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1 décembre 2005

Grain de star : Ahmed Mamdouh...Attention Talent !

"Il représente l’espoir de l’attaque d’al-Ahly. Lors du tournoi amical des moins de quinze ans, en 2004, aux émirats arabes unis, il a impressionné les adversaires à tel point que les responsables de l’équipe brésilienne de Sao Paolo ont demandé de l’acheter." Pour el-Hamry Farouq, membre du conseil d’administration d’al-Ahly, Ahmed Mamdouh est un joueur plus que prometteur.

Ahmed_Mamdouh Attaquant exceptionnel, sélectionné six fois dans l’équipe nationale des moins de 17 ans, Ahmed Mamdouh semble avoir tout pour réussir. Né le 3 mars 1988, ce joueur d’un mètre soixante-quinze pèse entre 69 et 70 kilos. Il a trois soeurs et ne cache pas qu’il a une bonne place dans la famille : "En tant que garçon, je suis gâté à la maison, mais dans la tradition égyptienne". Fils d’un millionaire égyptien, élève à l’école américaine internationale au Caire, Ahmed jongle entre les études, les entraînements, sa famille et ses copains.

Entraînement préparatoire à une rencontre avec Zamalek, dans le cadre du championnat d’Egypte des moins de 17 ans. L’équipe s’entraîne déjà depuis une vingtaine de minutes. Le joueur arrive en courant sur le terrain, crampons pas encore lacés. "J’ai la permission d’être en retard parce que je sors de cours. Dans la vie quotidienne, je dois mieux m’organiser, parce qu’il y des moments où je me concentre trop sur les études et je ne donne pas au foot, et vis-versa".

Une autorisation exceptionnelle accordée à un joueur d’exception par Diaa el-Sayed, l’entraîneur des moins de 17 ans à al-Ahly. "Malgré l’argent de son père, il conserve un train de vie normal. Ce qui l’intéresse, c’est le sport. Il joue au foot pour le foot. Il n’est pas nerveux sur le terrain, il est proche de ses coéquipiers. Il est rapide, combatif. Il a une très bonne mentalité sur le terrain. Bref c’est un attaquant hors pair".

Même écho du côté de ses coéquipiers. Omar Rabea, arrière gauche, ne cache pas son admiration pour son meilleur ami. "Il marque au moins un but par match ! Il est essentiel pour l’équipe, même s’il a un an de moins que les autres. C’est un attaquant exceptionnel, il n’y en a pas deux comme lui. Je me sens soulagé quand il est sur le terrain. Car il m’aide à oublier un peu mon rôle d’attaquant : j’ai confiance en lui. On est copains depuis qu’il est arrivé au club, dans les camps d’entraînement, on partage toujours la même chambre. Je l’aime bien parce qu’il est honnête, mais il juge les gens trop vite. Il s’énerve rarement, mais dans ces cas-là, mieux vaut s’en éloigner...".

Même opinion chez Islam Adel, milieu attaquant : "Nous sommes plus que frères ! C’est un très bon joueur, il a un bon esprit de football. Sa présence sur le terrain nous aide à nous charger d’autres tâches. J’estime qu’il aura un avenir brillant en Egypte et sur le plan international".

Défaut principal du joueur : trop personnel sur le terrain. Un travers que Diaa el-Sayed cherche à cooriger. "Il est trop impulsif. Pendant les matchs, il a tendance à plus compter sur lui-même que sur le jeu en équipe. Comme il est rapide et combatif, il recourt aux solutions". Son copain Islam Adel est d’accord, mais au fond il n’y voit rien d’exceptionnel : "C’est un caractère commun à tous les attaquants". "J’ai confiance dans ma capacité à dépasser la défense adverse, répond Ahmed Mamdouh. Quand je suis au milieu  du terrain, je me dis que si je prends le ballon et que je me dirige vers les cages, ça va aider l’équipe, même l’entraîneur le sait bien. Mon défaut, je crois que c’est surtout le manque de concentration devant le but. Je n’ai jamais peur avant un match, sauf quand j’adhère à un nouveau groupe".

Ahmed Mamdouh a été repéré il y a trois ans par Fathy Mabrouk, entraîneur à al-Ahly. "Il m’a proposé de passer les tests techniques au club et j’ai réussi. J’ai joué pour la première fois quand j’avais 14 ans et je suis devenu titulaire des moins de 15 ans. Je me souviens de mon premier match. Il y avait un but partout. J’ai remplacé un joueur, j’ai marqué deux buts et nous avons gagné".

