Apple" le contrôle du marché. Il souligne que les concurrents de "ATT", comme "Sprint Nquestel Corp" et "Version Wireless" ne vont pas rester les bras croisés. "Ils s'efforceront de fournir le même service par d'autres producteurs de téléphones mobiles", ajoute-t-il.

Bien que les experts aient salué le nouveau téléphone, notamment au niveau de la taille de son écran, de sa technique, et de son programme de navigation sur internet, le problème auquel le "Iphone" fait face est son prix élevé qui limiterait la clientèle à ceux qui ont de hauts revenus. Les études menées sur le marche américain ont montre que 85% des Américains ne dépensent pas plus d'une centaine de dollars pour acheter un téléphone mobile.

Kerr estime que si "Apple" a lancé le "IPhone" à un prix de 150 dollars, elle aurait réalisé un coup mortel à ces rivaux. Il souligne que "LG", "Samsung", "Nokia" et "Sony Ericsson" seront davantage attractifs après la baisse de leur prix.

Lorsque le groupe a tenté d'appliquer la même stratégie en France en limitant l'utilisation de l'IPhone aux clients d'"Orange", un groupe de "cyber pirates" français ont réussi, avant le début de la commercialisation de l'"IPhone" en France, à trouver des solutions permettant d'utiliser le téléphone à tout réseau de téléphonie mobile, bien qu'il fonctionne, depuis son lancement sur le marché américain, sur le réseau de "ATT".

Selon Karmi Levy, chef adjoint de l'office "A.R. Communications" pour les analyses économiques, "Apple" doit appliquer une stratégie de production de masse avec une baisse du prix. "Sinon, le "IPhone" ne pourra pas faire face à la concurrence des produits d'autres sociétés", ajoute-t-il.

Pour sa part, Avi Jerinjart, analyste économique à "Corenth Analysis", estime que "IPhone" ne devrait pas affronter une telle concurrence, étant donné qu'il s'agit d'une innovation. "Au lieu du clavier traditionnel, IPhone est tactile...En plus, les acheteurs veulent toujours posséder tout ce qui est moderne et à la mode", a-t-il dit.

Pour rester dans la compétition, Apple" a pris la décision surprenante de baisser le prix du "Iphone" ayant pour capacité de stockage 8 GO de 600 dollars à 400 dollars seulement. Le président du conseil d'administration d'Apple", Steve Bob, a declaré que le groupe est prêt a rembourser 100 dollars à chaque client ayant acheté le "IPhone" a l'ancien prix.

Toutefois, certains analystes estiment que les nouveaux prix sont toujours très hauts. "Pour que ces prix soient acceptés, "Apple" doit permettre aux clients la liberté d'utiliser le "IPhone" avec n'importe quel réseau mis sur le marché.

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6 septembre 2007

La fusion de "Gaz de France" et "Suez" enflamme la concurrence sur le marché français de l'énergie

Après des mois de négociations difficiles, qui se déroulaient sous la bénédiction de l'Elysée, Gaz de France (GDF), qui appartient en majorité à l'Etat français, et le groupe privé de l'energie "Suez" ont annoncé lundi dernier leur accord sur leur fusion dans une entité qui sera le plus grand fournisseur de gaz et le deuxième plus grand producteur d'électricité en France.

Mais, la naissance de cette entité, qui sera nommée "GDF SUEZ" enflammera la concurrence sur le marché de l'énergie, qui commence à être libéralisée, notamment dans le domaine d'électricité contrôlé par "Electricité de France" (EDF).GDF_Suez

Selon les observateurs, la concurrence entre "GDF SUEZ" et "EDF" sur le marche français sera plus féroce que sur le marché européen pour une simple raison, à savoir, les prix de l'énergie sur le marché européen ont été libéralisés depuis début juillet dernier, alors que le gouvernement français continue de contrôler la fixation des prix.

