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1 mars 2006

Les 23 Pharaons vainqueurs de la CAN 2006

shawqi_GharibHassan_ShehataLes 23 Pharaons de la CAN 2006 aux yeux de Chawqi Gharib, assistant du sélectionneur Hassan Shehata (Seuls 17 joueurs sont entrés en jeu au moins une fois)

Gardiens de but :

HadaryEssam el-Hadary : C’est un lion qui sait bien comment protéger son antre.Abdel_Wahed

Abdel Wahed el-Sayed : Sa présence et son niveau ont contraint el-Hadary à faire de son mieux pour ne pas perdre sa place de titulaire.

Abdel_MONSEFMohammed Abdel Monsef : Il a anime la compétition en restant mobilisé.

Defenseurs :

Ibrahim_SaidIbrahim Said : Nous avons parié sur sa compétence et son engagement et nous avons gagné notre pari. Il fait très bonne figure.

Abdel Zaher el-Saqa : C’est la persévérance même.Abdel_Zaher_el_Sakka

Wael Gomaa : C’est un combattant infatigable prêt à tout pour défendre la cage des Pharaons.

wael_gomaaMohammad Abdel Wahab : Il a prouvé qu’il ne méritait pas rester si longtemps sur le banc dans son club.Mohammad_Abdel_Wahab

Tareq el-Sayed : Avec lui, les Pharaons ont réglé la question du poste d’arrière gauche.Tarek_el_Sayed

Ahmed_el_SayedAhmed el-Sayed : Un vrai rocher qui n’a pas eu, malheureusement, la chance de le montrer.

Milieux de terrain :

Mohammad Barakat : C’est notre joueur "joker", capable d’occuper avec talent n’importe quel poste sur le terrain…Il est indispensable.Mohammad_Barakat

Ahmed Hassan : Le cerveau de l’équipe. Sans lui, la sélection se perd sur le terrain.Ahmed_Hassan

Abou_TrekaMohammad Abou Treka : Un vrai artiste. C’est notre meneur de jeu.Mohammad_Shawqi

Mohammad Shawqi : C’est le point d’équilibre de l’équipe.

Hassan Mostapha : Il est les poumons de notre formation. Il propose toujours des solutions dans les moments difficiles.hassan_Mostapha

Ahmed Fathi : Apres une période pénible, il a prouvé qu’il était toujours à la hauteur lors des grands tournois.Ahmed_Fathi

Moetaz_InoMoetaz Eno : Une graine de star, héritier d’un grand milieu de terrain.samir_sabri

Samir Sabri : sa présence nous a soulage pour le poste de meneur de jeu.

Attaquants :

Hossam Hassan : Le doyen. Il ne faut pas le considérer comme un simple joueur, c’est une "légende".Hossam_Hassan

midoMido : Une star qui doit murir et apprendre à connaitre ses droits…et ses devoirs.

Emad Met’eab : Un attaquant de première classe qui a subi beaucoup de pression avant la CAN.Emad_Met_eab

Amr Zaki : Une aptitude physique qui s’apparente a celle des joueurs d’Afrique Noire.Amr_Zaki

Abdel_Halim_AliAbdel Halim Ali : Un potentiel toujours inexploité.Ahmed_Eid_Abdel_Malek

Ahmed Eid Abdel Malek : Un vrai talent qui n’a pas eu sa chance durant ce tournoi.


Article écrit pour le numéro 19 de la revue Foot Africa mars 2006

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1 mars 2006

Mohammed Barakat : Pour nous c'était la victoire et rien d'autre !

Après avoir remporté le championnat égyptien et la Ligue des Champions Africaine avec son club Al-Ahly en 2005, Mohammed Barakat vient de courroner sa brillante carrière de la Coupe d'Afrique des Nations "CAN 2006" en Egypte. Ce milieu de terrain, élu meilleur joueur africain en 2005 par la BBC et nommé meilleur joueur évoluant dans le continent noir la même année par la Confédération africaine de football (CAF), est considéré par beaucoup comme l'un des plus talentueux joueurs de l'Afrique. Confidences d'un Pharaon qui perturbe les défenses adverses.

images13Racontez à nos lecteurs comment vous en êtes venu au football?
Mon parcours a commencé de façon bien commune. J'habitais a Nasr City, un quartier du Caire, à côté du club de la Société des Chemins de fer "el-Sekka el-Hadid". Je me suis inscrit aux tests techniques et j'ai été pris. J'ai passé dix ans au sein de ce club qui forme pas mal de graines de stars avant de les céder aux grands clubs. Puis, à l'âge de 20 ans, j’ai été transféré à Ismaïli où j'ai évolué pendant cinq ans… Petit à petit je suis devenu connu dans le milieu du ballon rond Egyptien et Arabe et à partir de là, j'ai commencé mon aventure de deux ans en Arabie Saoudite et au Qatar avant de regagner l'Egypte et de signer pour al-Ahly.

Vous avez passé cinq saisons formidables à Ismaïli pourtant vous n'êtes pas sorti de l'ombre, expliquez-vous cela par l'omniprésence du Ahly et du Zamalek?
Pour moi cette discrétion est normale. Certes Ismaïli est un grand club, mais le nombre de fans n'a rien à voir avec les supporters d'al-Ahly ou de Zamalek. C’est drôle mais c'est avec Ismaïli que j'ai marqué le plus de buts...Lors de ma première saison avec le maillot jaune j'ai marqué dix buts avant d'être élu meilleur joueur d’Egypte la dernière saison. C'était déjà formidable car c'est rare qu'un joueur hors d'al-Ahly et de Zamalek obtienne ce titre... Mais en même temps je dois avouer que les footballeurs de ces deux clubs vivent toujours sous la lumière des médias.