Depuis, Ahmed est resté fidèle à son club. Son avenir ? "Si je quitte al-Ahly, c’est pour partir à l’étranger ou bien c’est que j’arrête le foot. Je joue pour le foot et pour al-Ahly".

Article écrit pour le numero 17 de la revue Foot Africa decembre 2005 (Grand merci à Guillaume De Dieuleveult)

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1 décembre 2005

Hassan Hamdi : Le professionnalisme et la stabilité sont les forces d'al Ahly

Elu le 17 décembre 2004, Président-directeur général d’al-Ahly, Hassan Hamdi s’adresse rarement à la presse. Il préfère les actions à la parole. Né le 2 aout 1949, le "maréchal" a adheré au club, comme junior, à l’âge de 14 ans.
En 1971,  il a joué comme défenseur au sein de l’équipe première du club, ou il a acquis un autre surnom "le ministre de la Défense" d’al-Ahly. Il a mis fin à sa carrière sportive à l’âge de 29 ans en raison d’une blessure.

Que représente pour vous la soirée du 12 novembre 2005?
Une soirée agréable : nous avons bien joué, bien organisé la finale. En plus de la victoire à la ligue africaine des clubs champions, nous nous sommes qualifiés a la coupe du monde des clubs champions.

Hassan_HamdyAprès avoir passé 33 ans chez al-Ahly, quelle différence voyez-vous entre ce dernier et les autres clubs égyptiens ?
Nous avons été élevés au sein du club. Nous avons appris plein de choses qui représentent un héritage transmis d’une génération à l’autre. Cet héritage, traditions et morale, consiste à suivre un bon système de gestion et à défendre les droits du club, quelle que soit la partie avec laquelle nous traitons. Nous avons appris ça de nos prédécesseurs. al-Ahly est fondé sur des principes qui ne changent pas avec les conseils d’administrations.

Vous comptez au moins 300 licenciés dans le club. L’équipe de football compte-t-elle sur les fils du club ou recourez-vous aux joueurs des autres clubs?
Tout au long de  notre histoire, nous avons recruté des joueurs du club et de l’extérieur. Ils ont tous contribué à notre palmarès. La politique est d’enseigner au footballeur qui porte le maillot rouge la culture des « red devils ». Mais en fin de compte, tout dépend de la discipline et du moral du joueur.

Vous êtes en train de lancer "l’académie al-Ahly", quel est votre projet ?
L’idée est de chercher les joueurs dotés des talents à travers l’Egypte. Elle aura des succursales dans tous les gouvernorats (provinces) pour assurer au club de bons footballeurs.

Quel sont les plans d’al-Ahly pour rassurer et augmenter les revenus de l’équipe de football ?
Le club réalise des bénéfices à travers l’équipe de football. Ces deux dernières années, malgré le recrutement de 14  joueurs, leurs salaires et les engagements du club, nous avons réalisé un profit. Nous avons gagné, après la victoire du 12 novembre, au moins deux millions de dollars : un million grâce à la coupe de la ligue africaine, un autre pour la qualification à la coupe du monde des clubs champions. Nous gérons le football dans le club comme une institution commerciale et professionnelle.

En tant qu’ancien joueur, comment voyez-vous l’avenir d’al-Ahly dans le cadre du football en Egypte?
Nous étudions toujours les points faibles de l’équipe, que ce soit au niveau des seniors ou des juniors. Nous essayons de combler tous les manques. Je pense que le problème du football en Egypte réside dans le manque de professionnalisme. Tous les éléments du football doivent être professionnels : joueurs, administrations, arbitres. Avec en permanence la volonté de se former et de s’améliorer.

Vous affirmez que l’administration d’al-Ahly est professionnelle. Mais pourquoi s’est-elle inclinée à ses supporters, qui ont exigé le renvoie de l’entraîneur portugais Oliviera et le recrutement de son compatriote Manuel José à la tête de l’appareil technique de l’équipe ?
Chaque règle a ses exceptions. A l’époque, al-Ahly connaissait des problèmes exceptionnels et les résultats n’étaient pas à la hauteur du club. Les fans étaient en colère, et le changement était la seule solution pour les calmer et ne pas les perdre.