Cette concurrence farouche est dûe à l'importance des deux entités qui sont parmi les géants mondiaux de l'énergie. La valeur de "EDF" sur le marché s'élève à 131 milliards d'euros et son chiffre d'affaires atteint 59 milliards d'euros. Pour "GDF SUEZ", la valeur est de 85 milliards d'euros et le chiffre d'affaires a atteint 72 milliards de dollars.

En dépit de la supériorité de "EDF" dans la production de l'électricité (100.000 mégawatts, contre seulement cinq mille pour GDF SUEZ), la vraie concurrence se fera dans le domaine du gaz, qui dépendra de l'importation. Les deux compagnies ne sont en effet pas considérées comme des réels producteurs.

Il semble que "GDF SUEZ", soutenu par la présidence française, sera privilégié dans ce domaine. Dans une déclaration aux quotidiens algériens "Al-Watan" et "al_Akhbar" lors de sa réçente visite à Alger, Nicolas Sarkozy a exprimé l'espoir de voir se réaliser un rapprochement entre "GDF" et la compagnie algérienne "Sonatrach" en vue d'assurer les besoins de la France en approvisionnement en gaz dans l'avenir.

Pour faire face à la concurrence dans ce domaine, "EDF" a annoncé l'investissement de 20 milliards d'euros en France entre 2005 et 2010 et prévoit l'élargissement de ses activités dans le domaine du gaz naturel liquéfié comme substitut au pétrole. Dans ce contexte, elle va installer une unité de production du méthane à "Dankerk" et possédera des bateaux-citernes de gaz.EDF

En revanche, "GDF SUEZ" possède trois unités pour la production de méthane en France et de nombreux transporteurs.

Pour Collette Lewiner, analyste à "Cap Gemini", la fusion de "GDF" et "Suez" réalisera les ambitions des deux parties. "GDF" pourra utiliser les réacteurs nucléaires appartenant à la "Suez" en Belgique, alors que "Suez" aura accès aux clients de "GDF" dont le nombre s'élève à 11 millions de personnes.

Mais les analystes de la "Société Générale" estiment que cette fusion va forcer la nouvelle entité d'abandonner l'entreprise belge "Distrigaz" productrice de gaz et qui appartient à Suez pour que les autorités européennes de la concurrence approuvent la fusion.

Mais, malgré les nombreux aspects de concurrence entre "GDF SUEZ" et "EDF", il existe toujours un espace disponible pour la coopération entre les deux côtés, notamment après que le président de "Suez", qui sera le PDG de "GDF SUEZ", Gerard Mestrallet, ait affirmé que "Distrigaz" ne serait pas vendue, mais serait échangée contre d'autres activités.

Les analystes de la "Société Générale" pensent que ces affirmations pourraient intéresser "EDF" car si elle détient "Distrigaz", cela lui permettra d'entrer dans le domaine de gaz et d'avoir accès au marché belge qui l'intéresse depuis longtemps en tant que porte sur le grand marché européen. En même temps, "GDF SUEZ" peut obtenir de "EDF" des activités complémentaires à ses propres activités.

Dans ce contexte, le président de "EDF", Pierre Gadonneix, a exprimé son intérêt pour "Distrigaz".

"EDF" et "GDF" sont déjà partenaires dans la compagnie "EDF-GDF Distribution" qui embauche 46 000 personnes. Son sort n'est pas encore connu.

1 septembre 2007

Hausse des prix des matières premières : les économies africaines menacées

Malgré que l'Afrique soit la principale source de la plupart des matières premières dans le monde, les économies africaines sont menacées par les prix élevés de ces matières qui sont devenus un fardeau sur les consommateurs dans le continent noir caracterisé par la hausse du taux de pauvreté.

Après quelques mois de calme, la hausse des prix est redevenue l'un des préoccupations majeures des citoyens de plusieurs pays africains. Les économistes estiment que la hausse des prix des matières premières notamment, de pétrole, influe sur les principaux produits alimentaires comme les céréales.

La hausse des prix des matières premières mène à l'augmentation des coûts de transport et de fabrication. D'autre part, le recours par certains pays à l'utilisation de céréales pour produire d'autres sources d'énergie exerce des pressions sur les prix de ces matériaux.