Dans un deuxième temps, vous vous exilez dans les pays du golfe, c'était une bonne idée pour un joueur ambitieux ? N'était-ce pas une erreur sur le plan sportif ?
Jouer en Arabie Saoudite n'était pas une mauvaise idée... le championnat saoudien est très fort, il y a des joueurs brésiliens et africains de renom qui jouent là-bas... Lors de la saison que j'ai passée a Ahly Djeddah j'ai été choisi meilleur joueur étranger... J'en tire profit... Mais au Qatar, mon expérience à al-Araby ne m'a rien apporté... Je ne vais pas dire que c'était une mauvaise aventure, mais je n'en ai pas profité du point de vue technique.

A al-Araby, vous jouez avec des stars comme Batistuta, quel était le problème?
La réussite du football exige la présence de stars et de bons joueurs mais aussi l'existence de spectateurs et l'intérêt des médias… Mis à part le recrutement de stars mondiales, il n’y avait rien au Qatar... Là-bas les gens s'intéressent à n’importe quoi, sauf au vrai football... c’est ce qui m'a poussé à prendre la décision de regagner l'Egypte.

Puis vous arrivez au Caire : le choix d'Al-Ahly allait t-il de soi ? Vous pouviez opter aussi pour le Zamalek par exemple?
Le professionnalisme d'Al-Ahly m’a convaincu de rentrer en Egypte et de signer pour ce club...L'autre détail qui m'a aidé à prendre cette décision était la signature de mon ex-coéquipier à Ismaïlia, Emad el-Nahas, pour les Diables Rouges. Cela m'a rassuré.images4

Vous venez de connaître deux années extraordinaires avec El Ahly ponctuées par une victoire en Ligue des champions d'Afrique, comment expliquez-vous ce retour en force du club cairote ?
Al-Ahly est un club qui chasse les titres… Mais comme tous les autres grands clubs du monde, il a connu des années de vaches maigres. Le problème, c’était l'impatience des fans de la "forteresse rouge"... Ils sont gourmands... ils ont toujours faims de victoires et de titres... Dans la mauvaise période qu'il a traversée, al-Ahly possédait de très bons joueurs. Mais ils étaient jeunes et manquaient d'expérience. Dès qu’ils étaient mis sous pression ils perdaient le contrôle. L'administration d'Al-Ahly a bien compris ce qui clochait et a commencé à chercher à recruter des joueurs d'expérience. C’est ce qui a aidé le club à retrouver le chemin des titres.

Cette performance, hélas, n'a pas eu de confirmation lors du Mondial des clubs : al-Ahly est passé au travers, vous avez des regrets?
Le Mondial des clubs, c’est effectivement la grande polémique… tout le monde dit que nous n'avons pas joué comme d'habitude. Mais je ne partage pas cette idée... Nous avons joué contre des champions d'autres continents. Nous avions de grands clubs en face de nous. C'était notre première expérience à ce niveau. Regardons nos deux matchs, le premier contre le Saoudien "Ittihad Djeddah", nous avons dominé la première mi-temps et nous étions surpris de ne pas avoir marqué au moins un but… Puis en seconde mi-temps le niveau de l'équipe a baissé de manière incompréhensible... D’habitude, lorsque deux ou trois joueurs de l'équipe ne sont pas en forme, les autres joueurs compensent. mais, cette fois-là, nous étions sept ou huit joueurs à être "hors service". Il était impossible de remobiliser l'équipe. Pour le 2eme match, contre le "Sidney FC" nous avons perdu par malchance. nous avions encaisse deux buts a la suite des deux seuls attaques australiennes pendant le match. Les supporters ont été déçus parce que les médias leur avaient fait croire qu'Al-Ahly était parti au Japon pour remporter le titre, ce qui n'était pas vrai. Bien sûr nous avions l'espoir de rencontrer Sao Paolo et Liverpool... Mais pour le seul objectif de montrer la puissance du football égyptien. Je ne regrette rien de cette aventure, car nous avons retenu la leçon... L'année prochaine si nous sommes qualifiés pour le Mondial des clubs, nous aurons l'expérience. Désormais nous savons que le premier match est le plus important. (Eclat de rire) Allons, Al-Ahly est tout de même 6eme du Mondial des clubs et non pas 6eme du championnat d'Egypte ou d'un tournoi de Ramadan (des tournois populaires organisés dans les quartiers en Egypte pendant le mois de Ramadan) !

Vous marquez régulièrement des buts, mais vous êtes avant tout un passeur décisif. Vous éprouvez le même plaisir à réaliser l'un et l'autre ?
Moi butteur ? je ne me suis jamais considéré comme butteur... Je préfère le poste de passeur décisif...marquer les buts c'est de la chance. J'adore être meneur de jeu. Je ne pense jamais à marquer des buts. Mais quand je marque, je suis un joueur heureux.

images5Alors que vous êtes un joueur décisif, vous répétez sans cesse que la star c'est l'équipe, n'êtes-vous pas trop modeste?

Non pas du tout, c'est la vérité. Même si vous me considérez comme élément décisif, les autres le sont aussi. Abou Treka c'est un élément décisif, Emad el-Nahas est le rocher de la défense, Met'eab est le butteur...Chacun est décisif à son poste. Je ne peux rien faire seul.