Que pensez vous des clubs qui surévaluent leurs joueurs pour les empêcher d’adhérer aux clubs européens ?
Il faut faciliter le recrutement des joueurs égyptiens en Europe. Cela va améliorer le football égyptien. Al-Ahly encourage toujours ses joueurs à rentrer dans des clubs européens. Il y a par exemple, Hani Ramzy, qui est parti au début des années 90 en Suisse puis en Allemagne, et aussi Ahmed Samir Farag, qui est parti pour Sochaux à l’âge de 17 ans.

Quel est votre ambition en tant que PDG du club ?
J’espère voir le club atteindre le niveau mondial. La coupe du monde pour les clubs champions n’est que  le début. Pour réaliser notre objectif il faut fréquenter les grands clubs en Europe.

 

 

Fiche technique du club
Nom : al-Ahly
Surnon : El-shayatyn al-Homr ou The Red Devils (les Diables Rouges)
Date de creation : 1907
Stade : stade du Caire
Capacite : 80 000 places
President Directeur general : Hassan Hamdi
Selectionneur : Manuel Jose (Portugais)
Couleurs : maillot rouge, short blanc, chaussettes rouges
Nombre des joueurs selectionnes dans l'equipe egyptienne : Douze
Membres du clubs : 72 000 familles (quelque 250 000 personnes)
Quatre site : al-Jazeira (Centre du Caire), Medinet Nasr (Est du Caire), la cite du Six-Octobre (Grande banlieue du Caire) et Marsa Matrouh (Nord-Ouest de l'Egypte)

 

Article écrit pour le numero 17 de la revue Foot Africa decembre 2005

1 décembre 2005

Ambitions d'al-Ahly : devenir le Real Madrid du football africain

L’espace d’une soirée, Samedi 12 novembre, le rouge est devenu la couleur de l’Egypte. Ce soir-là, pour la quatrième fois de son histoire, al-Ahly remportait la ligue africaine des clubs champions. Face aux diables rouges, l’étoile de Tunis n’a pas fait le poids. Le score est sans appel: trois-zero. Aussitôt après le coup de sifflet final, des milliers de fans se sont précipités dans les rues du Caire. Brandissant des drapeaux rouges ils ont  manifeste tard dans la nuit leur amour pour ce club de légende.

T_2ac5fa45_c8ba_4d7a_a973_d963e47dd790Pour al-Ahly et ses supporters, cette soirée est bien à marquer d’une pierre blanche. Avec cette victoire, le club cairote atteint en effet le chiffre record de 52 matchs successifs sans défaite! Les trois ballons envoyés dans les cages tunisiennes ont aussi offert à al-Ahly le titre de champion d’Afrique avec neuf succès et cinq matchs nuls. Enfin, le club au maillot rouge est devenu le premier d’Afrique à se qualifier pour la coupe du monde des clubs champions, qui doit se tenir du 11 au 18 décembre au Japon. Cette série d’honneurs s’ajoute aux nombreux trophées accumulés par ce club presque centenaire. Un âge plus que respectable qui n’empêche pas le club d’afficher clairement ses ambitieux projets d’avenir.

al-Ahly, qui signifie en arabe "le national", a vu le jour en 1907. Son histoire va de pair avec celle de l’émancipation du peuple égyptien face à l’occupant britannique, au début du vingtième siècle. Un mouvement  initié par le leader indépendantiste Mostapha Kamel. La création du premier club destine aux Egyptiens est lancée par Omar Lotfi Bey, ami de Mostapha Kamel, alors qu’il préside le club des étudiants des écoles supérieures. Le club recrute parmi des étudiants indépendantistes. Epine dans le pied de l’occupant, il pousse les britanniques à favoriser l’établissement d’un club sportif qui occupera sainement ces jeunes... et les éloignera de la politique. C’est raté. En effet, dès sa naissance, al-Ahly devient un symbole politique et national pour les égyptiens.