Dans une étude sur l'impact des prix élevés en Afrique, la Banque africaine de développement (BAD) juge que les efforts de développement dans le continent noir, notamment dans les pays non-producteurs de pétrole, menacent d'affecter la vie quotidienne des peuples africains, alors qu'une décision d'augmenter les salaires ne peut pas, sauf rarement, couvrir le coût de l'inflation résultant de la hausse des prix.

La banque explique que les prix élevés du pétrole conduisent à l'augmentation de la facture de l'énergie, notamment dans les pays non-producteurs du pétrole, et par conséquént, entraine une hausse le volume des dépenses publiques dans le domaine du développement.

Assadras Ndikumana, journaliste burundais, dit que son pays témoigne depuis début mai dernier d'une hausse spectaculaire des prix des denrées alimentaires. Il souligne que les Burundais estiment que la promesse du gouvernement d'augmenter les salaires a contribué à la hausse des prix. Selon eux, l'augmentation des salaires ne va pas de pair avec la hausse des prix, ce qui a poussé les syndicats à menacer de recourir à des mesures "dures" pour lutter contre la hausse des prix, si les citoyens ne ressentent pas l'impact de la hausse des salaires.

Au Cameroun, les citoyens ressentent, de manière plus forte, l'impact de l'inflation.Les prix des produits alimentaires ne cessent pas d'augmenter au moment où les Camerounais ont un faible pouvoir d'achat.

Dans ce contexte, le journaliste camerounais, Boleikarb Assumba dit que les habitants ont recourru à la réduction de la qualité de leur repas comme seule solution pour faire face aux prix élevés. En Algérie, où le pays connaît une hausse continue des prix des produits alimentaires depuis des mois, les Algériens craignent que les prix continuent de hausser avec l'approche du mois de Ramadan qui temoigne de la hausse du taux de consommation.

Selon le Bureau national algérien des statistiques, le taux d'inflation a atteint 2,6% au cours du premier semestre de l'année en cours, mais les économistes estiment que le taux est beaucoup plus élevé que les chiffres officiels. Rashid Malaoui, membre d'un syndicat algérien indépendant, affirment que les prix augmentent d'une façon beaucoup plus élevée que la hausse des salaires. Il souligne que le revenu moyen en Algérie est de 11 5000 dinars par mois (120 euros), ce qui n'est pas suffisant pour répondre aux besoins fondamentaux du citoyen algérien.

L'effet de l'inflation en Algérie dépasse les denrées alimentaires pour frapper tous les secteurs.Au moment où l'Algérie souffre de manque de logements, qui devrait avoir un impact positif sur le secteur de la construction, le prix des matériaux de construction est venu renverser l'impact.

Said Nowali, responsable d'une entreprise algérienne de construction, dit que le prix de ciment a augmenté de 150% dans la dernière période, ce qui entrave les efforts de développement dans le secteur de la construction.

Pour sa part, Reda Emiani, Président du Forum des patrons algériens et ex-ministre des petites et moyennes entreprises, juge qu'il faut prendre des mesures urgentes pour arrêter la hausse du taux d'inflation en Algérie avant d'aboutir à la suspension du cycle du développement.

Pour répondre à la hausse des prix, le gouvernement algérien s'apprête à suspendre, temporairement, les taxes sur les ventes, qui s'élève à 17%, et aux douanes, qui s'élèvent à 30% sur les produits alimentaires, dans l'espoir que cela conduira à une réduction des prix des denrées alimentaires de base.

Au Sénégal, le Département des études économiques prévoit que le taux de la hausse du coût de la vie quotidienne du citoyen sénégalais atteindra 5,5% a 6% d'ici la fin de cette année en raison de la hausse des prix. Il fait remarquer que les prix des produits alimentaires ont augmenté de 4,7% au cours de juillet dernier seulement.

Dans ce contexte, la BAD recommande aux pays africains importateurs du pétrole de maintenir le taux d'inflation à moins de 10% pour que le cycle de développement ne s'arrête pas.

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