Un modeste doublé d'un sentimental. En 2005 vous fondez en larmes à la fin d'un match au cours duquel vous avez marqué trois buts contre votre ancien club (Al-Ahly 6 IsmaIi 0). Vous étiez tristes pour vos anciens coéquipiers ?
Ces larmes étaient des larmes de joie… Marquer est un bonheur en soi. Et marquer trois buts contre un club comme Ismaïli n'est pas une chose aisee. Mais, j'ai caché ma joie car j'ai pris en considération les fans d'Ismaïli qui m'avaient soutenu et aime pendant cinq ans... Cela n'aurait pas ete une bonne idée de les provoquer.

Peut-on imaginer Mohammed Barakat évoluer dans un autre club égyptien que al-Ahly ?
Vous pouvez dire que c'est quasiment impossible... Comme je vous l'avais laissé entendre au début de cet entretien, j'ai regagné l'Egypte pour jouer à Al-Ahly.

Si avec al-Ahly, tout va bien, en sélection, vous n'avez pas eu la tache facile. Vous avez mis du temps avant de vous imposer, comment l'expliquez-vous ?
Ce que vous dites n'est pas tout à fait juste. J’ai été sélectionné des mes débuts à Ismaïli. Maintenant je reconnais que je n'étais pas toujours titulaire... La seule époque où j'étais privé de la sélection, c'était quand Marco Tardelli était sélectionneur. Si je n'ai jamais admis cette mise à l'écart, j'ai toujours respecté les choix de M. Tardelli.

On a dit que vous aviez des problèmes avec le sélectionneur des Pharaons Hassan Shehata, mais pendant la CAN 2006 il a beaucoup compté sur vous...alors ?
Je ne dirais pas qu'il y avait des problèmes, mais des différences de points de vue. En outre, il est juste que certaines personnes ont bien essaye de semer la zizanie. Lorsque nous nous sommes expliqués, le coach et moi, nous avons découvert que des gens voulaient créer des problèmes.

Cette CAN est arrivée à point pour vous donner le palmarès international qui vous manque, vous entrez définitivement dans la cour des grands, non ?
(Il a le regard qui brille) Bien sûr que je fais partie des grands maintenant... je viens de gagner la CAN, le troisième plus grand tournoi dans le monde. Je ne faisais pas seulement partie de la liste des 23, j'ai disputé tous les matchs !

Durant ce tournoi éprouvant avez-vous, à un moment ou à un autre, douté de l'issue victorieuse pour les Pharaons ?
Je dois d’abord reconnaître que nous n'étions pas les plus forts techniquement parmi toutes les sélections présentes en Egypte. Mais j'étais sûr que nous allions remporter le trophée.... Cela peut paraître paradoxal, mais j'ai mes raisons : Un : Dieu nous a offert le bonheur. Deux : Les joueurs voulaient faire quelque chose et ils se sont sacrifiés sur le terrain pour aboutir a cet objectif. Trois : les spectateurs y ont été pour beaucoup. Lorsqu'on est soutenu par 75 millions d'Egyptiens, on ne peut que réussir ! Plus de 50% de la victoire appartient aux supporters... Ces derniers se sont déplacés en familles au stade pour nous soutenir... Les responsables politiques ont assisté non seulement aux matchs mais aussi aux entraînements pour nous encourager... Avec tout cela, il était inimaginable qu'une autre sélection puisse nous ravir le titre... Nous aurions pu mourir plutôt que d'accepter l'échec.images3

En 2010, vous aurez 33 ans, espérez-vous participer à votre premier mondial avec l'équipe d'Egypte, en terre africaine ?
Dieu seul le sait. Est-ce que je serai toujours vivant ? Est-ce que je jouerai toujours 2010 ? Je ne le sais pas… Mais si tout va bien et que je suis toujours en forme, bien sûr que je ferai de la Coupe du monde un objectif. C'est le seul grand tournoi qui manque à mon palmarès.

Vous ne rejetez pas l'idée d'évoluer un jour en Europe. Quel championnat aurait vos faveurs ?
Je ne pense pas qu'un joueur puisse dire non à une proposition d'évoluer en Europe… Si une telle chance se présentait, je l'accepterai. A une seule condition : qu'elle vienne d'un championnat de haut niveau.

Vous venez d'être sacré meilleur joueur africain par les auditeurs et internautes de la BBC en devançant des joueurs de la trempe d'Eto'o, Essien ou Okocha, fier de cette consécration ?
Pour être honnête, ce n'est pas une question de fierté, c'est une récompense... J'ai bien travaillé en 2005. Ce prix m'a donné l'impression qu'il y a des gens qui apprécient ce que j'ai fait. Et puis, vous avez vu la liste des autres nominés? Maintenant, j'avoue que je n'ai jamais cherché à établir une comparaison avec les autres joueurs...Pour moi les choses sont simples : "Si je travaille, je suis récompensé. Point final". Cette consécration va me pousser à faire de mon mieux en 2006.

Avant de devenir vous-même une star, aviez-vous des modèles : d'abord en Egypte puis dans le monde ?

Je commencerai par le niveau mondial... J'adore Zidane et Luis Figo. En Egypte, mon modèle est Taher Abou Zeid, c’est pour cela que je porte toujours le numéro "12".

Si l'on vous dit que le jeu pratiqué par al-Ahly, pressing incessant des dix joueurs de champ, ressemble au football total de l'Ajax des années 70, cela vous convient ?