Les lois appliquées à l’époque de l’occupation exigent que le président du club soit britannique. Les fondateurs du club doivent faire avec la législation et en profitent pour faciliter l’obtention du terrain nécessaire aux activités. C’est donc l’anglais Michel Anas qui sera le premier président du club national de l’Egypte. Il tient la première réunion le 24 avril 1907. Un mois plus tard, le 26 mai, les actions de la compagnie "al-Ahly pour les activités sportives" sont lancées (5000 actions au prix d’une livre égyptienne l’unité). Le 26 février 1909, le club est officiellement inauguré. La direction du club ne restera pas longtemps aux mains des britanniques. Le 4 janvier 1924, l’assemblée générale d’al-Ahly décide en effet d’annuler le membership des étrangers. Cinq ans plus tard, le club est place sous l’égide du  roi Fouad d’Egypte. Dès lors, des générations de jeunes égyptiens feront l’apprentissage d’un sport  en dédiant leurs succès à la renaissance de leur fierté nationale…


Dans ces conditions, on comprend que le maillot soit devenu plus qu’un simple symbole. Son histoire débute en 1911. L’équipe d’al-Ahly portait d’abord un maillot rayé rouge et blanc, puis moitié rouge moitié blanc. Le rouge s’est progressivement impose sur tout le maillot, alors que le short est resté blanc. Le rouge est la couleur du drapeau Ottoman, l’empire Turc qui à cette époque comprend encore officiellement l’Egypte. Le blanc rappelle les étoiles et le croissant dessinés sur le drapeau. Le logo du club est dessine, le 3 novembre 1917, par l’oncle du roi Farouq d’Egypte, Mohammad Cherif Sabri pasha. Il représente un aigle portant la couronne royale. Couronne qui disparaîtra du logo après la révolution de 1952 pour être remplacée par le mot club.

Le club garde son rôle politique tant que dure l’occupation britannique. Les Anglais partis, al-Ahly abandonne alors la politique. Dès lors le club peut focaliser ses efforts dans les domaines sportifs et sociaux. Tout en gardant a l’esprit qu’il est "le club de tous les Egyptiens".  Et de tous les sportifs : club à l’anglaise, al-Ahly regroupe plusieurs disciplines et des activités sociales et culturelles. Depuis, al Ahly est reste fidèle a cette vocation. A l’heure actuelle, le club propose 25 disciplines sportives : natation, basket, handball, tennis... Il donne a l’Egypte 65% des sportifs sélectionnés dans les compétitions internationales.

24 millions d’euros de budget !

s1Le club est doté d’un budget de 165 millions de livres égyptiennes, l’équivalent de 24,5 millions d’euros. Une somme qu’il faut apprécier en fonction du pouvoir d’achat de la monnaie du pays. Son budget et les infrastructures dont il dispose permettent au club de mener une politique de formation unique en Egypte. al-Ahly compte sur l’expérience de ses  "fils" (les anciens joueurs) pour entraîner les équipes espoirs. Le club propose donc une double formation : une pour le joueur et une autre pour l’entraîneur.

Tout commence avec "l’école de football". De 8 à 13 ans, les enfants s’y initient aux finesses du sport. Le club a compris qu’il faut prendre les enfants au sérieux. Ils sont donc placés sous la direction d’experts  internationaux et égyptiens. Puis vient le secteur des équipes espoir. Les âges y vont de 13 à 20 ans. Ces juniors prometteurs viennent de toute l’Egypte et doivent subir un examen technique pour être retenus. Ensuite ils apprennent à disputer les championnats. Les meilleurs d’entre eux pourront enfin intégrer la "grande équipe".

Récemment, al-Ahly a établi son académie sportive consacrée à préparer les champions du futur. Cette académie a des succursales dans toute l’Egypte et son rôle est de découvrir les jeunes dotés d’un véritable talent.

Les activités d’al-Ahly s’étendent aussi sur le plan social. Le club offre ainsi des aides matérielles et financières aux maisons d’orphelins, organise des campagnes de donation de sang et soutient la construction du tout nouvel Hôpital spécialisé dans le Cancer. Il prend aussi en charge l’hébergement de ses graines de stars qui n’habitent pas au Caire et assume les frais de leurs études scolaires.

Quant au potentiel financier du club, il est assuré par de multiples sources. Il y a d’abord la générosité de mécènes, hommes d’affaire fans du club. La vente des joueurs apporte aussi des sommes confortables à al-Ahly. Il faut ensuite prendre en compte les activités du comité de commercialisation, chargé de vendre le nom d’al-Ahly. Entrent ensuite, pour une bonne part, les cotisations versées par les membres du club. Leur nombre s’élève à 72 000 familles, soit quelque 250 000 individus. Montant des cotisations chaque année : 3 077 537 livres égyptiennes.