(Un petit sourire malin) Je n'ai pas connu l'Ajax des années 70, alors comment commenter son jeu?

images12Le fait de ne pas retrouver cette façon de jouer en sélection ne semble pas vous déranger particulièrement…
Cela ne me dérange pas, mais vous devez savoir que mon rôle parmi les Diables Rouges n'a rien à voir avec mon poste au sein de la sélection... A Al-Ahly, je suis un milieu offensif et meneur de jeu... au sein de la sélection je suis un arrière droite, la défense est ma préoccupation principale. Je pense que le poste d'arrière droite est plus fatiguant et je dois reconnaître que je préfère le poste de milieu offensif.

Vous disposez d'un bagage technique considérable et vous faites preuve d'une grande activité physique sur le terrain, finalement vous n'avez pas de point faible…
Sur le terrain je crois que je n'ai pas de points faibles. Mais dans la vie en général mon point faible c'est ma famille et surtout mes enfants...Quand je suis avec eux, je ne veux pas les quitter, j'ai du mal à les laisser même pour aller à un entraînement.

Que dites-vous sur Barakat l'homme, l'époux et le père?
Barakat c'est un homme simple qui vit une vie normale…J'adore ma femme et mes enfants. J'aime vivre loin des flashes et des stars... C’est pour cela que les gens pensent que je ne suis pas sociable... C'est un peu vrai, mais je préfère consacrer mon temps à ma famille.

Parlez-nous du Barakat secret?
Le Barakat secret n'existe pas. Les spectateurs savent tout sur moi grâce aux interviews que j'accorde aux médias... Je n’ai rien à cacher, vous pouvez dire que je suis "un livre ouvert" à tout le monde.

Qu'est ce qui dérange Barakat sur le terrain et dans sa vie quotidienne?
Sur le terrain, c'est quand un adversaire est très violent. Ça m'est arrivé au cours de la finale de la CAN quand un joueur ivoirien m'a agressé devant l'arbitre a plusieurs reprises… là j'étais vraiment énervé. Dans la vie quotidienne, ce qui me dérange c'est quand il y a un problème dans ma famille… quand un de mes enfants est malade par exemple. Où bien lorsque je lis les journaux toute la violence qui devore le monde et cette paix remise en cause un peu partout.images10

En-dehors du football, quels sont les autres centres d'intérêt de Barakat ?
Je préfère rester chez moi pour jouer avec mes enfants, lire les journaux, regarder la télévision et écouter de la musique…D'ailleurs, j'aime tous les genres. Quand je veux retrouver la paix, j'écoute les incontournables de la chanson égyptienne, tels Abel Halim Hafez et Oum Kalsoum.

Digest Barakat
Nom : Mohammad Barakat Ahmed
Surnom : Mercure
Ne le 07/09/1976 au Caire, 64 kg 1,71m, marié et deux enfants Maram (fillette de 5 ans) et Adham (garçon de 2 ans).
Clubs successifs : el-Sekka el-Hadid (Egypte 1986-1996), Ismaili (Egypte 1997-2002), Ahly Djeddah (Arabie Saoudite 2003), al-Araby (Qatar 2004) et al-Ahly (Egypte 2005-?)
Palmarès : la Coupe Africaine des Nations "CAN 2006", Ligue Africaine des clubs champions 2005, deux titres nationaux 2002 et 2005, coupe d'Egypte 1997, Ligue Arabe des clubs champions 2003, super coupe d'Egypte 2005.
BBC Meilleur joueur en Afrique 2005.
CAF meilleur joueur évoluant dans le continent Africain 2005.
Meilleur joueur étranger en Arabie Saoudite 2003.
Meilleur joueur en Egypte 2002.



images2Mohammad Barakat : Etoile...filante
Il est des noms qui prédestinent. Et quand on sait qu’en arabe, « baraka » signifie « bénédiction », alors peut-être comprend-on mieux le phénomène Mohammed Barakat. Technicien hors-norme et travailleur infatigable, Barakat a de quoi sourire aujourd’hui. En quelques mois à peine, il a mené son équipe d’Al-Ahly au titre de champions d’Afrique des clubs champions, avant d’aller s’asseoir sur le toit de l’Afrique avec les Pharaons. Une saison 2005-2006 exceptionnelle, récompensée par le titre de meilleur joueur africain (vote des auditeurs de la BBC).
Alors, Barakat, nouveau messie du football égyptien ? L’homme joue plutôt aux courants d’air. A peine les crampons rangés aux vestiaires, Barakat s’empresse de se fondre dans la masse. Regard bas, épaules recroquevillées, il se joue des journalistes et zigzague entre les fans. Une attitude qui lui a d’ailleurs valu l’étrange surnom de « mercure ». Pas le dieu romain, non, mais cette matière insaisissable, qui glisse et s’échappe, sans jamais se laisser attraper. Une grande qualité sur le terrain, mais un mystère dans la vie. Un comportement que certains ont du mal à comprendre et son entraîneur ne cache pas qu’il regrette ce coté associable. Une star doit s’assumer, selon lui.
Mais Barakat est de ceux qui préfèrent la vie de famille aux paillettes. Alors, entre le terrain et la vie privée, deux hommes, deux personnalités, se tournent le dos. Car l’homme chétif de la rue accouche d’un combattant hors norme sur le terrain. Sur la pelouse, Barakat déménage. En meneur de jeu ou plus en retrait en arrière droit, son pressing est incessant, harcelant. Il aligne les longues courses, tacle comme un stoppeur, avant de relancer d’une transversale dans les pieds. Parfois buteur, Barakat se préfère en passeur, souvent décisif. Certainement son coté altruiste. Toujours dans les bons coups, il reçoit beaucoup aussi. Et là, c’est le sang chaud du compétiteur qui boue. Des coups de sang qui inquiètent son entraîneur : s’il a bien un défaut, dans le jeu, c’est sa trop grande émotivité. Facilement provoqué, l’homme au numéro 12 peut réagir au quart de tour.
Pourtant, on est loin des grands gabarits africains : dans son costume de sage père de famille, il ne paie pas de mine. Toujours un peu en retrait, comme pour se protéger, il ne hausse jamais le ton. Et quand on ose le comparer, dans le comportement, à son idole Zinédine Zidane, le compliment le ferait presque rougir. Mais dans ses yeux toujours à l’affût, une étincelle de fierté s’allume. Car la modestie n’empêche pas l’ambition. Et Barakat peut nourrir de belles idées, l’esprit peut-être déjà en Europe.
Mais l’entretient touche à sa fin. A peine un mouvement de tête et l’homme a déjà filé. En douce, comme pour ne déranger personne, pour ne pas avoir à s’excuser de nous abandonner si vite.
Loin du star system, Mohammed Barakat n’en demeure pas moins une étoile. Une étoile filante.

Article écrit pour le numéro 19 de la revue Foot Africa mars 2006 (Grand merci à Arnaud Saint-Jean)

1 mars 2006

Que sont les joueurs locaux devenus ?

Vendredi 3 février, deuxième quart de finale de la CAN : le pays organisateur affronte la RD Congo au Cairo Stadium. Tout oppose les deux sélections. Pourtant, si l'on y regarde de plus près, les deux équipes ont un point commun non négligeable : en ces temps de mondialisation du sport et d'expatriation tous azimuts des footballeurs africains, la RD Congo et l'Egypte s'appuient encore en majorité sur des joueurs "locaux", évoluant dans leur championnat national. On s'en doute, le phénomène n'a pas les mêmes racines dans l'un et l'autre des deux pays. Décryptage…

simbas_airness_gCe fut la première grande sensation de cette CAN 2006. Sur le terrain du stade de l'Académie militaire du Caire, les Simba battaient sans discussion le mondialiste togolais (2-0). Rapidement réduits à dix lors du match suivant, les joueurs de RD Congo parvenaient néanmoins à tenir en échec l'Angola, autre qualifié pour la Coupe du monde. Inhibés contre le Cameroun, les Simba quittaient finalement la compétition en quarts de finale, dominés par l'Egypte.

A chaque sortie, les hommes de Claude Le Roy auront toutefois séduit, voire franchement épaté. La surprise fut d'autant plus belle que cette équipe a été construite en bonne partie autour de joueurs locaux, quand la plupart des formations africaines sont aujourd'hui composées de professionnels évoluant dans les plus lucratifs championnats européens. Dès l'élimination, l'entraîneur français annonçait sa démission. Une belle aventure prenait fin, mais cette équipe avait montré que, pour les sélections africaines, la voie "locale" pouvait être carrossable.

Avant la CAN, l'entraîneur français ne cessait de marteler son credo. D'interviews en conférences de presse, Claude Le Roy répétait inlassablement la phrase suivante : "Un local de talent vaut mieux qu'un professionnel moyen." Pour l'expérimenté coach français, il en va d'une certaine philosophie du jeu, autant que d'un désir de faire appel aux forces vives d'une nation riche en footballeurs de talent.

Encore jeunes et non formatés par le professionnalisme à l'européenne, ces joueurs détonnent avantageusement. "Il y en a marre des gros balèzes dans le foot, de la force physique. Moi, je crois au jeu, à la technique. C'est le football que j'aime et que j'ai toujours défendu ! Le football est aussi un art, il ne faut pas l'oublier", assène Claude Le Roy, qui n'en finit pas de savourer sa revanche sur les râleurs et les railleurs : " On m'a dit que j'étais fou en alignant cinq joueurs de petite taille. Mais quand je vois Matumona Zola (voir notre encadré), qui mesure 1m60, se battre et prendre des ballons de la tête, je me dis que mes joueurs sont extraordinaires".

"Des joueurs athlétiques et solides"
Quid tout de même de cette question de la taille ? Autrement dit, les footballeurs de poche congolais peuvent-ils réussir à construire une carrière sur le long terme ? Pour leur entraîneur, il s'agit d'un faux débat : "S'ils étaient malingres, s'ils se retrouvaient par terre au moindre contact, je ne les prendrais pas dans mon équipe. Mais ce sont des joueurs athlétiques et solides. Plus globalement, l'argument de la taille a ses limites. Maradona, il était grand ? Messi, il fait deux mètres ?"

Réintroduire de la folie et de l'inventivité dans le football des années 2000, telle est l'objectif pour Claude Le Roy, qui ne cache pas son goût immodéré pour les dribbleurs : "Le football actuel se meurt de leur absence ! Heureusement qu'il y a Barcelone, heureusement qu'il y a les Simba !!!"

imagesCAD5SW92leRoyClaude Le Roy aime à citer un autre exemple de cet engagement de longue date en faveur du beau jeu : "A l'époque où j'entraînais Strasbourg, j'ai lancé Péguy Luyindula, autre joueur originaire de RD Congo. Avant son premier match en tant que titulaire, je l'ai convoqué et je lui ai tenu le discours suivant : 'C'est ton premier match, tu seras très observé, le public ne sera pas forcément tendre. Mais n'aie aucune crainte, et même si tu rates certains gestes, continue de tenter, essaie de ne pas te décourager car je te promets que tu seras encore titulaire pour les cinq matches suivants".