Mais le club ne veut pas s’arrêter là. Il multiplie les efforts visant à augmenter son budget. Et affirme pour celà s’inspirer directement de l’expérience du Réal Madrid et du Manchester United. Dans les mois qui viennent, al-Ahly compte lancer sa propre chaîne de télévision. Il compte aussi se lancer dans la construction d’hôtels et d’hyper-marchés sur les terrains dont il est propriétaire…

Ahly-Zamalek, les meilleurs ennemis du monde

______"L’enfer d’al-Ahly vaut mieux que le paradis dans les autres clubs..." Une vérité dont prennent conscience les joueurs quand ils quittent al-Ahly pour d’autres destinations. C’est ce qu’a du penser dans les années 90 le joueur Mohamed Abdel Guelil après avoir quitté al-Ahly pour rejoindre Zamalek. La grande rivalité qui a toujours opposé les deux clubs phares du football egyptien serait née dans les années trente, avec le transfert de la star Hussein Hegazi de Zamalek à al-Ahly. Elle est toujours vivace. Zamalek occupe la place de deuxième club du Caire et d’Afrique. Et l’Egypte est toujours partagée entre les fans d’al-Ahly et ceux de Zamalek.

Les responsables d’al-Ahly voient d’un bon oeil la "rivalité de bon esprit" qui oppose les deux clubs. "Elle est bonne pour le football égyptien. Car lorsque la compétition est forte le niveau s’améliore", souligne Moharam al-Ragheb, directeur général d’al-Ahly. Ce qui n’empêche pas le club de dénoncer les manœuvres de Zamalek visant à débaucher des joueurs d’al-Ahly. Tout en espérant que l’amitié sportive qui a toujours uni les deux clubs revienne.

Face à Zamalek, le point fort d’al-Ahly réside dans sa gestion et la constance de sa politique, malgré les changements de conseils d’administration. "Les divers conseils d’administration du club partagent les mêmes principes et appliquent les mêmes politiques", affirme al-Ragheb. "Nous nous efforçons de transmette ces principes aux joueurs, qui regrettent souvent de  nous quitter en cas de transfert" Avant d’ajouter “Un autre point fort d’al-Ahly ce sont les valeurs que nous inculquons à nos joueurs… avec au premier niveau le respect des adversaires. Notre club a la culture de victoire et de la résistance face à l’adversité, jusqu’à la dernière minute! Il faut aussi prendre en compte l’organisation administrative: chacun connait ses droits, ses  devoirs et ses limites".

Concernant les défis d’al-Ahly, al-Ragheb les simplifie dans un seul mot "l’ambition". Celle de s’améliorer et de joindre les grands clubs comme le Real Madrid. Il va même plus loin et ne cache pas son ambition de voir le club jouer, un jour, dans la Ligue Européenne des clubs champions.

Palmarès
Ligue des Champions d'Afrique 1982 - 1987 - 2001 - 2005 et Finaliste en 1983
Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes 1984 - 1985 - 1986 - 1993
Supercoupe d'Afrique 2002 et Finaliste en 1994
Coupe Afro-Asiatique 1989
Ligue des Champions Arabes 1996
Coupe des Clubs Arabes vainqueurs des coupes 1995
Supercoupe Arabe 1997 -1998
Ligue Egyptienne (30 titres) 1949 - 1950 - 1951 - 1953 - 1954 - 1956 - 1957 - 1958 - 1959 - 1961 - 1962 - 1975 - 1976 -    1977 - 1979 - 1980 - 1981 - 1982 - 1985 - 1986 - 1987 - 1989 - 1994 - 1995- 1996 - 1997- 1998 - 1999 - 2000 - 2005
Coupe d'Egypte (34 titres) 1924 - 1925 - 1927 - 1928 - 1930 - 1931 - 1937 - 1940 - 1942 - 1943 - 1945 - 1946 - 1947 -         1949 - 1950 - 1951 - 1953 - 1956 - 1958 - 1961 - 1966 - 1978 - 1981 - 1983 - 1984 - 1985 - 1989 - 1991 - 1992 - 1993 - 1996 - 2001 - 2003
Super Coupe Egyptienne 2003 - 2005
Coupe du Sultan Hussein 1923 - 1924 - 1926 - 1927 - 1929 - 1931 - 1939
Ligue du Caire 1939 - 1942 - 1943 - 1948 - 1950
Ligue de la Republique Arabe Unie (Egypte et Syrie) 1961

 

Article écrit pour le numero 17 de la revue Foot Africa decembre 2005

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