Autre signe de cet engagement, le fait de privilégier aux postes défensifs certains attaquants reconvertis. L'exemple de Gladys Bokese, le libéro des Simba est à ce sujet éloquent : "C'était un avant-centre de bon niveau. Mais il lui manquait un petit quelque chose pour devenir un avant-centre de niveau international, explique Le Roy. J'en ai fait un libéro en raison de sa vision du jeu et de ses qualités de conduite de balle. En règle générale, j'aime bien procéder de la sorte. J'avais déjà fait de même avec Emmanuel Kunde, qui de milieu axial s'était mué en libéro".

Travail de suivi
En faisant confiance à sa jeune garde locale, Claude Le Roy s'est également donné les moyens d'effectuer un travail suivi. Avec cette ossature basée au pays, rassembler son effectif est plus aisé. Et les démarches de détection trouvent rapidement des prolongements concrets. "Je fais beaucoup d'observation sur le terrain, dont la sélection bénéficie. Si je n'allais pas voir jouer les clubs locaux, à Kinshasa ou ailleurs, si je n'allais pas observer les tournois en province, je n'aurais pas déniché tous ces jeunes talents", explique le coach français.

Et de poursuivre : "C'est un travail de fond. J'avais fait pareil au Cameroun dans les années 80. C'est moi qui avait façonné l'équipe de 1990, celles des Tataw, Omam-Biyik, Kana-Biyik, Massing, Kunde etc. A l'époque on m'avait parfois reproché d'avoir écarté Abega ou M'Bida, mais j'avais tenu mon cap…"

Dès avant l'annonce de sa démission, Claude Le Roy doutait de la possibilité d'un tel travail en profondeur en RD Congo. "Le bel élan actuel risque malheureusement de ne pas durer, regrettait l'entraîneur. Tous ces joueurs vont à coup sûr être repérés par des recruteurs. Ils partiront très prochainement en Europe. Si seulement ce départ pouvait être différé d'une saison ou deux, il serait possible de faire de gros progrès au pays, dans la foulée de nos bonnes prestations actuelles".

14904Le temps, c'est donc ce qui risque de manquer le plus à ce pays, qui en a pourtant déjà beaucoup perdu dans une terrible guerre civile qui a fait 4 millions de morts. Claude Le Roy en est bien conscient : "Ce pays est encore convalescent, meurtri. Avoir une équipe composée de locaux en majorité, c'est aussi un signe de réconciliation nationale. Cet aspect a pas mal compté dans mon choix", avoue le technicien français.

La principale limite du système réside actuellement dans l'absence de clubs locaux dignes de ce nom. Seul le Tout Puissant Mazembe (connu à l'époque du Zaïre sous le nom d'Englebert) présente des infrastructures et une organisation quasi-professionnelles. Le même déficit de moyens n'épargne pas l'équipe nationale.

"Je ne demandais pourtant pas grand-chose, tonne Claude Le Roy. Le plus urgent était sans doute de disposer de terrains d'entraînement en bon état et entourés de grillages. Aujourd'hui, lorsqu'un ballon se retrouve en brousse, c'est un attroupement, avec des dizaines d'enfants qui se précipitent et trois minutes de palabres pour récupérer la balle, parce qu'un ballon ça représente un mois de salaire… Comment voulez vous entraîner avec la concentration optimale dans ces conditions ?", conclut l'ex-coach des Simba.

Ce manque de terrains aux dimensions réglementaires n'est pas sans conséquence négative sur le football pratiqué. Comme de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, la RD Congo manque cruellement de gardiens de qualité. Même quand ils s'avèrent efficaces, le style de ces portiers est rarement académique. Pascal Kalemba, gardien du club gabonais de Téléstar et des Simba, ne fait pas exception à la règle…

Autre risque, pas toujours facile à conjurer : celui de voir l'équipe nationale se retrouver coupée en deux, entre locaux et professionnels. A ce propos, Claude Le Roy ne botte pas en touche : "Les professionnels que j'ai laissés sur le banc ne le prennent pas tous bien. Un coach doit toujours veiller à éviter que certains développent des problèmes d'ego."

Des clubs trop gourmands
imagesCALWLO5ZDe telles difficultés n'épargnent pas la sélection égyptienne. Contrairement à son homologue congolais, pauvre et sommairement organisé, le championnat égyptien figure parmi les tous meilleurs du continent. Le fossé y est bien moins grand avec l'Europe. Pourtant, si plusieurs joueurs égyptiens ont déjà franchi la Méditerranée, rares sont ceux qui ont réussi durablement à l'étranger. Alors que les autres pays du Nord de l'Afrique (Algérie, Tunisie, Maroc) voient un nombre toujours croissant de leurs talents locaux partir exercer leur art en Europe, l'Egypte demeure à l'abri de cette tendance lourde.

A cette CAN, les Pharaons se sont illustrés avec une équipe composée à plus de 80% de joueurs évoluant dans le championnat national, dont les clubs s'illustrent régulièrement en Ligue des champions africaine. L'un d'entre eux, El-Ahly a ainsi remporté l'édition 2005 de cette compétition. Mais la qualité du championnat d'Egypte peut-elle suffire à expliquer la faible tendance des footballeurs égyptiens à l'expatriation ? Rien n'est moins sûr…

"Après la victoire de l'Egypte à la CAN 1998, 14 joueurs étaient partis à l'étranger. Beaucoup sont rapidement revenus", rappelle Chawqi Gharib, adjoint du sélectionneur égyptien Hassan Shehata. Seuls Mido, Hossam Ghali et Mohammed Zidan ont pris racine en Europe.

Pour l'entraîneur, il s'agit avant tout d'une question d'adaptation : "Le professionnalisme à l'européenne, cela signifie le sérieux et l'engagement. Or, trop souvent, les joueurs égyptiens ne s'engagent que s'ils sont sous pression psychologique. Ils deviennent célèbres trop facilement ici, et ont tendance à se reposer sur cette renommée vite acquise".

Si beaucoup de footballeurs égyptiens font toute leur carrière dans leur pays, c'est également en raison de la qualité et de l'opulence des clubs locaux. Selon Chawqi Gharib, celle-ci joue également des tours au football national. "Il faut avouer que les clubs égyptiens exagèrent sur le prix des jeunes joueurs. Ils sont trop gourmands et veulent bien souvent les vendre aux prix de grandes stars ! Cela constitue une entrave à leur départ à l'étranger."

Selon le coach adjoint de la sélection, le cas de Mido, qui est aujourd'hui le footballeur égyptien le plus connu en Europe, constitue un contre-exemple intéressant : "Ce joueur est parti à l'âge de 18 ans pour un petit prix. A mon avis, il faut aller dans ce sens pour ouvrir la voie au transfert régulier de nos meilleurs éléments de moins de 21 ans. Le football égyptien en bénéficiera !"

Les autorités sportives du pays en semblent conscientes, reste à traduire cette volonté en actes. Déjà, au lendemain de la CAN 1998, le président Moubarak avait donné des recommandations pour faciliter le transfert des jeunes Egyptiens à l'étranger. "Mais les clubs avaient continué de faire ce qu'ils voulaient", déplore Chawqi Gharib, qui réclame plus de fermeté à l'avenir dans l'application de telles directives.

 

Ahmed Fathi, la fierté d'Ismaili
imagesCA2FO2TXFathiA 21 ans, Ahmed Fathi poursuit une progression régulière. Sociétaire du club d'Ismaili depuis l'âge de 16 ans, le défenseur (ou milieu relayeur) de gabarit moyen (1m76, 72 kilos) a gravi les échelons un par un, sans accroc. Lancé petit à petit en championnat, il dispute en 2003 la CAN juniors au Burkina-Faso avec l'Egypte en tant que titulaire. C'est aujourd'hui sa deuxième CAN avec l'équipe A. "Lorsque j'étais enfant, je regardais les matches de Coupe d'Afrique à la télévision, je rêvais d'y participer sur le terrain, c'est aujourd'hui chose faite", raconte le numéro 7 des Pharaons, qui ne veut pas s'arrêter en si bon chemin : "Mon vœu le plus cher est de jouer un jour dans un grand club européen", avoue le jeune homme, fiancé depuis peu. Aligné à la place de Mohammed Abou Treka pour le match contre le Maroc, Ahmed Fathi a manqué une grosse occasion de but face au gardien adverse en première mi-temps. "Je sais que je dois encore progresser. Il me faut notamment améliorer ma qualité de centre", reconnaît ce joueur ambitieux. A suivre…


Matumona Zola, on l'appelle "Roum"
imagesCAT7NT6GzolaDepuis sa plus tendre enfance, il se fait appeler "Roum"… comme Rummenigge, ce grand attaquant allemand des années 80, avec lequel il a pourtant peu de points communs, sinon une enviable efficacité. A 25 ans, Matumona Zola n'est plus un junior depuis belle lurette, mais ce milieu offensif axial a attendu cette CAN 2006 pour crever l'écran. Originaire de la région du Bas-Congo, sociétaire de l'AS Vita Club, ce meneur de jeu de poche a impressionné par la précision chirurgicale de sa patte gauche et par sa vista panoramique. Toujours bien placé dans les intervalles, Matumona Zola bonifie tous les ballons qui passent entre ses petits pieds. Aussi net que sa tignasse est touffue, le jeu de "Roum" avait déjà déchaîné voici un an les convoitises des grands clubs sud-africains, les Kaizer Chiefs et les Orlando Pirates en premier lieu. A l'époque, Matumona Zola n'avait pas donné suite, soucieux sans doute de ne pas "s'enterrer" loin de l'Europe. Celle-ci lui fera t-elle les yeux doux ? L'avenir le dira…


Les joueurs locaux, sélection par sélection
Afrique du Sud (17) Gardiens : Moneeb Josephs (Ajax Le Cap), Calvin Marlin (SuperSport United), Avril Phadi (Jomo Cosmos). Défenseurs: Siboniso Gaxa et Ricardo Katza (SuperSport), Tshepo Masilela (Premier United), Vuyo Mere (Mamelodi Sundowns), Jimmy Tau (Kaizer Chiefs). Milieux de terrain : Joseph Makhanya, Daniel Tshabalala et Benedict Vilakazi (Orlando Pirates), Mlungisi Gumbi (Golden Arrows), Siyabonga Nkosi ( Bloemfontein Celtic), Simphiwe Tshabalala (Free State Stars). Attaquants : Lebohang Mokoena et Siyabonga Nomvete (Pirates), Katlego Mphela (SuperSport).
Angola (10) Gardiens : Goliath (Sagrada Esperanca), Lama (Petro Atletico). Défenseurs: Delgado (Primeiro Agosto), Jacinto (AS Aviacao), Jamba (Aviacao), Lebo-Lebo (Sagrada Esperanca), Loco (Benfica Luanda). Milieux de terrain : Miloy (InterClube), Ze Kalanga (Petro). Attaquants : Love (Aviacao).
Cameroun (0)
Côte d'Ivoire (0)
Egypte (19) Gardiens : Issam al-Hadary (Ahly), Abdel Wahed al-Sayed (Zamalek), Mohammed Abul Monsef (Zamalek). Défenseurs : Ibrahim Said (Zamalek), Tarek al-Sayed (Zamalek), Mohammed Abdel Wahab (Ahly), Ahmed al-Sayed (Ahly), Wael Gomaa (Ahly), Ahmed Fathi (Ismaili). Milieux de terrain : Mohammed Shawki (Ahly), Mohammed Abou Treka (Ahly), Mohammed Barakat (Ahly), Hassan Mustafa (Ahly), Ahmed Eid Abdel Malek (Harras al-Hodud). Attaquants : Hossam Hassan (Masry), Imad Metaeb (Ahly), Abdel Halim Ali (Zamalek), Osama Hosni (Ahly), Amr Zaki (ENPPI).
Ghana (4) Gardiens : George Owu (AshantiGold). Défenseurs : Issa Ahmed (Ashanti Kotoko), Aziz Ansah (Ashanti Kotoko). Attaquants : Prince Tagoe (Accra Hearts of Oak).
Guinée (3) Gardiens : Kémoko Camara (Hafia FC), Naby Diarso (Satellite FC). Milieux de terrain : Sékouba Camara (AS Kaloum).
Libye (17)
Gardiens : Samir Abdussalam Abbud (Al-Ittihad), Muftah Saad Ghzalla (Al-Ittihad). Défenseurs : Mohmoud Maklouf Shafter (Al-Ittihad), Younes Alhousen Shibani (Olimpic) Essam Rajab Blal (Olimpic), Osama Mashbih Hamadi (Al-Ittihad), Naje Saed Shushan (Al-Ittihad). Milieux de terrain : Waled Ali Osman (Al-Ittihad), Madi Saad Belkher (Al Hilal), Marei Mohamed Suliman (Al-Ittihad), Abdesalam Kames Ezwae (Olimpic), Khaled Hussen Hussen (Al Nassar), Salem Ibrahim Rewani (Al-Ittihad), Ahmed Faraj El Masli (Al-Ittihad). Attaquants : Ahmed Mahmoud Zuway (Ahly Benghazi), Nader Amhimed Karra (Olimpic), Ahmed Saed Osman (Ahly Tripoli).
Maroc (6) Gardiens : Tarek Jarmouni (FAR Rabat), Mustapha Chadli (Moghreb Tétouan), Nadir Lamyaghri (Wydad Casablanca). Défenseurs : Houcine Ouchela (FAR Rabat). Milieux de terrain : Hafid Abdessadek (FAR Rabat), Mohamed Madihi (Wydad Casablanca).
Nigeria (1)
Gardiens : Dele Aiyegnuba (Enyimba).
RD Congo (10) Défenseurs : Gladys Bokese (DC Motema Pembe), Félicien Tshamalenga Kabundi (FC St Eloi Lupopo), Ngandu Kasongo (TP Mazembe), Nono Lubanzadio (SC Cilu), Benmond Nsumbu Dituabanza (AS Vita Club). Milieux de terrain : Ngasanya Ilongo "Saddam" (DC Motema Pembe), Pitshou Matumona Zola (AS Vita Club), Tresor Mputu Mabi (TP Mazembe). Attaquants : Alain Kaluyituka (AS Vita Club), Bezwa Mbokani (TP Mazembe).
Sénégal (1)
Gardiens : Pape Mamadou Diouf (Jeanne d'Arc).
Togo (3) Gardiens : Safiou Salifou (Dyto FC). Milieux de terrain : Gouyazou Kassim (Etoile filante). Attaquants : Aliru Audu (AS Douanes).
Tunisie (5) Gardiens : Ali Boumnijel (Club Africain), Hamdi Kasraoui (Espérance Tunis). Défenseurs : Wissem Bekri (CS Sfaxien), Issam Merdassi (CS Sfaxien). Attaquants : Amine Ltaif (Espérance Tunis).
Zambie (6) Gardiens : George Kolola (ZANACO). Défenseurs : Kennedy Nkethani (ZANACO), Mark Sinyangwe (Green Buffaloes). Milieux de terrain : Numba Mumamba (ZANACO), Lameck Njovu (Lusaka Dynamos). Attaquants : Dube Phiri (Red Arrows).
Zimbabwe (8) Gardiens : Tapuwa Kapini (Highlanders), Energy Murambadoro (CAPS United), Gift Muzadzi (CAPS United). Défenseurs : James Matola (Buymore). Milieux de terrain : Francis Chandidia (Buymore), Lloyd Chitembwe (CAPS United), Ronald Sibanda (Amazulu). Attaquants : Brian Badza (CAPS United).

Article écrit avec Patrick Juillard pour le numéro 19 de la revue Foot Africa mars 2006

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